
Qu’il s’agisse d’un jardin ou d’un terrain qu’on exploite à des fins commerciales, nul n’est obligé d’accepter la présence sur sa propriété d’un chat en particulier ou de chats en général, qu’il(s) soi(en)t errant(s) ou appartienne(nt) à un tiers.
Comme un dialogique est bien sûr impossible, il est nécessaire de recourir à d’autres solutions. Pour autant, la violence n’est nullement nécessaire : il existe différents moyens de parvenir à ses fins sans y avoir recours.
Pourquoi est-il parfois nécessaire de tenir la gent féline à l’écart ? Dans quelle mesure la loi encadre-t-elle ce qu’il est alors possible de faire ? Quelles sont les solutions les plus efficaces et celles qui ne fonctionnent pas du tout ?
Une personne allergique ou souffrant d’ailurophobie (la peur des chats) a évidemment de bonnes raisons de vouloir tenir les petits félins à l’écart. Toutefois, c’est loin d’être le seul cas de figure où cela est pertinent, car ces derniers peuvent représenter de véritables nuisances, voire occasionner des dégâts conséquents.
Tout propriétaire de chat sait bien à quel point les petits félins sont susceptibles d’abîmer toutes sortes de choses avec leurs griffes – que ce soit à l’intérieur du domicile ou au dehors.
Dans le cas d’un jardin, ils peuvent s’en prendre par exemple aux fauteuils et coussins, aux bâches, aux parasols, aux stores, au linge qui sèche, mais aussi aux plantes et aux arbres, sur lesquels ils sont susceptibles de vouloir grimper et/ou se faire les griffes.
Dans une exploitation commerciale, par exemple une ferme, ils peuvent facilement abîmer les bottes de paille, les filets, les outils…
Enfin, les chats n’hésitent pas non plus à fouiller dans les poubelles. Si celles-ci sont accessibles, ils risquent donc de répandre des ordures en cherchant de la nourriture, voire de les renverser.
Que l’on soit un simple jardinier du dimanche ou un exploitant agricole, il est judicieux d’empêcher les chats d’accéder à ses cultures. En effet, même s’il s’agit d’animaux carnivores, ils pourraient mâchouiller des plantes, voire manger des fruits ou des légumes, que ce soit pour se purger ou par simple curiosité.
Ils sont susceptibles également de piétiner les semis, de déraciner les jeunes pousses ou encore d’abîmer les plates-bandes.
On en parle moins souvent que celles des chiens, mais les déjections des chats sont aussi parfois un problème conséquent. En effet, au-delà de la nuisance olfactive et esthétique, elles peuvent représenter un vrai risque sanitaire en contaminant les sols et les cultures, avec à la clef un risque de transmission de maladies parasitaires – par exemple la toxoplasmose, potentiellement dangereuse pour le fœtus des femmes enceintes.
Par ailleurs, un chat errant ou mal entretenu peut être porteur de puces, de tiques ou de vers intestinaux et les transmettre aux humains ou aux autres animaux avec lesquels il est en contact.
Les humains ne sont pas les seuls capables de faire du tapage : il en va de même notamment des chats.
En particulier, un petit félin en période de rut qui se met à miauler peut être tout aussi dérangeant qu’un voisin mettant la musique un peu trop fort – a fortiori si c’est en pleine nuit.
Les bagarres de chats ne sont pas non plus des joutes silencieuses, et peuvent s’avérer elles aussi très dérangeantes - surtout si elles se répètent.
Prédateurs par nature, les chats ont tôt fait de s’en prendre aux petits animaux qu’ils croisent leur route.
Par conséquent, si l’on possède par exemple un lapin, un cochon d’Inde, un hamster ou tout autre rongeur, il est judicieux de chercher à tenir à l’écart les représentants de la gent féline.
C’est aussi pertinent potentiellement si l’on a un chien de petite taille, car un chat hardi pourrait s’en prendre à lui.
Enfin, si l’on possède soi-même un petit félin, on n’a pas forcément envie qu’il se retrouve impliqué dans des conflits avec des congénères, a fortiori si on sait qu’il y en a dans les parages qui sont particulièrement bagarreurs.
