Faire le deuil de son chat : étapes, durée et conseils

Un chat avec des ailes d'ange assis sur des nuages

Même si l'espérance de vie du chat a nettement augmenté ces dernières décennies grâce notamment aux progrès de la médecine vétérinaire, elle demeure très courte comparé à celle de l'être humain : entre 15 et 20 ans seulement. Par conséquent, à moins d'être déjà soi-même âgé, il y a de grandes chances que l'on soit un jour confronté au décès de son petit félin.


Même si on peut s'y préparer, la séparation est toujours difficile. Une phase de deuil est alors nécessaire pour dompter son chagrin et réussir à passer outre.


Quelles sont les différentes étapes du deuil à la suite de la mort d'un chat ? Combien de temps dure-t-il ? Quels conseils peut-on suivre pour aller mieux ? Comment réagir si l'on ne parvient pas à faire son deuil ?

Qu'est-ce que le deuil ?

Image d'un chat noir sur des nuages devant un arc-en-ciel

Le deuil est un état émotionnel ressenti par un individu à la suite de la perte d'un être cher - humain ou animal. Il s'agit d'un processus souvent long et douloureux, qui permet d'intégrer la disparition et d'apprendre à vivre avec. Il se produit de manière involontaire et inconsciente : il est donc davantage subi que vécu et compris.

 

La perte à l'origine du deuil correspond le plus souvent à un décès, quelle qu'en soit la cause. Mais un processus similaire est bien souvent nécessaire dans le cas d'une « simple » séparation, par exemple si on a abandonné son animal parce qu'on ne parvenait plus à s'en occuper ou s'il a disparu depuis tellement longtemps qu'on a perdu l'espoir de le retrouver un jour. On parle aussi de deuil dans de tels cas de figure, même si bien sûr le chagrin n'est pas comparable.

 

La suite de l'article se focalise sur le deuil consécutif au décès de l'animal, mais les propos et les conseils donnés sont globalement valables aussi dans les autres cas.

Les différentes phases du deuil

Photo en noir et blanc d'un chat sur une tombe dans un cimetière

Il n'existe pas véritablement de consensus scientifique concernant le déroulement d'un deuil. Néanmoins, les personnes endeuillées passent généralement par des phases plus ou moins similaires, ce qui permet d'en déduire un « schéma classique ».

 

On considère ainsi que les principales phases du deuil sont dans l'ordre le choc, la culpabilité, la douleur et enfin l'acceptation - même si certains spécialistes font d'autres découpages, notamment avec davantage d'étapes.

 

Le passage de l'une à l'autre survient de lui-même une fois que le cerveau s'est suffisamment « réorganisé » pour se sentir prêt à passer à la suite. L'évolution est toutefois difficile à percevoir au quotidien, car le deuil se déroule « en sous-marin », de manière inconsciente : c'est ce qui explique que, lorsqu'on se trouve au milieu d'une phase, on a l'impression de stagner, voire d'être dans un tunnel dont on ne verra jamais le bout. En réalité, ce n'est qu'une impression, car le processus avance bel et bien dans la tête. Ainsi, des mois de douleur apparemment sans fin laissent un beau jour la place aux prémices de la guérison, sans que l'on ait conscience du travail psychique ayant été réalisé par le cerveau pour en arriver là.

Le choc

Une femme dans le déni se défend en tendant les mains devant elle

Le choc est la première étape du deuil : il survient lorsqu'on constate ou apprend le décès, et il se traduit par un état de stupeur, de sidération. Il est plus violent si la mort survient brutalement (du fait par exemple d'un accident ou d'une maladie foudroyante), car l'on n'a alors pas eu le temps de s'y préparer mentalement.

 

Le choc s'accompagne souvent d'un déni, consistant à carrément remettre en cause la véracité du décès. Concrètement, cela se traduit par des pensées telles que « Ce n'est pas possible ! Je n'y crois pas ! Est-on sûr qu'il est vraiment mort ? Peut-être a-t-on mal vérifié ? » et à continuer à se conduire comme si l'animal était toujours là. Il s'agit d'un mécanisme d'autodéfense : le chagrin lié à la perte est tellement immense que l'on préfère se persuader que le chat n'est pas vraiment décédé. Cela permet de contenir ses émotions et de ne pas se laisser submerger - en tout cas dans un premier temps.

 

La phase de choc - et éventuellement de déni - est généralement courte, car la réalité a tôt fait de rattraper la personne endeuillée : le corps inanimé existe bel et bien, l'animal n'est plus présent au domicile, il ne répond plus quand on l'appelle... Ainsi, elle dure rarement plus de quelques heures à quelques jours.

La culpabilité

Une femme est pointée du doigt et se sent coupable

La culpabilité est indissociable du deuil, même lorsque le décès était prévu et attendu - notamment dans le cas d'une maladie incurable. Elle se traduit par le fait de se sentir coupable, directement ou indirectement, des malheurs de son chat.

 

Évidemment, elle peut avoir une base rationnelle. Cela se produit notamment si la mort est consécutive à un accident qui était facilement évitable. Il peut s'agir d'une chute depuis un balcon qu'on n'a pas sécurisé, d'une noyade dans une piscine qu'on n'avait pas recouverte par une bâche, d'une intoxication par un produit dangereux qu'on a laissé traîner, d'une électrocution à cause d'une prise et/ou d'un câble qu'on n'a pas protégés...

 

Toutefois, il convient de souligner que la culpabilité n'est pas forcément rationnelle, c'est-à-dire justifiée. Par exemple, on peut se sentir coupable de ne pas avoir été présent dans les derniers instants de son animal, de ne pas avoir détecté à temps une maladie qui de toute façon n'était pas visible, de l'avoir grondé peu avant son décès, ou même de ne pas avoir passé davantage de temps avec lui - quand bien même on aurait fait tout ce qu'il était humainement possible de faire.

