Mon "félinothérapeute" somatise. Quelles plantes soulagent ?

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04/08/2012, 18h41
Depuis ma plus tendre enfance, entre les chats et moi, c'est spécial.
Une forme de "reconnaissance" mutuelle...
Des comportements de la part de nombre d'entre eux sont assez déconcertants.
A deux reprises, des chattes sur le point de mettre bas, qui me connaissaient à peine, ne se sont senties réconfortées qu'en ma présence jusqu'à leur délivrance, me suivant partout en miaulant à fendre l'âme, cherchant à retrouver ma chaleur de mes bras au point de me griffer en escaladant mes jambes quand je les reposais à terre, et ne se calmant que sur mes genoux.

Une chatte blanche sans maître mais ayant déjà plusieurs popotes, a squatté chez moi pendant 7 ans, après m'avoir soumise à un siège quotidien en miaulant tous les soirs sur mon paillasson pendant trois semaines.

Durant un voyage d'agrément en Grèce, des chats sont sortis par dizaines d'un jardin public pour se frotter à moi, après que j'eus caressé un moment l'un d'eux...

Inutile de dire que lorsqu'un chat et moi nous croisons, très souvent "nous nous saluons" : le chat s'approche à mon appel, je le caresse, il se frotte à moi, je mets un genou à terre, il me donne quelques grands coups de tête en ronronnant, et après quelques minutes, chacun reprend sa route...

Plusieurs années après la disparition de la chatte blanche (qui partageant son temps entre mon appartement et ses occupations de chatte libre, n'est pas rentrée, un soir), j'ai eu envie d'adopter un chaton.

L'occasion s'en est présentée, un jour, et le courant est tout de suite passé entre ce minuscule matou gris foncé aux yeux verts et moi. Encore très proche de sa mère, il avait cependant la manie d'escalader ses humains de compagnie pour se nicher au creux de leur épaule. Déluré, pas farouche, beau, après que je l'ai eu tenu quelques minutes contre moi, j'étais conquise et il voulait déjà me suivre... Comme il n'était pas encore sevré, j'ai dit que je reviendrais le chercher quand il aurait atteint la maturité nécessaire pour ne pas souffrir de la séparation d'avec sa mère.

Je voulais un chat qui démarre sa vie "bien dans ses coussinets" pour que la cohabitation avec moi et mon fils de 10 ans se passe le plus harmonieusement possible, surtout qu'il serait un chat d'appartement.

J'espérais qu'il soit affectueux...Dire que je n'ai pas été déçue est un euphémisme !
Il ne fait pas de bêtises, a son "petit quart d'heure de folie" de félin totalement normal, surtout en fin de journée, joue avec ses jouets et fait ses griffes sur son arbre à chat de manière totalement "standard". Il miaule très peu, et quand ça arrive, c'est qu'il a quelque chose à me montrer et je n'ai qu'à le suivre pour savoir de quoi il retourne (il a régurgité par terre, par exemple, et dans ce cas, il va m'aider à repérer jusqu'au plus infimes traces à nettoyer en passant de l'une à l'autre et en mimant le geste de recouvrir ses déjections autour).

Il s'est attaché à mon fils et à moi, mais de manière différente. Il joue avec mon fils, reste près de lui quand je ne suis pas là, mais dès que j'arrive, il ne reste jamais à plus de 3 mètres de moi, et il lui arrive de manifester avec insistance pour que je lui consacre mon attention et des caresses.

Et puis il a commencé à se gratter parfois jusqu'au sang les oreilles et le cou, et à faire dans cette zone des ulcères dermatologiques (il y a une zone qui gonfle, puis son épiderme se décolle et une plaie à vif apparaît, en l'espace de quelques heures). Le vétérinaire m'a alors parlé de prurit de la face et du cou provoqué par une allergie, et depuis il est aux croquettes hypoallergéniques, en self-service (s'il n'y a pas de proies fraîches dans l'appartement, j'ai choisi les croquettes que je mets dans un conteneur, pour qu'il puisse manger à son rythme et à sa faim, ce qui réussit très bien à sa ligne).

Et puis j'ai remarqué que c'était quand mon fils n'était pas à la maison que l'eczéma et l'ulcère se déclaraient, ou juste après son retour de chez son père.

Pour mon malheur, je suis parfois d'humeur mélancolique, et surtout durant ces mêmes périodes.
Quand je suis mélancolique, Mallow se comporte avec moi comme une mère chat avec son chaton. Il ne me lèche pas mais me ronronne à l'oreille et me donne des grands coups de tête au front et presse sa truffe contre mon nez. Il ne me quitte pas d'une semelle, dormant à mes pieds ou contre mon flanc. C'est une vraie nurse.
Et quand je me sens à nouveau mieux, que je suis bien rassérénée, ayant retrouvé le sourire, je n'ai pas le temps de dire "ouf!" que je le retrouve avec des plaies purulentes.

