En cette époque où le numérique est présent de mille manières dans la vie de chacun, il n’est guère surprenant de constater qu’il existe diverses applications mobiles qui entendent faciliter la vie des propriétaires de chats. Certaines aident à garder un œil sur la santé de son animal, d’autres à y voir plus clair sur la qualité du contenu de sa gamelle, d’autres encore à mieux le connaître, à réussir son éducation, etc.
Plus original, on trouve même des applications destinées non pas aux propriétaires, mais aux chats eux-mêmes, qui leur permettent de profiter du téléphone ou de la tablette de leur maître afin de se divertir ou se relaxer.
Certes, l’offre d’applications destinées aux propriétaires de chats est moins étoffée que celle destinée aux propriétaires de chiens, mais certaines sortent assurément du lot. En voici dix qui sont dans ce cas.
Même sans être un vadrouilleur dans l’âme, il peut arriver qu’un petit félin s’aventure très loin de son domicile – au point de potentiellement peiner à retrouver son chemin. Lorsqu’un chat a disparu, on augmente ses chances de le retrouver en donnant l’alerte au plus vite, mais également en multipliant les canaux via lesquels celle-ci est diffusée. Ainsi, en plus de signaler la disparition dans les environs (voisins, commerce…) et sur Internet (par exemple au sein de groupes locaux spécialisés), on peut prévenir également les organismes officiels : la mairie et/ou la police, mais aussi en France l’I-CAD.
Ce dernier est le fichier national d’identification des chiens, chats et furets du pays. La loi impose que chacun d’entre eux soit identifié par tatouage ou puce électronique, et enregistré dans cette base de données.
Sorti en 2015 et disponible sur l’App Store (mais plus sur Google Play), Filalapat est connecté à cette dernière, puisqu’il s’agit de l’application officielle de l’I-CAD. Cela permet de confirmer facilement l’identité d’un animal retrouvé, ce qui explique pourquoi elle est l’appli de ce genre la plus téléchargée en France.
Son fonctionnement est plutôt facile : que ce soit via la géolocalisation ou en tapant une adresse, on peut visualiser une carte interactive sur laquelle figurent les animaux perdus dans une zone donnée. Chacun d’entre eux est représenté par une petite icône qu’il suffit de toucher pour voir sa photo et prendre connaissance du temps écoulé depuis le signalement. On peut ensuite afficher son profil complet pour obtenir des informations plus détaillées à son sujet comme sa race, son sexe, son âge et ses caractéristiques physiques, voire même en savoir plus sur son tempérament (sociable, peureux, agressif…) ainsi éventuellement que sur son régime alimentaire et ses éventuels problèmes de santé connus – si tant est que le propriétaire ait renseigné ces informations.
Lorsqu’on trouve un chat qui semble égaré, tout cela doit permettre de savoir s’il correspond bien à celui signalé dans l’application comme ayant été perdu. Le cas échéant, il n’y a plus qu’à appuyer sur le bouton destiné à informer son propriétaire de la bonne nouvelle.
Si l’animal trouvé ne figure manifestement pas dans l’application, il est possible d’effectuer malgré tout un signalement. On remplit alors un formulaire en fournissant là encore le plus d’informations possible : l’espèce, la race, le sexe, le pelage, les éventuels signes distinctifs… On peut aussi uploader une photo, si on a eu la possibilité d’en prendre une.
Dans le cas où on souhaite signaler la disparition de son propre chat, la procédure est là aussi très simple : il suffit de cliquer sur un bouton prévu à cet effet et d’envoyer un formulaire dans lequel sont pré-remplies les informations dont l’organisme dispose déjà.
Filalapat est une application simple et utile, mais souffre néanmoins de problèmes techniques parfois très handicapants – par exemple au point d’empêcher d’y avoir accès.
En tout état de cause, il ne faut bien sûr pas compter que sur elle pour retrouver un chat perdu. D’une part, les solutions traditionnelles, comme prévenir les voisins et placer des affiches dans les environs, restent très efficaces et légitimes. D’autre part, même pour ce qui concerne Internet, il est judicieux de ne pas se cantonner à Filalapat et d’exploiter aussi les réseaux sociaux pour publier un avis de recherche : on peut le diffuser non seulement auprès de ses proches, mais aussi sur des groupes dédiés.