 

Enfin, il existe une forme particulière de culpabilité appelée syndrome du survivant. Elle survient lorsqu'on réchappe soi-même à un drame (un accident de la route, une catastrophe naturelle...) lors duquel le chat succombe. Elle se traduit par un sentiment d'injustice, et notamment par l'impression qu'on aurait dû mieux le protéger - voire mourir à sa place.

 

Dans tous les cas, la culpabilité survient assez vite après le décès et dure en général plusieurs semaines. Certaines personnes tentent de la gérer en reportant - à tort ou à raison - leur colère sur un tiers : le membre de la famille qui n'a pas suffisamment surveillé le chat, l'automobiliste qui l'a renversé, le vétérinaire qui n'a pas pu le sauver... voire l'animal défunt lui-même, à qui on peut en vouloir d'être mort et ce faisant de nous laisser tout(e) seul(e).

La douleur

Une femme en dépression enfouit sa tête dans ses bras

La douleur correspond à la troisième phase du deuil. Elle survient lorsque l'on a pleinement intégré la réalité de la perte, sans pour autant l'avoir digérée : l'absence du chat au quotidien est alors ressentie dans toute son intensité.

 

Elle se traduit notamment par un grand sentiment de vide et de solitude, une baisse de moral, une tristesse récurrente... Les crises de larmes sont monnaie courante : elles surviennent en des occasions aussi anodines que le fait de regarder une photo de l'animal défunt, apercevoir un objet qui lui appartenait (sa gamelle, son panier...) ou même croiser un autre chat qui lui ressemble.

 

Pour éviter de souffrir davantage, on tend alors à adopter des conduites dites d'évitement, c'est-à-dire à fuir tout ce qui pourrait faire penser à l'animal pour ne pas raviver la douleur - quitte à s'enfermer chez soi et à ne plus rien faire. À terme, cela peut aboutir à une véritable dépression, au sens pathologique du terme.

 

La phase de douleur est généralement la plus longue, pouvant durer des mois voire des années. C'est aussi la plus difficile de toutes, car c'est à ce moment-là que les émotions sont les plus violentes et que le chagrin est maximal. Bien souvent, on a l'impression de régresser dans son deuil, car on se sent bien plus mal qu'avant alors même que la perte n'est plus si récente. Le sentiment - erroné - que la souffrance n'aura jamais de fin et qu'on n'aura plus jamais droit au bonheur peut même conduire à inconsciemment bloquer le passage vers l'étape finale, et donc à se laisser sombrer dans la douleur.

L'acceptation

Une femme libérée revit, les bras écartés devant une rivière

L'acceptation est la dernière phase du deuil. Elle survient lorsque l'on a finalement digéré la perte : on s'autorise enfin à aller de l'avant et à avoir de nouveaux projets, en étant en paix avec l'idée que cela se fera sans l'animal défunt à nos côtés.

 

Cela ne signifie pas que la douleur n'est plus là : elle est toujours présente, et peut ressurgir à divers moments - par exemple la date de l'anniversaire ou du décès du chat disparu. Toutefois, elle est atténuée et l'on parvient à mieux la maîtriser. Concrètement, il devient par exemple possible d'évoquer le souvenir de son compagnon et de penser à lui sans s'effondrer, même si cela reste évidemment douloureux. Ainsi, la tristesse de la séparation laisse progressivement la place à la nostalgie des bons moments passés ensemble. On retrouve alors peu à peu le sourire, ainsi qu'une vie normale avec des projets - dont potentiellement celui d'un jour adopter à nouveau un chat.

 

L'entrée dans la phase d'acceptation est difficile : elle va généralement de pair avec l'impression d'oublier, d'abandonner, de trahir l'animal défunt, ce qui génère de la culpabilité et entretient la douleur. Il n'en est pourtant rien, car le lien avec le chat ne disparaît pas, pas plus que ne disparaît l'amour que l'on éprouvait pour lui. Ils prennent simplement une forme différente afin que l'on puisse aller mieux, retrouver goût à la vie et s'autoriser enfin à être heureux sans lui.

Combien de temps dure le deuil d'un chat ?

Statue funéraire de chat sur une pierre tombale

Le deuil d'un chat - comme d'ailleurs celui de n'importe quel autre être cher - est bien souvent très long. En effet, il faut compter en moyenne entre quelques mois et plusieurs années.

 

Toutefois, la durée du deuil d'un chat est très variable, car elle dépend de nombreux facteurs propres à chaque être et chaque situation. Les principaux sont :

  • la proximité avec l'animal : plus on en était proche, plus le deuil est difficile ;
  • son âge : plus il était jeune, plus le décès paraît évitable et donc injuste ;
  • la brutalité du décès : plus il est soudain, plus le processus est long et douloureux ;
  • la cause du décès : comprendre ce qui s'est passé facilite l'acceptation ;
  • l'état émotionnel de la personne endeuillée : on est plus vulnérable si on vit d'autres difficultés en parallèle ;
  • la réaction de l'entourage : être soutenu par des personnes patientes et compréhensives aide à faire son deuil ;
  • l'expérience : avoir déjà vécu un deuil difficile aide à mieux vivre les suivants.

 

Cela explique que par exemple les différents membres du foyer peuvent se remettre très différemment du décès d'un même chat, ou qu'à l'inverse une même personne n'a pas forcément la même réaction ni la même peine lors de la mort de deux petits félins différents lui ayant appartenu.