Les chats les plus téméraires n’hésitent pas à pénétrer dans toutes sortes d’endroits pour y voler de la nourriture : un domicile, une ferme, un poulailler, un magasin, un restaurant…
C’est évidemment quelque chose que l’on peut vouloir éviter, a fortiori si l’on gère un établissement servant à manger : la présence de petits félins pourrait faire peur à la clientèle et nuire à la réputation du lieu.
Lorsque les nuisances (voire les dégâts matériels et financiers) causés par un ou des chat(s) sont importantes, certaines personnes peuvent être tentées d’envisager une solution radicale : éliminer la source du problème, par exemple en utilisant du poison.
Toutefois, une immense majorité des pays possèdent des lois plus ou moins développées (et appliquées) destinées à protéger les animaux contre les actes de cruauté, notamment en interdisant d’éliminer - ou de chercher à éliminer - un chat, qu’il appartienne à un tiers ou qu’il s’agisse d’un animal errant.
C’est le cas notamment en France, en Belgique, en Suisse et au Canada : tout contrevenant s’y expose d’ailleurs non seulement à une amende conséquente, mais aussi à une peine de prison ferme.
Ainsi, en France, le meurtre d’un chat (ou de tout autre animal de compagnie) est passible de cinq ans d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende.
En Belgique, les peines prévues diffèrent d’une région à l’autre. C’est en Wallonie qu’elles sont les plus élevées : entre dix et quinze ans de réclusion criminelle, plus une amende pouvant aller de 50 euros à 10 millions d’euros. En Flandre, ce crime est passible de huit jours à cinq ans de prison et de 52 euros à 100.000 euros d’amende. Enfin, à Bruxelles-Capitale, un juge peut infliger une amende dont le montant maximum est de 100.000 euros, ainsi qu’une peine de prison ferme. La loi ne fixe pas de durée maximale pour cette dernière.
En Suisse, l’élimination d’un chat (et plus généralement de tout animal de compagnie) est aussi fortement punie – du moins dans les textes. En effet, le coupable peut se voir infliger jusqu’à trois ans de prison, en plus d’une amende dont le montant n’est pas défini par la loi.
Enfin, le Canada, pour sa part, sanctionne ce crime par une incarcération pouvant aller jusqu’à cinq ans et une amende de 10.000 dollars, en cas de poursuites à l’échelon fédéral. Toutefois, ces dernières peuvent aussi être initiées au niveau provincial : dans le cas du Québec, la sanction financière peut aller jusqu’à 250.000 dollars.
Avant d’envisager différentes solutions pour repousser soi-même un chat qu’on trouve un peu trop envahissant, il est potentiellement judicieux de se tourner vers son propriétaire s’il appartient à un voisin, ou aux autorités compétentes s’il est errant.
Le concept de propriété privée échappe évidemment à un chat, mais il ne saurait en aller de même pour son maître. En effet, sa responsabilité peut être engagée en cas de trouble causé par son animal – par exemple des dégâts matériels.
Par conséquent, un propriétaire conscient de ce risque pourrait décider de ne plus laisser son animal vagabonder librement – a fortiori si on lui fait part de dommages occasionnés par ce dernier.
Par ailleurs, si l’on doit effectuer des travaux sur sa propriété pour la protéger des chats du voisinage, il est possible de demander une contribution financière aux propriétaires de ces derniers.
Si l’on est importuné par des chats errants, voire si on subit des dégâts dont ils sont à l’origine, c’est à la mairie qu’il faut signaler le problème.
Elle peut alors demander à une fourrière ou une association de protection des animaux de les recueillir, voire mettre en place ou renforcer un programme de stérilisation si la croissance de la population féline locale est devenue incontrôlable.
Il existe plusieurs moyens efficaces d’éloigner un ou des représentant(s) de la gent féline sans recourir à la violence : un répulsif végétal et olfactif, un jet d’eau répulsif, un dispositif à ultrasons ou encore une texture désagréable.
Les capacités athlétiques des petits félins leur permettent de franchir facilement des murets, clôtures et autres obstacles physiques qui se dressent sur leur route, mais il est possible de placer des barrières naturelles dont ils préfèrent rester à l’écart.
En particulier, il existe des plantes dont les chats détestent l’odeur : c’est le cas notamment de la lavande, le romarin, la citronnelle ou encore le coleus canina, d’ailleurs surnommée « la plante anti-chat ». On peut donc en disposer dans ou en bordure d’un endroit dont on ne souhaite pas qu’ils s’approchent.
