29/03/2010, 18h29
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Le 27 mars 2010 s'est déroulé une manifestation contre le trafic d'animaux avec la SNDA.
Une campagne de sensibilisation A été organisée par la SNDA dans les rues de la capitale : pendant une quinzaine de jours, six camions publicitaires les sillonneront, exposant 12 affiches de trois mètres par quatre, rappelant les objectifs de l’action. Dans le métro ainsi que dans le RER, la même campagne sera présentée sous forme de 150 panneaux répartis dans différentes stations. C’est un appel aux pouvoirs publics que lance la SNDA, pour que les lois soient appliquées, mais aussi une vive recommandation à l’ensemble de nos concitoyens : « N’achetez pas d’animaux dans les rues ou dans le métro, car vous ne feriez qu’alimenter le trafic. » Du fait de l’inertie des pouvoirs publics, il ne s’agit plus de cas isolés comme il y a quelques années, mais de trafics désormais organisés dont les profits sont illicites. Les animaux sont maltraités et en mauvaise santé. En moins d’une année, la Société Nationale pour la Défense des Animaux (SNDA) et l’association Stéphane Lamart « Pour la défense des droits des animaux », ainsi que d’autres associations de protection animale, n’ont pu sauver qu’une centaine de chiots et de chatons sur plusieurs centaines vendus à la sauvette sur les trottoirs parisiens. A ce jour, ces ventes perdurent, malgré l’article 644-3 du code pénal qui précise que la vente sur la voie publique est interdite sans autorisation, sous peine d'amende et de confiscation du « produit » mis en vente. Pourquoi les pouvoirs publics ne collaborent-ils pas avec les associations de protection animale, lesquelles demandent que ces animaux leurs soient systématiquement confiés. Parfois même, les animaux sont rendus au « propriétaire » sur ordre de la Préfecture de Police de Paris, d’un magistrat ou d’un Procureur. Des lois et règlements existent qui permettraient de mettre fin à cette situation : - décret n° 2008-871 du 28 août 2008 relatif à la protection des animaux de compagnie modifiant le code rural, il interdit précisément la vente d’animaux sur les trottoirs ou la voie publique. - article L. 216-10 et D. 212-63 du code rural ; Arrêté du 30 juin 1992 relatif à l’identification du chien : les chiens doivent obligatoirement faire l’objet d’un tatouage, d’une carte d’identification, d’une inscription au fichier de la Centrale Canine (les papiers présentés par les vendeurs sur les trottoirs sont des faux grossiers). - article L. 214-1 du code rural et arrêté ministériel du 25 octobre 1982 : Les animaux doivent être dans des conditions compatibles avec leurs besoins physiologiques. Ce qui n’est pas le cas du trottoir… (Contraintes médicamenteuses à l’immobilité). - article R. 654-1 du code pénal (mauvais traitement animal). - article 521-1 du code pénal (actes de cruauté). D’où viennent ces animaux ?, mystère… Que deviendront-ils ? Les invendus « disparaîtront » et les vendus succomberont précocement à des maladies telle que la maladie de Carré ou, non sociabilisés par un contact suffisant avec la mère, les autres chiots de la portée seront abandonnés à plus ou moins longue échéance… ![]() ............................................................... ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() vidéos: [video]http://www.youtube.com/watch/v/bGeCvMCjiJE[/video] [video]http://www.youtube.com/watch/v/S15v-X5xCrs[/video] [video]http://www.dailymotion.com/swf/xcm61e[/video] ![]() "Je tiens a rajouter, sur cet Article que en ce moment même de plus en plus de portées de chiens et de chats se font illégalement dans des conditions déplorables dans des caves!!! Et qu'ils sont ensuite vendus dans la rue ou particuliers qui se font passer pour des bonnes personnes en délivrant de faux carnets de santé,faux pédigrées et fausse identifications( faux tatouage ou pas de puces ).
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