 

Par ailleurs, il peut arriver qu'on vive plus difficilement la perte d'un animal que celle d'un membre de sa famille, car la douleur n'est pas fonction seulement de l'amour qui était porté au disparu : beaucoup d'autres facteurs entrent aussi en ligne de compte. Au demeurant, il arrive qu'on aimer davantage son animal que tel ou tel membre de sa famille.

 

Ainsi, la durée pour le deuil d'un chat est propre à chaque personne et chaque situation. Par conséquent, il ne faut pas se sentir coupable si l'on met plus de temps à se remettre d'un décès plutôt que d'un autre, ou si l'on est plus touché et peiné que les autres personnes endeuillées : c'est tout à fait normal.

Comment faciliter le deuil d'un chat ?

Une psychologue console une femme noire endeuillée

En plus d'être souvent long, le deuil d'un être cher est compliqué à faire. Il l'est d'autant plus que le processus est involontaire : on ne maîtrise pas la vitesse avec laquelle on progresse, et on n'est d'ailleurs même pas forcément conscient du chemin parcouru.

 

Cela ne signifie toutefois pas qu'il soit impossible d'agir. En effet, il existe des moyens de le rendre plus facile : comprendre ce qui s'est passé, organiser des obsèques, partager sa souffrance, mettre en place des rituels... et surtout être patient et se laisser du temps. Cela ne permet évidemment pas d'éviter de souffrir, car la douleur fait partie du processus, mais contribue au moins à accélérer les choses et à guérir plus vite.

 

Aucun de ces conseils n'est indispensable pour faire le deuil de son chat : si l'on ne se sent pas le courage d'en suivre certains, mieux vaut passer outre plutôt que de se forcer. En particulier, si le corps de l'animal est très abîmé (par exemple s'il a été heurté par un véhicule), mieux vaut sans doute ne pas chercher à le voir pour ne pas être traumatisé par des images terribles. Par contre, dès lors qu'on ressent le besoin de se renseigner en détails sur ce qui s'est passé, c'est toujours mieux de le faire si l'on s'en sent capable, car cela contribue à terme à faciliter le deuil. Il convient donc de faire son introspection pour savoir ce que l'on est en mesure d'endurer, et de prendre les bonnes décisions en conséquence.

Comprendre ce qui s'est passé

Un homme discute avec un vétérinaire

Comprendre la cause du décès et le déroulé des évènements qui y ont abouti aide à rendre le deuil plus supportable. En effet, cela permet d'obtenir des réponses et de couper court à son imagination - il est courant en effet d'imaginer bien pire que ce qu'il s'est réellement passé.

 

Dans la majorité des cas, la cause du décès est directement identifiable, et cette quête s'avère donc assez facile : un accident (chute, noyade, électrocution...), une maladie, une euthanasie... ou tout simplement la vieillesse. Si l'on en ressent le besoin, on peut chercher à obtenir davantage de précisions, par exemple en interrogeant le vétérinaire ou la personne qui a découvert le corps, ou bien en se rendant sur les lieux de l'accident pour comprendre comment le drame s'est produit.

 

Toutefois, il existe des cas où la cause du décès est inconnue à première vue : l'animal est retrouvé mort, alors même qu'il n'était a priori pas malade, blessé ou même vieux. Le choc est alors naturellement plus violent, et le deuil souvent plus difficile à faire, car on n'a pas eu le temps de s'y préparer et on ne dispose d'aucun élément pour rationaliser le décès. Faire autopsier son chat par un vétérinaire est alors un bon moyen d'obtenir des réponses, puisque cela permet d'identifier des causes de décès difficiles à détecter à l'oeil nu : une intoxication, une hémorragie interne, une morsure de serpent... Le principe est le même que pour un humain, et le prix d'une telle autopsie se situe généralement entre 50 et 100 euros.

Organiser des obsèques

Un homme s'apprête à enterrer son chat mort dans le jardin

Comme pour un humain, les obsèques d'un chat constituent un cap important pour avancer dans son deuil, et ce pour plusieurs raisons.

 

Tout d'abord, elles contribuent à rendre le décès réel, ce qui est essentiel pour parvenir à l'accepter. L'idéal est de prévoir un lieu de recueillement, qui constitue un repère fixe et visible attestant de la perte - pour soi-même comme pour les autres.

 

En outre, elles impliquent aussi de devoir s'occuper de diverses tâches très terre-à-terre, comme choisir que faire du corps du chat mort (incinération, enterrement, etc.), acheter une urne funéraire, contacter un cimetière pour animaux, organiser une petite cérémonie, informer ses proches... Cela contribue à ne pas sombrer dans la passivité, à ne pas se laisser totalement envahir par le chagrin et à rester bien ancré dans la réalité.

 

Enfin, les obsèques sont l'occasion de dire adieu à son chat pour de bon, a fortiori si l'on n'a pas pu l'accompagner dans ses derniers instants. On peut pour cela par exemple lui écrire une lettre, constituer un album photo, préparer un petit discours... ou même tout simplement se recueillir en silence, seul ou entouré de ses proches.

Article détaillé : Que faire d'un chat mort ?

S'autoriser à être triste

Une femme triste pleure dans sa chambre

Quelles que soient les circonstances du décès, un deuil n'est jamais simple à faire. Il s'agit d'une période douloureuse, dont on peut avoir l'impression de ne pas voir le bout.

