Les chats, tout comme les humains, peuvent tomber malades. Si ce n'est jamais un moment agréable, que ce soit pour l'animal ou pour son maître, certains comportements peuvent faciliter le diagnostic, l'examen et le soin du chat.
Il est également important de se rendre compte que le comportement du maître et l'environnement humain dans lequel évolue le chat ont un impact considérable sur sa santé.
Votre compagnon a l'air mal en point ? C'est un message : quelque chose ne va pas. Sa mine abattue, son manque d'entrain à faire une promenade, sa gamelle qui ne l'attire plus ou ses jouets qui le laissent indifférent sont déjà des signes de malaise manifeste.
Mais s'il ne se lève plus, cherche à s'isoler, est agité, halète fortement, geint, boîte, titube, s'essouffle vite, boit d'avantage, tousse, crache, vomit, à la diarrhée ou a du mal à éliminer, vous devez vous alerter, car ce sont des comportements qui signalent un inconfort ou une douleur.
Il ne faut pour autant pas se précipiter chez le vétérinaire au moindre gémissement, mais faire preuve de calme et de discernement, et répondre promptement s'il y a une urgence, ou au contraire prendre le temps d'examiner la situation.
On peut se sentir facilement démuni face à la maladie de son animal, un peu comme ces parents face à leur bébé malade, incapables d'expliquer ni son mal, ni son ressenti. Et il est parfois difficile de faire la part des choses devant le changement remarqué : est-ce le signe annonciateur d'une maladie grave, ou n'est-ce qu'un malaise passager ?
Les vétérinaires conseillent d'avoir le réflexe de prendre la température du chien et du chat s'il semble mal en point, les normales se situant autour de 38,5°C. En dessous de 37,5°C et au-dessus de 39,5°C, il est fortement conseillé de faire examiner l'animal au plus vite.
En outre, savoir repérer certains symptômes pourra permettre au vétérinaire d'établir un diagnostic plus rapide :
Les visites chez le vétérinaire ne sont généralement pas des moments appréciés par nos compagnons. Difficile en effet pour eux de comprendre le sens d'interventions médicales parfois douloureuses et de réaliser que ces soins parfois déplaisants sont pour leur bien. Ils sont donc généralement peu coopératifs, et on les comprend : ils peuvent être attachés, muselés, immobilisés sur une table, piqués ou encore examinés et traités par divers instruments ou produits insérés à certains endroits de leur corps. Des moments difficiles à passer, comme c'est aussi le cas chez les êtres humains, qui ont pourtant eux la capacité de comprendre ces nécessités.
Les animaux, eux, vivent cela comme une atteinte à leur intégrité physique et à leur bien-être. C'est pourquoi, les habituer à quelques manipulations dès leur plus jeune âge leur permettra de mieux tolérer les soins et de mieux vivre ces passages obligés (vaccinations, détartrage des dents...) dans ce lieu aux odeurs fortes et non familières.
En effet, ces apprentissages éviteront au mieux une détresse émotive : monter sur la table d'examen, être manipulé et inspecté, porter sa muselière ne seront pas forcément promesses de tourments, mais plutôt des gestes anodins ou de bienveillance.
L'idéal est de familiariser son animal très tôt à être touché et brossé par différentes personnes. On le caresse doucement, d'abord debout, puis couché. Il faut obtenir son calme en lui parlant d'une voix enjouée, en prenant garde de ne pas lui faire vivre négativement tout contrôle régulier des yeux, oreilles, dents, pattes...
On peut commencer d'abord avec l'animal à terre, puis sur une table, et le féliciter de sa docilité par une petite friandise.
Pour familiariser le chiot avec sa muselière, l'idéal est de s'y prendre très tôt, en la banalisant et en gratifiant l'animal par une muselière placée au fond de cet accessoire. On peut s'y prendre de la même manière avec un adulte, en la lui faisant porter de courts instants, sans raison ou en jouant avec lui, en le caressant.
Pour que la cage de transport soit plus attirante pour l'animal, on peut l'habituer de manière ludique à y entrer, y rester et en sortir, par exemple en jouant avec lui. Il est aussi possible de la laisser ouverte près de son lieu de couchage, pour qu'il la découvre par lui-même : elle n'est ainsi plus associée d'avance à un moment désagréable.
Dans la mesure du possible, il est idéal que la voiture ne soit pas simplement réservée aux visites chez le vétérinaire. Elle peut aussi être synonyme de promenade. Mais cela est malheureusement plus compliqué pour certains gros chiens sortant peu en balade loin de la maison, ou pour les chats. Ces animaux peuvent alors reconnaître le transport en voiture comme signe annonciateur de misère.
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