Perpignan. "Comme au Moyen Age on n'aime pas les chat

07/12/2009


Mme Marie-Louise Calvet, d'Osséja, dénonce.
Devrons-nous écrire la phrase ci-dessus dans tous les villages de Cerdagne ? A Err, chemin de Llivia, alors que l'APCC (Association de protection animale de Cerdagne-Capcir) avait commencé une campagne de stérilisation des chats abandonnés, avec l'accord de la municipalité, pour diminuer leur nombre de façon non-violente comme le souhaite le ministère de l'Agriculture, on a empoisonné, fin juillet, une chatte et son chaton, et un autre chaton a été ébouillanté. Nous apprenons des horreurs de plus en plus croissantes sur ces êtres innocents et sans défense. Sommes-nous dans un pays civilisé ? Veut-on détruire tous les chats ? Les chats, pas plus que les chiens, ne transmettent de maladie mortelle. S'il n'y a plus de chats, les rats vont proliférer, et eux portent la peste... comme au Moyen Age. A Dorres, ce sont des chatons arrachés à leur mère, qui sont abandonnés à une mort lente : huit ont été retrouvés dans un groupe de "chats libres" : un seul a pu être sauvé. Pourtant, il existe des moyens de contraception, hors la stérilisation. Le code pénal prévoit pourtant des peines assez lourdes. Deux plaintes ont été déposées à la suite de ces agissements barbares. Il semble que depuis deux ans que la cruauté se banalise sur les animaux mais les défenseurs deviennent de plus en plus intransigeants et sont soutenus par les fondations nationales.