 

Un des comportements qui ralentissent le processus de deuil est de minimiser sa tristesse voire de s'empêcher d'être triste, notamment si l'on pense que cette tristesse n'est pas légitime. C'est souvent le cas lors du décès d'un animal, car on est alors tenté de comparer la peine ressentie à celle que l'on a éprouvée lors du décès d'un ami ou d'un membre de sa famille. On s'imagine bien souvent qu'il n'est pas normal d'être autant voire plus triste dans le premier cas que dans le second, car cela signifierait qu'on a plus aimé son animal que tel ou tel proche. Or, c'est évidemment faux, dans la mesure où il n'existe qu'un lien partiel entre amour et intensité du deuil.

 

Ce sentiment est exacerbé si l'on se sent incompris voire jugé par son entourage, à grand renfort de remarques culpabilisantes telles que « Ce n'était qu'un chat » ou « Tu ne vas pas être triste pour si peu ».

 

Il est donc important de bien garder en tête qu'on a le droit d'être triste de la mort de son chat, et que par conséquent on a aussi le droit de pleurer sa disparition - quand bien même l'entourage ne comprend pas.

Partager son chagrin autour de soi

Une femme exprime sa souffrance dans un groupe de parole

Lorsqu'on vient de perdre un être cher, il est essentiel d'avoir la possibilité de parler de la peine qu’on éprouve (même si on ne l'utilise pas forcément), car un silence contraint ne fait que compliquer le processus de deuil en intensifiant le désespoir ressenti. De fait, les émotions qui ne peuvent être exprimées ne disparaissent pas : elles s’enfouissent temporairement dans un coin de la tête pour refaire surface à intervalles réguliers et nous replonger chaque fois un peu plus dans le chagrin.

 

Le plus naturel peut sembler alors de se tourner vers ses proches, en particulier s'ils sont eux aussi affectés par la disparition de l'animal. Toutefois, le deuil est un processus personnel, qui peut prendre des formes très différentes d'un individu à l'autre, y compris au sein d'une même famille. Par exemple, certains sont loquaces, alors que d'autres se réfugient dans le silence ; certains ont déjà atteint le bout du tunnel, alors que d'autres n'en sont encore qu'au début... Ce décalage est fortement susceptible d'entraîner de l'incompréhension voire de la culpabilité si on a l'impression d'être trop triste ou au contraire trop insensible en comparaison de son entourage. À terme, cela peut conduire à se couper de ses proches et à ne plus du tout évoquer sa souffrance, de peur d'être incompris voire jugé.


Si l'entourage ne comprend pas la douleur que l'on ressent ou s'il se montre impuissant pour l'accompagner, il est parfaitement possible de solliciter des personnes hors de son cercle habituel. Il peut s'agir d'un vétérinaire, d'un groupe de parole, d'un professionnel de l’accompagnement du deuil, d'un psychologue... Il existe même des sites de soutien en ligne qui mettent en relation des maîtres ayant vécu la perte d'un animal de compagnie, et pouvant donc plus facilement se comprendre et se soutenir les uns les autres.

Mettre en place des rituels

Une urne, des fleurs et une photo d'un chat décédé

Que ce soit seul ou en famille, mettre en place temporairement des petits rituels est un bon moyen d'affronter la mort d'un chat et d'effectuer son deuil.

 

Il peut s'agir par exemple de :

  • s'occuper d'un arbre, d'un arbuste, d'une fleur... planté(e) en son hommage ;
  • écrire des souvenirs le concernant dans un journal ou un carnet ;
  • se réunir entre personnes endeuillées pour partager des anecdotes ;
  • se rendre régulièrement sur le lieu de recueillement que l'on a choisi pour lui ;
  • partager des photos le représentant dans des moments heureux.

 

Cela aide non seulement à cultiver sa mémoire de manière positive, mais aussi à repenser le lien que l'on avait jusque-là avec lui pour qu'il prenne une place différente dans notre vie - ce qui est indispensable pour avancer dans le deuil.

 

S'il est trop difficile de penser à son compagnon sans éprouver une grande souffrance, on peut commencer par opter pour des rituels n'ayant pas de lien avec lui. Il peut s'agir par exemple de marcher quelques minutes tous les jours, de manger à heures fixes, d'écrire chaque soir le récit de sa journée... L'important est de se créer une nouvelle routine à l'aide de petites habitudes que l'on peut reproduire de manière presque automatique. C'est le meilleur moyen de rester ancré dans la réalité, de limiter le risque de sombrer dans la dépression - ou d'ailleurs d'accroître ses chances d'en sortir si l'on est déjà dedans.

Se laisser du temps

Silhouette d'une femme qui pratique du yoga en montagne

Lorsqu'on est en deuil, que ce soit d'un chat ou d'un autre être cher, il faut accepter l'idée que la guérison peut prendre beaucoup de temps - généralement des mois, voire davantage dans certains cas.

 

Même si l'on aimerait que les choses aillent plus vite, il est important de ne pas brûler les étapes, par exemple en se forçant à être joyeux ou à agir comme si de rien n'était. C'est en effet totalement inutile voire potentiellement contreproductif, car la tristesse a besoin d'être ressentie puis digérée pour finir par devenir supportable. Or, ce n'est pas en la masquant ou en la niant que l'on parvient à passer outre - même si c'est l'impression que l'on peut avoir à court terme en se comportant de la sorte.

 

Par conséquent, la meilleure attitude à adopter est d'accepter chaque étape ainsi que les émotions qui l'accompagnent, en dépit de la souffrance qu'elles génèrent sur le moment. Et surtout, il ne faut pas s'inquiéter du temps que cela prend. Si l'on s'en sent capable, on peut noter dans un carnet les émotions que l'on ressent au quotidien (culpabilité, colère, tristesse, etc.) : cela aide à se rendre compte du chemin parcouru au fil du temps, en particulier si l'on a l'impression de stagner. Et si l'on a l'impression de ne pas s'en sortir malgré les mois qui passent, le mieux est de se tourner vers un psychologue, pour savoir si c'est normal ou si effectivement il y a un problème - qu'il pourra le cas échéant aider à surmonter.

