THUIR (66) Prolifération féline au centre psy : chat suffit !

25/11/2010

Les chats se trouvent bien au centre Grégory de la ville. Il est vrai qu'ils peuvent profiter d'un espace de 30 ha sans prédateur et de la nourriture dispensée ça et là par le personnel. Mais cette situation de prolifération de chats (on en aurait dénombré près de 70) préoccupe les responsables de l'hôpital. « La présence des chats, assure Philippe Banyols le directeur, ne me gène pas en soi, mais il faut savoir que ces animaux peuvent être vecteurs de certaines maladies et de puces, ce qui n'est pas sans poser des risques sanitaires éventuels. Il fallait que nous fassions quelque chose, c'est pourquoi nous nous sommes rapprochés d'une association qui a fait ses preuves dans ce domaine à savoir SOS chats de l'hôpital de Perpignan ».

Cette association intervient en effet depuis trois ans sur le site perpignanais et a considérablement réduit le nombre de chats ayant élu domicile à l'hôpital. De deux cents matous, on est passé à vingt-cinq. La méthode consiste à attraper les animaux, les identifier, les vermifuger, les tatouer et surtout les stériliser. Ensuite les chats retrouvent leur liberté sur le site mais ne peuvent plus procréer et leur nombre diminue. La même méthode sera appliquée dans la commune grâce au travail des bénévoles de l'association, épaulés par le personnel hospitalier qui le désirerait. Si les adultes seront réintégrés, les chatons seront confiés à qui veut bien les adopter.

Une action qui doit s'inscrire dans la durée. « Nous implanterons aussi des petites cabanes refuges pour les chats, assure une des responsables de l'association, afin de les éloigner des secteurs médicalisés et de pouvoir aussi constater leur évolution et leur état sanitaire ».

Les amis des animaux sont rassurés, les chats de l'hôpital ne seront pas livrés à la fourrière.