Parmi les odeurs que les chats détestent figurent aussi celles des agrumes, du vinaigre blanc, du poivre moulu et de la moutarde. Il est donc également possible d’employer à ces substances, mais après les avoir préalablement diluées dans l’eau car elles sont trop puissantes (et donc potentiellement dangereuses) sous leur forme pure.
C’est particulièrement vrai pour les agrumes, qui peuvent être toxiques pour un chat (ainsi que pour un chien) lorsqu’ils sont sous la forme de produits très concentrés – par exemple des huiles essentielles. Quant au vinaigre, il risque d’irriter les voies respiratoires d’un petit félin.
Le poivre et la moutarde sont moins dangereux, mais peuvent être irritants pour les yeux d’un animal s’ils sont trop concentrés. Il est aussi déconseillé de les utiliser sous forme de poudre, car ils pourraient endommager ses voies nasales et bronchiques en cas d’inhalation.
Comme les chats n’aiment pas être mouillés, un jet d’eau répulsif peut être un moyen efficace de leur interdire l’accès à une partie d’un terrain - par exemple un potager ou un poulailler. Ce n’est cependant pas une solution miracle.
Un jet d’eau répulsif est similaire à un arroseur automatique, si ce n’est qu’il ne sert pas vraiment à arroser une pelouse ou des plantes. En effet, il est conçu spécifiquement pour repousser les animaux qui ne sont pas les bienvenus - notamment les chats.
Pour cela, il est doté d’un capteur à infrarouges capable de percevoir les mouvements sur une distance généralement située entre 10 et 30 mètres. Évidemment, plus l’appareil est sophistiqué, plus ledit capteur est réactif. En revanche, les appareils bas de gamme ne détectent pas forcément un chat de petite taille ou qui se déplace très vite. L’angle de détection varie aussi fortement selon les modèles : il se limite généralement à environ 120 degrés pour ceux qui sont d’entrée de gamme, mais couvre 360 degrés pour les plus sophistiqués.
Par ailleurs, en plus du jet qui s’active lorsque l’appareil détecte qu’une créature quelconque entre dans le périmètre défendu, certains modèles émettent en même temps un bruit sec ou un sifflement, afin de surprendre encore davantage l’animal et lui passer l’envie de revenir.
Qu’il intègre ou non cette fonctionnalité, un jet d’eau répulsif n’est normalement pas énergivore : il est généralement alimenté soit par de simples piles AA (qui durent alors plusieurs semaines, voire plusieurs mois), soit par une batterie rechargeable. Il existe aussi des modèles qui se branchent sur secteur, mais encore faut-il qu’il y ait une prise de courant suffisamment proche ou investir dans une grande rallonge électrique.
Un jet d’eau répulsif contre les chats et autres animaux coûte généralement autour d’une quarantaine d’euros. Toutefois, les plus sophistiqués voient leur prix dépasser la centaine d’euros.
Un jet d’eau répulsif s’avère souvent efficace, mais ce type de dispositif a cependant des limites.
En premier lieu, il est impossible d’enregistrer le profil d’un animal dans le système pour que son passage n'active pas l'appareil. Cela signifie que si l’on possède un animal, on ne peut empêcher le jet d’eau de se déclencher s’il pénètre dans le périmètre sécurisé.
Par ailleurs, il peut arriver que le dispositif de détection ne soit pas des plus clairvoyants, et donc que le jet se déclenche au passage d’une personne.
Ce dernier peut en outre conduire à mouiller trop fréquemment une zone - par exemple un chemin de terre qui de ce fait finit par devenir boueux, ou bien des plantes qui souffrent d’être autant arrosées.
Par ailleurs, l’effet dissuasif ne fonctionne pas sur tous les chats. Certains sont indifférents au jet d’eau ou finissent par s’y habituer.
En outre, il peut arriver qu’un petit félin soit si rapide et agile qu’il parvient à éviter d'être mouillé. C’est d’autant plus vrai que la portée du jet ne dépasse généralement pas une dizaine de mètres.