Que faire si je n'arrive pas à faire le deuil de mon chat ?

Une femme parle avec son psychologue

Il peut arriver que l'on ne réussisse pas à faire son deuil, malgré le temps qui passe et les tentatives pour aller de l'avant. Cela se traduit notamment par une douleur chronique qui impacte durablement le quotidien (travail, relations avec l'entourage...), des idées noires, etc. Le cas échéant, il est crucial d'obtenir de l'aide pour éviter de tomber dans une spirale de souffrance - voire une véritable dépression.

 

Le mieux est alors de se tourner vers un psychologue qui soit si possible un spécialiste du deuil animalier. Un tel professionnel est le mieux placé pour écouter et comprendre ce que l'on ressent, et aider à franchir chaque étape restante jusqu'à la guérison. Il est aussi le plus à même de faire la différence entre ce qui relève de la souffrance normale liée à un deuil et ce qui relève d'une véritable dépression. Or, si l'on est effectivement dans ce dernier cas, une aide médicale est fortement conseillée, car la dépression est une maladie psychique dont il est difficile de s'extraire seul.

 

Les psychologues experts du deuil d'un animal de compagnie sont toutefois encore assez rares de nos jours : il n'est donc pas forcément évident d'en trouver un près de chez soi. Toutefois, certains proposent des consultations à distance, par téléphone et/ou en visioconférence.

 

Étant donné que le processus de deuil est globalement le même que pour le décès d'un proche, une autre option consister à se rabattre vers un psychologue spécialiste du deuil en général. En dernier recours, on peut aussi se tourner vers n'importe quel autre psychologue. Dans les deux cas, les consultations peuvent se faire là aussi en réel ou à distance.

 

Que le professionnel dispose ou non d'une expertise sur les questions de deuil, il faut compter en moyenne entre 50 et 70 euros par séance, sachant que plusieurs consultations sont généralement nécessaires pour commencer à voir des résultats. Cela a tôt fait de représenter un budget conséquent, mais si c'est le prix à payer afin de surmonter enfin sa peine et de reprendre progressivement le cours normal de son existence, le jeu en vaut la chandelle.

Conclusion

Le deuil d'un chat est toujours une période difficile, même dans le cas où le décès était attendu. Bien souvent, il faut des mois - voire parfois des années - pour réussir à s'en remettre. Cela étant, chaque personne est différente, et donc chaque deuil l'est aussi : il ne faut pas culpabiliser de ne pas réagir comme son entourage, ou d'avoir besoin de plus ou moins de temps pour réussir à surmonter son chagrin. Il existe en tout cas différents moyens de faciliter le travail de guérison, mais il convient de demander conseil à un psychologue si on a l'impression de ne pas s'en sortir - quitte à ce que ce dernier constate qu'il s'agit d'une fausse impression, et que les choses se passent normalement.

 

Quoi qu'il en soit, le chagrin que l'on ressent ne doit pas faire oublier que les autres membres du foyer sont également touchés par la mort du chat - y compris les enfants et les autres animaux, s'il y en a. Eux aussi ont un deuil à faire pour accepter cette perte, modifier leurs habitudes et aller de l'avant. Il convient donc de les soutenir dans cette épreuve du mieux possible - tout en veillant à ce que cela ne se fasse pas au détriment de sa propre guérison, évidemment.

Par Aurélia A. - Dernière modification : 11/20/2023.

Commentaires sur cet article

Bonjour,

Je suis très triste depuis le 5 février 2018, car ma petite Pépite adorée, chatte européenne de 18 ans, m'a quittée.

Depuis quelques jours, elle ne tenait plus sur ses pattes et perdait l'équilibre.. J'ai compris alors qu'elle n'en pouvait plus...

Le 5 février au matin, je l'ai prise dans mes bras. Je lui ai parlé doucement tout en la caressant tout aussi doucement.. Je lui ai expliqué qu'elle était sans doute prête à rejoindre le Paradis, qu'il ne fallait pas qu'elle s'inquiète, que c'était normal vu son âge. Je lui ai expliqué qu'elle allait faire un merveilleux voyage qui la conduirait au Paradis où elle sera bien et heureuse. Je lui disais, tout en continuant à la caresser et à lui faire des petits bisous, que j'étais très fière, très contente d'elle et qu'elle resterait toujours dans mon cœur. Et en fin de journée, elle qui ne pouvait plus s'étirer depuis un bon moment, s'est soudain étirée de tout son long et de toute ses forces. Je l'ai sentie heureuse et soulagée, comme si elle me remerciait d'avoir pu la rassurer et l'accompagner en douceur et avec beaucoup d'amour vers le chemin du Paradis. Elle est partie dans les minutes qui ont suivi...

   
Par Elisabeth Panier

Il y a 2 jours j'ai fait euthanasier mon chat de 8 ans adoré, il avait une tumeur, son ventre avait gonflé il avait du mal a marché, ne mangeait plus, refusé ses médicaments, rester prostré... je ne pouvais plus supporter de le voir souffrir et cela a été très très dur de prendre cette décision. Je suis resté jusqu'au bout, mais aujourd'hui je suis hanté par ses images... je me dis que j'ai tué mon chat. Je le pleure je regrette mais en même temps je sais que c'était pour lui, ne plus le voir souffrir. Cela me rassure de voir que je ne suis pas la seule.

