À Berne, les locataires du lotissement de Fröschmatt doivent s’engager à maintenir leur chat à l’intérieur de leur logement avant d’y emménager. Cette mesure a été prise pour protéger la biodiversité dans un périmètre spécialement aménagé pour accueillir une petite faune composée de lézards, oiseaux, papillons et hérissons. Cela fonctionne bien, puisque 77 espèces animales sont déjà recensées. Selon une étude de l’Université de Zurich publiée en 2011, les chats seraient responsables de la disparition de 300 000 oiseaux, chaque printemps en Suisse.
Stéphane Crausaz, membre de la Société Vaudoise de la Protection des Animaux, n’est pas contre cette mesure, du moment qu’elle concerne des habitations situées à proximité de biotopes protégés. Mais il préférerait le marquage électronique obligatoire, la stérilisation ou la limitation du nombre de chats à un ou deux par foyer.
Selon Helen Sandmeier, membre de la Protection Suisse des Animaux, les chats ne sont pas faits pour vivre enfermés et ils ne sont pas les seuls responsables de la disparition de la petite faune des jardins. Les produits chimiques, le bétonnage, les jardins trop artificiels et inhospitaliers pour ces espèces animales sont bien plus responsables de leur disparition que les chats. Elle met également en avant la reproduction incontrôlée des félins, à laquelle la stérilisation est la seule réponse.
Le projet développé dans ce lotissement de Berne a valeur de test et pourrait être étendu à d’autres habitations de la ville.
Bonjour à tou(te)s! J'ai 28 ans, vis à Yverdon-les-Bains (Suisse, canton de Vaud) et j'héberge un matou de 4...