Sa portée limitée implique d’ailleurs qu’il est impossible de protéger une vaste zone avec un seul appareil. Il est certes possible d’en acquérir plusieurs, mais cela peut représenter un budget conséquent – a fortiori en comparaison de certaines autres solutions pour tenir les chats éloignés.
Enfin, il faut avoir en tête qu’il n’est pas possible de recourir à un jet d’eau répulsif quand les températures sont basses au point que l’eau risquerait de geler. Si on habite dans un endroit froid, cela implique que cet objet est en réalité inutilisable une partie de l’année.
L’ouïe des chats étant particulièrement fine, ils sont capables de percevoir des sons dont la fréquence est supérieure à 20 kHz, et qui sont donc en principe inaudibles par les êtres humains.
Un répulsif à ultrasons exploite justement cette particularité, en émettant de tels sons. Ces derniers sont désagréables pour les représentants de la gent féline, et les font donc fuir.
Comme un jet d’eau répulsif, un dispositif à ultrasons est doté de capteurs infrarouges qui détectent la présence ou les mouvements dans un périmètre qui va généralement de 5 à 15 mètres. Lorsqu’un indésirable est repéré, il émet de manière intermittente un son dont la fréquence est située entre 20 et 45 kHz.
Sur certains modèles, celui-ci est accompagné d’un flash lumineux : l’objectif est de multiplier les stimuli négatifs pour faire passer un moment désagréable à l’intéressé, de sorte qu’il fasse marche arrière et n’ait guère envie de revenir.
Pour autant, il ne saurait être question de le faire souffrir : les ultrasons sont indolores pour les chats tant qu’ils ne dépassent pas les 100 décibels ne sont pas émis en continu. C’est un point à vérifier lors de l’achat, car certains modèles bas de gamme ne respectent pas ces règles : ils sont bien sûr à proscrire.
En tout cas, cette option a l’avantage d’être plus économique qu’un jet d’eau répulsif, puisqu’un appareil de qualité ne coûte normalement pas plus d’une vingtaine d’euros. En outre, la plupart des modèles sont alimentés par une simple batterie solaire - ce qui n’est pas probablement pas la meilleure option si on habite à un endroit peu ensoleillé.
À l’instar des jets d’eau répulsifs, les dispositifs à ultrasons ne sont pas une solution miracle.
En premier lieu, un chat dont l’ouïe est très dégradée (du fait de son âge ou d’un problème de santé) a de grandes chances de ne pas entendre les sons émis.
Par ailleurs, certains petits félins parviennent à s’habituer très vite à ces derniers.
En outre, un tel appareil peut, lorsqu’il s’active, gêner un animal qui n’est pas celui qu’on cherche à éloigner mais qui a la malchance de se trouver dans les parages à ce moment-là et perçoit lui aussi les ultrasons : un chat, un chien, un rongeur, une chauve-souris... En effet, il ne permet pas de cibler uniquement un ou des chat(s) en particulier. Un enfant peut même être importuné, car l’ouïe des plus jeunes est généralement plus fine que celle des adultes.
Les coussinets des chats sont des zones riches en terminaisons nerveuses, et de ce fait très sensibles. Cela explique qu’ils n’aiment pas mettre les pattes sur les textures instables, piquantes, collantes ou bruyantes.
Cette caractéristique physiologique peut être utile pour empêcher un petit félin (ou les petits félins en général) d’accéder à certains espaces ou de franchir certains obstacles. On peut utiliser en particulier du gravier ou des cailloux anguleux, du paillis rugueux, un tapis à picots, des feuilles d’aluminium, du film plastique ou un grillage au sol.
Le gravier et les cailloux anguleux sont particulièrement inconfortables pour les coussinets d’un chat.
Lorsqu’on en dépose par exemple autour de plantations, dans des bacs à fleurs ou le long de clôtures, ils s’avèrent donc généralement efficaces pour les protéger.
En jardinage et en agriculture, le paillis est une couche de matériau qu’on pose sur le sol pour le protéger contre les dégradations, notamment celles causées par les animaux.
En l’occurrence, les matériaux rugueux comme les copeaux de bois, les écorces de pin, les coquilles de noix et les noisettes broyées sont particulièrement efficaces contre les chats, car leur contact avec les coussinets s'avère déplaisant pour ces derniers. Ils ont en outre tendance à faire du bruit lorsqu’on marche dessus, ce qui est également désagréable pour eux.