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Par Laetitia

Bonjour j'ai perdu il y a trois semaines mon chat de un an brutalement. en effet, je l'ai trouver contre mon grillage allonger sur le coté gauche les yeux grands ouverts raide et sec. hémorragie interne dû à la mort au rat. du coup je tient a faire passer un message. dites vous que ce n'est pas parce que la mort au rat est dans le grenier et que votre chat n'y a pas accès qu'il peut pas en mourir. il faut savoir que la mort au rat met 12h environ à faire effet. donc si une souris en a manger le matin l’après midi elle n'est toujours pas morte et le chat peut donc la manger et a son tour être empoisonner. le chat étant un carnassier et non un charognard il mange ses proies vivante. je me suis renseignée ce ne sont pas mes voisins qui ont fait le coup car c'était la mascotte du quartier. il était très expressif est très câlins. il était noir avec les yeux verts. j'ai fait des cauchemars de ses grands yeux verts pendant deux semaines. voila j’espère que sa vous intéresseras. il s’appelait Diésel car il était tout noir et passer son temps a ronronner même quand on ne le caressait pas.

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Par Blanc Mélanie

Très bon site.
Lundi j'ai perdu ma petite chatte de 15 ans, tamponnée par une voiture, j'ai du mal a m'en remettre, surtout que depuis deux ans elle restait beaucoup à la maison et a toujours été très collante.
Je sais que ça va passer et que j'en parle avec des personnes qui me comprennent.
Je compatis aussi avec vous qui avez perdu un animal.

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Par Béatrice

Mon petit chaton Peso s'est fait croqué par un chien mais n'ayant pas de symptômes apparents on a cru qu'il était juste sous le choc mais ensuite on s'est aperçu que c'était plus grave et il est mort pendant que nous l'amenions d'urgence chez le vétérinaire d'une hémorragie interne. C'était un amour de petit chat...

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Par Laura

Tres bon site .... moi j'ai perdu mon petit chat Skunck , il me manque c'est horrible c'etait sa 5 eme infection urinaire il a souffert est mort de sa, car je n'es pu reagir correctemet j'etais sous pression depuis des mois au boulout et pense toujours au gens autour de moi j'es vu qu'il avait mal j'es du partir chercher mon ptit frere et j'ais dit a mon cherie de le verifier et mon ptit frere c bon il a un bon systeme uminutaire alors que apres il me dit qu'il aime pas les chats et mon cheri c bon il vas s'en sortir, il s'en es sortit deja l'autre fois alors que si j'aurais ecouter mon coeur il serait en vie sa fait 2 mois. Je pense a lui chaque seconde et chaque jours il me mank tellement, je suis brisee et j'ai tout perdu mon chat mon taf ma joie de vivre mon bonheur c t lui et que lui c t ma Star , je m'isole personne ne me comprend.... j'aimerais que mon coeur cesse de battre et que je le rejoine telkement j'en souffre... ma Veto aurais du etre plus proffesionnelle que sa peut etre tres dangereux et que il falkait c croquette nais aussi le verifierle controler et m'appeller faire des analyses bref lui donner plus d'esperance de vie 2 ans et 2 mois c t un diammant une perle et un ange je pleure tout le temps j'ai si mal et pour moi je suis un impardonnable rien ne peut me soulager...bonne continuation

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Par Angela

Notre petite Maya de 11 ans est partie au paradis des chats hier à 13h45. Tout a basculé en deux jours. Un problème cardiaque et une pathologie rare que les vétos définissent comme maladie orpheline. Il y a encore 4 jours tu chassais les papillons et courrais dans le jardin. Tu parlais beaucoup et tu étais très attachante. Nous nous sommes trouvés il y a 11 ans, un jour de pluie, tu avais à peine deux mois et tu te cachais dans le moteur d'une voiture. Depuis, tu as ensoleillé notre quotidien. Tu nous manques terriblement, repose en paix petite Maya. Gros bisous

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Par aurélia

J'ai fait euthanasier ma chatte de 8 ans hier et je n'arrete plus de pleurer, tout a été trop vite, une infection banale qui a dégénéré. Je suis resté avec elle pendant l'intervention, du moins jusqu'a ce qu'elle dorme ensuite je suis partie, je voulais garder d'elle le souvenir de cette petite boule de poil endormie profondément, mais je m'en veux et il y a un grand vide chez moi. Mais j'essais de me consoler en me disant qu'elle ne souffre plus et elle est partie avec toute sa dignité. Et peu importe ce que les gens diront elle etait plus qu'un simple animal de compagnie, c'etait ma bébé fille. Merci a cet article qui ma aider malgré ma peine.

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Par valery25

Hier après midi, ma petite chatte Kali est morte. Mon petit compagnon durant 13 ans. J'ai du prendre la décision de la faire endormir définitivement et je culpabilise beaucoup. J'ai le sentiment de m'ettre débarassée d'elle. Elle n'avait jamais été malade en 13 ans et voilà qu'en 4 jours tout était fini. Je suis sous le choc et ai le sentiment de l'avoir trahie. J'ai beaucoup de chagrin et je n'arrive pas à me faire une raison. Tout le monde me dit que c'était la meilleur décision à prendre mais ma petite chatte, elle, peut-être qu'elle voulait qu'on lui laisse une petite chance...