Alors quand je suis mélancolique, je soigne ma mélancolie, je soigne en préventif l'anxiété de mon chat, et ensuite je soigne son prurit cervico-facial, avec des anti-inflammatoires et des antibiotiques, du calme, et je le "chouchoute" comme il m'a "chouchoutée"...

Je sais que les chats se soignent eux-même par les plantes.
J'ai un balcon : j'aimerais bien pouvoir y faire pousser quelques simples que mon chat pourrait utiliser instinctivement pour se soigner contre ces désagréments. Oui, mais lesquels ?
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05/08/2012, 08h46
Bonjour,

Dans la rubrique Santé :
https://www.chatsdumonde.com/general/sante.html
il y a la section : "Médecines naturelles", avec quelques articles et coordonnées qui pourront t'être utiles, comme par exemple :
https://www.chatsdumonde.com/general...s-animaux.html
A bientôt
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05/08/2012, 11h02
Merci Surfy.
Vous avez bien raison d'avoir inscrit ce lien https://www.chatsdumonde.com/general...s-animaux.html où l'article met bien en garde contre les dangers potentiels de cette approche et où il est écrit :
"Connaître au moins les végétaux toxiques chez l'animal qu'on possède à la maison est indispensable pour les repérer rapidement".

C'est bien pourquoi je m'interroge.
J'ai lu sur "chats-du-monde" dans un message sur l'hyper attachement du chat, qu'un membre s'interrogeait sur la possibilité d'utiliser les Fleurs de Bach. Or, j'ai vu commercialisée en parapharmacie, une préparation destinée aux humains, délivrée en spray à mettre sur la langue, en cas d'état anxieux. En lisant l’intégralité de la composition, j'y ai trouvé du cognac ! L'éthanol a un effet anxiolytique pour le cerveau humain, c'est vrai, mais une chose est sûre : je n'exposerai pas mon chat Mallow aux risques d'une cirrhose !

En discutant autour de moi, j'ai appris l'existence d'un produit à base de phéromones, qui peut se présenter sous forme de diffuseur enfichable sur une prise électrique. Je l'ai commandé à la pharmacie de mon quartier et je l'aurai Lundi. Je ne sais pas encore ce que ça donnera.

Dans cette même pharmacie, j'ai acheté une lotion pour soigner les ulcères dermatologiques de mon chat, mais cette lotion contient de la cortisone. L'usage de la cortisone a long terme peut aussi avoir des effets secondaires préjudiciables à la Santé de "Mallow" et quand j'ai consulté les tarifs d'accompagnement de Naturopathie sur un autre site, j'ai été impressionnée.

A ma dernière visite chez le vétérinaire -là j'avais eu le temps d'y aller alors qu'une partie du visage de Mallow n'était encore que gonflée- celui-ci avait fait à Mallow une injection d'anti-inflammatoires et avait prescrit de plus des antibiotiques par voie orale au cas où l'ulcération n'aurait pu être enrayée -pour éviter une surinfection-, en plus de son traitement calmant par voie orale à base de thé vert (sous forme de comprimés que Mallow apprécie beaucoup d'ailleurs).

Mais les croquettes hypoallergéniques (qui ne sont peut-être en fait même pas nécessaires), les injections d'anti-inflammatoires, les antibiotiques, l'anxiolytique, ça fait des frais.
Et bien qu'il soit très gentil, les piqûres chez le vétérinaire et devoir avaler des comprimés ne sont pas des choses très agréables.

Tous ces traitements peuvent dégrader sa santé, à terme.

J'espère bien qu'il vive au moins quinze ans, mon "félinothérapeute" !
Je le trouve extraordinaire, même pour un chat, c'est dire...

Les plantes, c'est à moi d'en trouver la liste et les faire pousser sur mon balcon, si possible.

Pour la posologie, par contre, je pense que nous aurons besoin d'aide, lui et moi, pour acquérir les connaissances nécessaires.

Je n'ose pas prendre les avis d'une romancière ayant fait un best-seller en racontant la vie de chats vivant en clan pour argent comptant...

Parce que je n'ai pas non plus envie de payer "les yeux de la tête" des préparations phyto-thérapeutiques coûteuses à base de plantes qui poussent quasiment sous mon nez.
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05/08/2012, 11h03
Bon. Je vais suivre la piste que tu me donnes, de toutes façons.

Mais peut-être il y a-t-il parmi les membres de chats du monde des personnes qui vivent dans une maison avec jardin et qui ont pu observer à quelles plantes leurs chats s'intéressent en particulier, quand ils se baladent et ce qu'ils en font.
Pas d'éthologues des félins d'Europe vivant à l'état sauvage parmi vous pour me donner un coup de main ?

Pour ma part, bien que je me sente ridicule à promener un chat au bout d'une laisse, je vais aller me balader avec Mallow en forêt, et l'observer.

Je prendrai des photos des plantes en question, pour les identifier, et je regarderai ce qu'il en fait (mâchouiller, se rouler dessus, creuser au pied, etc...).

