Chat et pomme : bienfaits, risques et conseils

Compte tenu du nombre important de variétés de pomme qui existent à travers le monde, il n'est pas évident de parler de la composition nutritionnelle globale de ce fruit.

Néanmoins, on peut dire qu'il s'agit dans l'ensemble d'un fruit plutôt sucré, puisqu'elle contient aux alentours de 10% de glucides. Cela étant, il existe des pommes plutôt acidulées voire acides, comme la Granny Smith.

En plus de cela, elle possède une teneur en eau plutôt dans la norme pour un fruit : autour de 85% en moyenne. Cela n'empêche pas sa chair d'être ferme et craquante - bien plus que celle de la poire par exemple, qui contient pourtant globalement autant d'eau qu'elle.

Enfin, la pomme est riche en vitamine C, et renferme également d'autres vitamines ainsi que divers minéraux, mais généralement en petites quantités.

La pomme n'est pas un fruit toxique pour un chat : ce dernier peut donc en manger sans risquer de tomber gravement malade. Il pourrait d'ailleurs apprécier son goût légèrement acide.

Toutefois, il faut savoir que le célèbre adage selon lequel « une pomme soir et matin chasse le médecin » ne vaut pas vraiment pour lui. En effet, il s'agit d'un carnivore au sens strict du terme : il n'a pas besoin de manger des végétaux pour être en bonne santé, et ne les digère d'ailleurs pas forcément très bien. De toute façon, il trouve tout ce dont il a besoin dans les aliments carnés.

En résumé, il est possible de donner des pommes à son chat, mais ce n'est pas nécessaire ni même vraiment utile de le faire. Tant que cela reste occasionnel, il ne devrait pas y avoir de problème.

En revanche, mieux vaut éviter les préparations à base de pomme, qu'il s'agisse de compote ou d'autres desserts. En effet, même les moins sucrées contiennent généralement trop de sucres pour un petit félin : sans être toxiques, elles risquent fort de nuire à son régime, voire de favoriser la survenue d'un surpoids ou d'un diabète.

Même si la pomme n'est pas toxique pour un chat, mieux vaut se souvenir qu'il s'agit d'un fruit tout de même assez sucré pour lui. Par conséquent, le mieux est de ne pas lui en donner du tout.

Si toutefois il en raffole (ce qui n'est pas commun mais pas impossible non plus) et qu'on ne souhaite pas l'en priver totalement, il faut alors restreindre fortement les quantités, pour éviter tout risque de déséquilibre alimentaire. Concrètement, mieux vaut se limiter à un ou deux petits morceaux de pomme par semaine au maximum.

Cette quantité ne vaut toutefois que s'il est en bonne santé, que son alimentation est bien équilibrée par ailleurs, et que bien sûr il apprécie ce fruit. S'il n'aime pas en manger, ou s'il n'est pas au meilleur de sa forme (surpoids, diabète...), mieux vaut ne pas lui donner de pomme du tout.

La compote de pomme est probablement le type de compote le plus connu et consommé. Il s'agit en quelque sorte d'une grosse purée obtenue à l'aide de morceaux de pomme que l'on a fait cuire dans de l'eau puis que l'on a mixés. On peut y ajouter du sucre, ou la consommer telle quelle (donc sans sucre ajouté).

La compote de pomme n'est pas toxique pour un chat, en tout cas lorsqu'elle ne contient rien d'autre que des pommes et/ou du sucre. Ce n'est donc pas très grave s'il en mange : il pourrait ne pas bien la digérer, mais il ne risque pas de s'intoxiquer.

Pour autant, ce n'est pas spécialement une bonne chose de lui en donner, car elle contient tout de même beaucoup de sucre pour lui (même lorsqu'elle est allégée). Si vraiment il en raffole et qu'on ne souhaite pas l'en priver totalement, il faut que cela reste en toute petite quantité : pas plus d'une cuillère à café par semaine, voire moins s'il est déjà en surpoids.

Cela étant, ces conseils ne valent que dans le cas où il s'agit d'une compote de pomme nature, ou éventuellement avec de la vanille : si elle est aromatisée à la cannelle, elle est alors dangereuse pour un chat, et ne doit pas lui être donnée.

Autant il n'est pas trop problématique de laisser un chat manger de la pomme, autant il est préférable de se contenter uniquement de la chair : le trognon, les pépins, et même la peau, doivent au préalable être retirés.

En effet, ils sont globalement trop rigides pour être faciles à digérer par le tube digestif d'un carnivore comme le chat. Ils risqueraient par conséquent de gêner le transit digestif, voire de le bloquer en provoquant une occlusion intestinale. Comme leur intérêt nutritif est de toute façon limité - encore plus pour les félins que pour les humains -, mieux vaut s'en passer totalement : cela limite les risques d'accident.