My Roommate is a cat (Dōkyonin wa Hiza, Tokidoki, Atama no Ue en japonais) est l’adaptation du manga éponyme écrit par Minatsuki, dessiné par Asa Futatsuya et publié à partir de 2015 – du moins en japonais, car il n’est pas traduit en français.
Réalisé par le studio Zero-G et diffusé en 2019 au Japon ainsi qu’en Occident via la plateforme de VOD Crunchyroll, cet anime en 12 épisodes suit de façon fidèle la trame du manga. Il évoque donc la rencontre de Subaru Mikazuki, un écrivain antisocial de 23 ans, avec Haru, un jeune chat de gouttière à la robe noir et blanc qu’il trouve alors qu’il se rend sur la tombe de ses parents. Il décide de l’adopter, mais la cohabitation entre ce jeune garçon habitué à vivre seul et ce chat au comportement souvent inattendu ne tarde pas à faire des étincelles.
Appartenant au genre dit « tranche de vie », My Roommate is a cat raconte le quotidien de ces deux protagonistes que tout oppose, mais qui peu à peu apprennent à se comprendre et à s’apprécier. S’il suit ainsi la formule très classique du buddy movie, cet anime présente néanmoins une certaine originalité sur la forme.
En effet, les événements de chaque épisode sont d’abord présentés depuis le point de vue de Subaru, puis depuis celui de Haru. Ainsi, alors que le comportement de ce dernier peut parfois sembler aberrant à son jeune maître, on constate qu’il trouve tout son sens dès lors qu’on voit les choses de son point de vue à lui. C’est d’autant plus vrai que même si Haru est un chat on ne peut plus normal et ne peut pas communiquer directement avec son maître, ses pensées sont exprimées oralement tout au long des différents épisodes.
À la différence de bien des animes insistant sur le caractère mystérieux et parfois même magique des chats, My Roommate is a cat suit donc une démarche plus pédagogique en tentant d’expliquer les différents comportements des félins et les quiproquos que ceux-ci peuvent engendrer. Les amoureux de la gent féline ont de grandes chances d’apprécier, mais une mise en garde s’impose : l’anime ne se prive pas de présenter les conditions de vie difficiles des chats errants, quitte parfois à montrer des scènes susceptibles de heurter les plus sensibles.