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Par Carole

Oui, pourquoi tant de larmes et de chagrin, qui pourra me comprendre, ma petite boule de poils qui partageait mes journée, mes joies, mes peines, me suivait comme un petit chien car bien sur il s'agissait d'une petite chatte "fausse siamoise" qui je crois me comprenait, me suivait toute la journée d'une pièce à l'autre d'un endroit à l'autre de la cave au grenier, venait avec moi étendre le linge et ce depuis 11 ans, hier soir je l'ai cherchée, je l'ai appelée, cette nuit aussi, ce matin, rien, si ce n'est en fin de matinée on la retrouvée endormie à jamais sous une bruyère, je sais c'est récent mais j'ai si mal, mal pourquoi tant de larmes ce n'était qu'un animal dira t'on oui mais voilà c'était le mien, ma petite bête à moi

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Par monique

J'ai fait euthanasier, mon chat de 19 ans, hier soir. Et, je pleurs sans cesse, j'ai de la difficiculté a mangé. Je m'ennuie tellement de lui. Mais, je sais que j'ai pris la bonne décision sauf que mon Dieu que c'est dur d'avoir assister à l'euthanasie. Il a tombé sa tête sur ma main. Malgré ma douleur, je lui ai redonné ce qu'il m'avait apporté tant d'amour. Merci à cette article. Elle m'a beaucoup aidé.

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Par Sylvie

Il y a une semaine, j'ai dû faire euthanasier ma petite chatte de 1 an et demi. J'ai 3 chattes mais celle-ci je l'appelait * mon petit chien de poche* tellement elle me suivait partout et écoutait presque comme un chien. Nous étions très proches et complice.
Je jouais beaucoup avec elle. Son départ prématuré suite à un cancer des reins qui a engendré une insuffisance rénale m'a bouleversé. Quand je me suis rendue compte qu'elle n'allait pas bien le vétérinaire l'a gardé 4 jours sous perfusion mais il n'y avait plus rien à faire. Alors je l'ai ramenée à la maison et je lui ai prodigué tous les soins nécessaires à son confort . Mais après une semaine même les médicaments n'arrivaient plus à soulager sa douleur.C'est une décision déchirante de décider de mettre fin à une vie. Chez le vétérinaire, j'ai tenu sa petite tête entre mes mains jusqu'à son dernier souffle en la caressant et en lui répétant que je l'aimais et que tout irait bien. Bien que je ne regrette pas de l'avoir assitée c'est une expérience très difficile. J'ai toujours l'image des derniers instants dans la tête. J'ai fait incinéré son corps et l'urne est en granite noire en forme de roche que je vais pouvoir mettre dehors. C'est là qu'elle a commencé sa courte vie quand je l'ai recueuillie à 5 mois une froide soirée d'hiver.
La douleur s'estompe une peu chaque jour, mais ça me semble long. Le plus dur c'est qu'on est tout seul avec notre peine . L'incompréhension et le jugement des gens est aussi difficile à vivre. Quand on se fait dire ; *Ben voyons, c'est juste une chat, pourquoi tu réagis comme ça ? *
Oui on est tout seul à avoir aimé autant cet animal, mais on sait que les amoureux des animaux qui ont déjà vécu un deuil nous comprennent.
L'article sur le deuil d'un animal chéri, m'a fait du bien. Je vois bien que je ne suis pas *anormale* de vivre tout ce déluge de sentiments.

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Par Hélène

bonjour,

Je viens de lire avec intérêt votre article. Aujourd'hui ma chatte est partie vers le ciel des animaux comme j'aime à le dire. Elle était très malade, insufisance rénale et bien que le vétérinaire l'ait soigné un maximum, dialyse et médicaments, elle n'a pas guérie. C'était à prévoir, il nous avait dit il y a un mois qu'elle ne passerait pas l'année.
Nous l'avons accompagnée tous les trois, mon mari, ma fille et moi-même. Nous sommes restés avec elle. Je la caressais alors que le vétérinaire lui donnait sa première piqûre pour l'endormir et ensuite il lui a injecté la Piqûre pour qu'elle ne souffre plus.
Ce soir j'ai du chagrin, un immense chagrin. Je revois ces quinzes années, elle a été tellement choyée, dorlottée et elle n'est plus là.
Ce soir je culpabilise aussi en me demandant si j'ai fait tout ce qu'il fallait, si je n'ai rien négligé..On me dit que je n'ai pas à dire cela, elle est soignée depuis 2007 et ses dernières analyses affichaient un taux d'urée de 4 grs, ce qui fait qu'elle a encore bien résisté pour avoir tenu un mois encore..
Mais ce que je veux dire c'est que la perte d'un animal c'est comme la perte d'une personne, la douleur est la même voire plus grande, parcequ'un animal de compagnie ne fait pas de mal, est fidèle et on l'aime presqu'autant qu'un être humain.
J'espère que la douleur s'atténuera, je ne sais pas, il n'y a pas de compteur de jours de douleur... Je me dis que je vais garder les bons souvenirs (mais il n'y a que ça d'ailleurs)
Je souhaite à tous ceux qui traversent la même douleur beaucoup de force et de courage.

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Par vyvve

C'est la même chose pour moi. J'ai laissé mon chat mourir sans me rendre compte que çà n'allait pas. Il ne mangeait plus mais buvait un peu. Puis il réclamait à sortir la nuit, ce qui ne m'a pas inquiétée.
Quelle gourde j'ai été. Je m'en veux. Je ne peux plus vivre tranquille.
Je suis un monstre.