Je vais herboriser avec mon chat. Ça ne tente personne d'en faire autant de son côté ?
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08/08/2012, 22h02
Des nouvelles de mon "félinothérapeute", que je "chouchoute" donc du mieux que je peux, après que lui se soit occupé de me materner façon chat. Il a quatre zones d'eczéma, qui sont maintenant sèches, mais d'où son beau poil a disparu : à la jonction entre l'oreille droite et l'occiput, derrière l'oreille gauche, au-dessus de l’œil gauche et à la gorge, zone la plus étendue.
Je suis allée chercher le diffuseur à base d'analogue de synthèse de phéromones chez le pharmacien, et l'ai mise en place.
La lotion antibiotique et anti-inflammatoire à base de cortisone, j'ai un doute dessus : j'ai entendu Mallow tousser d'une toux grasse à quelques reprises, ce qui ne lui arrive jamais (son poil, très fin est fourni, est court). Quand j'en ai parlé au pharmacien, il a fait allusion à l'usage de la cortisone, avant de se reprendre quand je lui ai dit que c'était chez lui que j'avais acheté une lotion à base de cortisone, et m'a dit que mon chat était peut-être gêné par la quantité plus importante de poils qu'il avalait en ce moment en se léchant. Sur ce point, je me suis dit qu'il n'avait pas tort, et j'ai donc offert à mon chat une séance de brossage, que je lui fais doucement avec un peigne à double lame que j'ai trouvé dans une animalerie, assez étroit pour que je puisse même lui passer doucement entre les deux oreilles. Avec cet accessoire, j'ai réussi à faire des séances de brossage, pour Mallow et moi, une vraie partie de plaisir ! Mallow s'est donc prêté au brossage avec délectation, se frottant de lui-même au peigne à l'endroit où il a perdu le plus de poils.
Pour le diffuseur de phéromones, il faut attendre, mais il l'a reniflé sans inquiétude particulière, et même avec ce qui m'a semblé de l'intérêt.
Mallow n'a jamais fait de marquage urinaire, ni miaulé avec insistance à la porte pour sortir, raison pour laquelle je n'ai pas jugé indispensable de le faire opérer, d'autant que j'avais peur que ça ne lui change son caractère si charmant, et qu'il mange plus que son exercice journalier ne le justifiait. En plus, mon fils de 10 ans voyait ça d'un très mauvais œil.
Mallow ne se frotte pas tellement aux meubles et aux objets dans la maison : ce sont ses familiers, et surtout moi, qui attirent ce genre de comportement de sa part.
Y aurait-il un lien possible entre le fait qu'il soit entier et qu'il fasse un eczéma vraiment carabiné, en cette saison particulièrement (n'est-on pas proche de la mi-Août, où, selon la chanson, "il y a de la joie pour les matous") ?
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09/08/2012, 05h04
Conjectures, conjectures...
Et si c'était lié à la présence de pigeons sur mon balcon, et une manifestation d'allergie aux microbes qu'ils transportent ? Donc, par précaution, je lui ai administré également hier une pipette d'antipuces et antiparasites, pour son plus grand déplaisir. Ca va, il ne paraît pas "indigné" trop longtemps...

Et puis je vais continuer les séances de "peigne" pour l'aider à se débarrasser de ses vieux poils. Il prend des bains de soleil comme tout chat qui synthétise sa vitamine D, et se lèche donc pas mal les flancs en ce moment, parfaite occasion d'avaler en même temps des poussières de déjections de pigeons pleines de miasmes...

J'ai commencé le grand ménage du balcon, mais il ne me facilite pas la tâche : tout ce que je fais éveille chez lui un si grand intérêt...En clair, il a été perpétuellement dans mes pattes. C'est mignon dans l'intention, mais un peu gênant dans les faits.

Un peu inquiète de la force de son attachement à mon endroit, j'ai même imaginé adopter une femelle, que j'aurais fait opérer (je n'ai pas l'intention de fonder un élevage de chats). Mais peut-on faire opérer une femelle chat sans lui enlever les ovaires (sinon, il se prendrait des vestes à coup sûr, et n'en serait pas plus heureux, ni moi plus avancée) ? Et comment être sûrs qu'ils se plaisent ?
Je viens de lire sur un site conseillé sur un autre sujet concernant la dermite que ce pouvait être dû à un excès ou une insuffisance d'hormones sexuelles. Le chat de ma voisine est opéré et souffre de dermite de stress. Le mien ne l'est pas et souffre également de problèmes du même type.
Je n'ai pas fait opérer mon chat, et n'envisage pas cette solution tant qu'il ne fera aucun marquage urinaire ni ne réclamera à sortir pour satisfaire son instinct de reproduction.
"L'activité sexuelle des chats se déroule de la fin du printemps jusqu'au début de l'automne", mais c'est durant toute l'année que Mallow a ses dermites, et le lien avec moi et ce qui se passe à la maison, je l'ai établi.
Moi, ça ne me dérangerait pas d'avoir un couple de chats batifolant dans mon appartement, si c'est sans risque d'avoir des chatons et qu'ils sont contents de se tenir compagnie. Smiley
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