Disposer un tel matériau s’avère donc très efficace pour interdire l’accès à un potager ou à des massifs de fleurs. On peut aussi en mettre par exemple sur un rebord de fenêtres ou un muret sur lequel on ne veut pas qu’un représentant de la gent féline s’invite.
Un tapis à picots est le plus souvent utilisé pour empêcher les pigeons de se poser sur un rebord, mais cet objet peut aussi s’avérer très efficace contre les chats. Il suffit de l’installer sur le muret, la jardinière ou encore le rebord de fenêtre sur lequel on veut éviter qu’ils ne montent.
Un tel objet n’est généralement pas aussi discret et esthétique que du paillis ou des graviers, mais il est plus efficace. Il est le plus couramment vendu soit en rouleaux de 30x200 cm ou 30x400 cm, soit en lots de 12, 15 ou 20 petits tapis de 15x25 cm. Le prix au mètre carré se situe entre 25 et 55 euros.
Les feuilles d’aluminium et les films plastiques sont désagréables pour les chats, car ils ont tendance à se froisser lorsqu’on marche dessus. En outre, les représentants de la gent féline n’aiment pas le bruit qu’ils ont tendance à faire en se froissant. Ces matériaux peuvent donc s’avérer efficaces pour repousser les chats.
Ils ont toutefois l’inconvénient de ne pas être très esthétiques. Mais surtout, c’est une solution peu durable, car ils ont tendance à glisser et à se déchirer.
Un grillage souple placé sur du semis ou enterré empêche les chats de se déplacer facilement, mais aussi de gratter, voire creuser la terre. En effet, non seulement le sol est alors trop instable pour eux, mais en plus la différence entre la texture du grillage et celle de la terre est désagréable pour leurs coussinets.
On trouve dans le commerce toutes sortes de grillages dont le maillage est plus ou moins fin. Pour éviter qu’un chat ne puisse glisser ses pattes à travers, mieux vaut privilégier un modèle dans lequel ses dimensions se situent entre 10x10 mm et 20x20 mm.
Quoi qu’il en soit, le grillage est généralement vendu en rouleau et le prix varie en fonction du type de matériau, mais il faut normalement compter entre 5 et 15 euros le mètre carré.
Certaines personnes ont recours à des méthodes pour le moins farfelues afin de tenir à l’écart un chat en particulier ou les chats en général sans pour autant lui(leur) faire mal.
L’une d’entre elles est de placer des concombres ou des courgettes pour faire croire à la présence de serpents. Or, les vidéos virales qui pullulent sur la toile montrant un chat ayant peur d’un concombre ou d’une courgette induisent en erreur : en réalité, c’est l’apparition soudaine d’un objet inattendu qui effraie l’animal, et non le fait que ces légumes ressemblent à un de leurs prédateurs naturels.
De même, poser ou suspendre des bouteilles d’eau transparentes ou des CD pour refléter les rayons du soleil n’a aucun effet sur les chats.
Enfin, ces derniers ne sont pas des oiseaux. Par conséquent, un objet en plastique ou une pancarte ayant la forme d’un chien, d’un serpent ou d’un aigle ne saurait être utilisé comme épouvantail afin de les dissuader d’approcher.
Il existe toutes sortes de raisons valables qui font qu’on peut être amené à vouloir tenir éloigné un chat en particulier, ou bien les chats en général. Un grand nombre de dispositifs sont alors envisageables, mais le succès n’est jamais garanti. Par exemple, un jet d’eau, des ultrasons ou certaines textures désagréables parviennent à faire rebrousser chemin à certains petits félins, mais d’autres en revanche parviennent à s’accommoder de ces désagréments. Il ne faut donc pas hésiter à essayer une autre méthode si la première mise en place ne donne pas les résultats escomptés, voire à en combiner plusieurs.
En revanche, toute solution violente - voire léthale – est évidemment à proscrire. En effet, au-delà de l’aspect éthique, toute personne cherchant faire souffrir voire carrément éliminer un chat s’expose à des poursuites judiciaires, avec à la clef potentiellement une forte amende et/ou une peine de prison.
Bonsoir tout le monde, Le chat de mon voisin a encore escaladé le grillage mon jardin et a attaqué ma chatte...