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Par Michele

ma chatte et mort il y a 3 jour j ai encore beaucoup de peine elle me manque accident de la route je l est vu quant elle est morte ça fait un choc el elle me manque elle aurais eu 8 ans dans 6jour moi j ai que 20 ans mais c était mon bébé

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Par lola1407

J'ai perdu mon chat de 18 ans il ya 4 jours. J'ai du le faire euthanasier, je suis restée avec lui pendant tout le procésus. D'abord une injection pour l'endormir, je l'ai pris dans mes bras quelques minutes pour qu'il parte sereinement puis une autre pour arrêter son petit coeur? ça a été trop vite. Je pleure toutes les larmes de mon corps depuis, il me manque tellement, l'appartement est vide. Je m'attends encore le voir quand je rentre, à ce qu'il me réclame à manger ou vienne se coucher sur mes genoux. Mais il n'est plus. Je culpabilise, j'espère ne pas pas avoir été égoïste à le garder prêt de moi le + longtemps possible, j'espère qu'il n'a pas souffert. Je le supplie de me pardonner. Il restera à jamais dans mon coeur. 18 ans de vie commune ce n'est pas rien, il m'a accompagné dans tant d'épreuves.
Tu me manques tant mon TITI.

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Par céline

J'ai perdu ma chatte Cousteau, vendredi passé.. j'étais rentrée de mes cours plus tôt pour m'en occuper parce que je savais qu'elle allait pas bien, mais je ne pensais pas que c'était si grave. Le vétérinaire a diagnostiqué une leucémie aiguë.. j'avais trois options, soit la ramener, sachant qu'elle ne mangeait plus, ne bougeais plus et que ca allait aller de pire en pire; la chimio qui lui aurait été insupportable à 14 ans, vomissements et tout ce qui s'en suit; et l'euthanasie!
bizarrement je savais ce qu'il y avait à faire, je n'ai pas hésité, bien qu'elle était à mes yeux ma meilleure amie, ma meilleure confidente et qu'on formait un duo de fou! je savais qu'il fallait lui éviter de souffrir et lui permettre de partir dignement, sans trop être mal...

J'ai passé sa dernière nuit avec elle, ma main posée sur elle et elle n'a pas cessé de ronronner jusqu'à ce que son coeur s'arrête.. je n'ai jms senti un tel vide aujourd'hui.. c'est terrible, si brutal, mais elle sera tjs là! et je l'aimerais tjs! elle a été là dans tous les moments les plus durs et je ne lui serais jms assez reconnaissante!
Courage à tous!

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Par Alix

mon chat tigrou est mort il y a 1 mois et je n'arrive toujour pas a m'en remettre il faut dire j'ai 24 ans et j'avais 8 ans quand il est arrivé a la maison il aurais eu 16 ans le 1 er mars prochain mais malgrès la peine que j'ai il restera toujours dans mon coeur je n'oublirez jamais.

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Par blanchettie

Ma merveilleuse chatte hymalayenne Youki a 14 ans et elle a de la difficulté à avaler. Je l'ai fait voir par un vet, mais je réalise qu'elle dépériera probablement dans les mois prochains et que je devrai la faire euthanasier pour arrêter ses souffrances. J'ai dû faire euthanasier mon chat de 11 ans l'an dernier, et c'est trop de souffrance, deux en 1 an....

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Par Youki

le 13 mai 2009, mon chat que j'adorais est décédé. Ce jour là, je l'ai emmené chez le vétérinaire, car, il n'allait pas bien. Je suis repartie sans lui, c'était la fin, il avait une hépatite, son foie ne fonctionnait plus, il était fatigué. Je ne pouvais assister à sa mort. Aujourd'hui encore j'en pleure, je souffre tellement. C'était mon bébé. On s'aimait Mon PACHA, je ne l'oublierais jamais. C'était un chat gentil, sociable, affectueux et sensible.

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Par anastacia
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bonjour
mon chat laurette a eu 9ans le 16 may 2009.
diagnostiqué insuffisance reinal depuis 07 et traité 1/2 fortekort par jr.
son médicament faisais moin son effet depuis 2 semaines à son dernier examen elle dégradait la semaine dernière elle était devenu comme au début du diagnostique dépressive et anorexique elle a dégradée très vite je m'attendais pas à ça du tout
mardi le 19 j'ai dûe prendre la décision de cesser ces souuffrances elle a été euthanasié.
je me sent coupable je suis moi même anorexique.
et des up and down.
elle étais si près de moi que des fois je me demande si elle voulait m'imiter je me demande si j'ai pris la décision trop vite.
si tu savais comment j'ai de la peine et je m'en veu je me dis aussi je l'ai laisser souffrir trop longtemps bref: j'ai 1 autre chatte du même âge que je délaissais un tit peu car laurette prenais bcp place et me donnait tellement d'amour je lui demande pardon et je crois qu'elle ne m'en veu pas trop elle la cherche en miaulant car cé ainsi qu'elle ce répondait meme si c'était pas le grand amour entre elle.
laurette je t'aime et ne t'oubliera jamais pardonne moi de t'avoir laisser souffrir j'avais tellement espoir.
et toi tite bernadette pardonne moi aussi de t'avoir mise un peu de côté je vais te distraire pour te réconfoter.
et merci à vous de me lire
julie xx

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Par julie

bonsoir je viens d avoir un cancer de la peau en janvier et depuis peu je suis en instance de divorce et je perds tous mes reves mais ojourd hui je viens de trouver a acheter une petite siamoise grand reve de ma vie alors que je pensais ne plus pouvoir avoir certaines choses de la vie completement depressive je pense que je vais reprendre gout a la vie car quelqu un a pouvoir s occuper et exister pour elle merci au destin et a la vie car elle peu etre belle quand on le veut!!!!!!!!!!!!!!bizous a tous

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Par DRINETTE

Je viens de perdre mon petit zorro un chat de 10 mois mort de la peritonite infectieuse féline son état de santé c dégradé très vite et j'ai du l'euthanasier. Chaque geste de la vie courante me le rappelle... j'ai toujours l'impression que je l'entend arriver. C'est très difficile

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Par stephie
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