Le romarin est-il toxique pour un chat ?

Le romarin, une plante non toxique pour les chats

Facile à cultiver

 

Appartenant à la même famille que le thym et la lavande, le romarin est un arbrisseau présent depuis des lustres sur le pourtour méditerranéen. Il est apprécié pour ses feuilles, utilisées pour aromatiser diverses préparations culinaires, ainsi que pour ses fleurs odorantes, dont on fait couramment des parfums ainsi que du miel.

 

Le romarin n'est pas toxique pour un chat. On peut donc en faire pousser chez soi si l'on possède un petit félin à la maison, mais sa présence n'est pas non plus totalement sans risques. En effet, lorsqu'il est en fleurs, il est couramment pris d'assaut par les abeilles et bourdons : il est alors possible que le petit félin se passe piquer.

Comment cultiver le romarin ?

Le romarin est une plante facile à cultiver, car il demande très peu d'entretien au quotidien.

 

Sans grande surprise compte tenu de ses origines géographiques, le romarin n'est pas gêné par la chaleur et le soleil, au contraire : il en a besoin d'une bonne dose pour réussir sa croissance. Même la sécheresse estivale, qui fait pourtant souffrir nombre de plantes, ne semble pas avoir raison de lui - du moins dans une certaine mesure, évidemment. Un emplacement très ensoleillé, dans un sol chaud, est idéal pour lui.

 

Par contre, il a horreur des excès d'humidité : le pire à faire serait donc de l'arroser alors qu'il n'en a pas besoin, ou de le planter dans une terre ayant tendance à retenir l'eau. Il est donc important de choisir un sol bien drainé, quitte à y ajouter par exemple des billes d'argile pour faciliter l'écoulement de l'eau. Pour ce qui est de l'arrosage, le mieux est de se contenter d'une fois toutes les quelques semaines, même pendant l'été.

Quelle est la durée de vie du romarin ?

Le romarin est un arbrisseau plutôt robuste et résistant : lorsqu'il se trouve dans un environnement adapté à ses besoins, il peut vivre jusqu'à 20 ans, voire même davantage.

 

Cela étant, dans le cas général, mieux vaut plutôt tabler sur 10 à 15 ans, ce qui est déjà beaucoup pour une plante herbacée.

Les précautions avec le romarin pour les chats

Sans grande surprise, le romarin fait partie des plantes dites mellifères, c'est-à-dire qui attirent naturellement les abeilles. Il en va d'ailleurs de même de beaucoup d'autres plantes odorantes, comme le thym, la sauge, la lavande... D'ailleurs, on en fait couramment du miel, notamment dans le pourtour méditerranéen. Or, un chat peut être tenté d'essayer d'attraper une abeille en la voyant butiner, et ainsi se faire piquer. Une attention particulière est donc de mise pendant la floraison si l'on possède un petit félin, de manière à être capable d'agir rapidement s'il se fait piquer en se montrant un peu trop imprudent.

 

Par contre, autant le romarin plaît beaucoup aux abeilles, autant il fait partie des plantes qui repoussent les chats. En effet, sa puissante odeur est trop forte pour le nez développé d'un petit félin, et risque de l'incommoder. Si l'on souhaite cultiver du romarin chez soi, il faut donc veiller à le placer à un endroit qui ne pose pas problème en la matière.

Mise en garde

Les propos et conseils formulés ici ne remplacent pas l'expertise d'un professionnel, d'autant que chaque chat est unique. En cas de besoin ou de doute, il convient donc de se tourner vers un vétérinaire.
Dernière modification : 09/02/2023.

Sommaire de l'article

  1. Page 1 : Liste des plantes
  2. Page 2 : L'areca
  3. Page 3 : Le bambou
  4. Page 4 : Le basilic
  5. Page 5 : Le bougainvillier
  6. Page 6 : Le cactus de Noël
  7. Page 7 : La coriandre
  8. Page 8 : Le fuchsia
  9. Page 9 : L'hibiscus
  10. Page 10 : Le kentia
  11. Page 11 : Le maranta
  12. Page 12 : La mélisse
  13. Page 13 : La menthe
  14. Page 14 : L'orchidée
  15. Page 15 : Le palmier
  16. Page 16 : La passiflore
  17. Page 17 : Le persil
  18. Page 18 : La plante araignée
  19. Page 19 : Le plumbago
  20. Page 20 : Le romarin
  21. Page 21 : La rose
  22. Page 22 : La sauge
  23. Page 23 : Le thym
  24. Page 24 : La violette