Scottish Straight

Scottish Straight

Pays d'origine : Royaume-Uni

Qualités du Scottish Straight

Tempérament du Scottish Straight

Affectueux
Calme
Joueur
Peut rester seul
Sociable

Sociabilité du Scottish Straight

Avec les enfants

Le Scottish Straight au quotidien

Miaule peu
Vit longtemps
Santé robuste
Nécessite peu d'entretien
Perd peu de poils
Mange peu
Peu enclin à l'obésité

Caractéristiques

Espérance de vie
15 ans
Poids de la femelle
De 2,7 à 4 kg
Poids du mâle
De 4 à 6 kg
Taille
35 cm

Informations sur le Scottish Straight

ApparenceVariétésHistoireCaractèreSantéEntretien
AlimentationPrixDivers

Le Scottish Straight est un chat de taille moyenne. Les mâles atteignent habituellement de 4 à 6 kilos, tandis que les femelles peuvent peser entre 2,7 et 4 kilos à l’âge adulte. Son corps massif, musclé et rond donne l’impression d’être rembourré. Sa tête et son visage présentent également une forme arrondie. Il possède de grands yeux, écartés et ronds eux aussi qui, associés à son nez court et son museau courbé, lui dessinent un sourire permanent. Ses pattes sont de longueur courte à moyenne. Quant à sa queue, de longueur moyenne et épaissie à la base, elle se termine en bout arrondi.

La fourrure du Scottish Straight est dense et douce, et elle est accompagnée par un sous-poil épais. Toutes les couleurs et motifs de robe sont acceptés par le standard de la race.

Au final, la seule caractéristique qui différencie le Scottish Straight du Scottish Fold est la forme de ses – petites – oreilles.

Taille & poids du Scottish Straight

Taille
35 cm
Poids du mâle
De 4 à 6 kg
Poids de la femelle
De 2,7 à 4 kg

Standard du Scottish Straight

Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Scottish Straight doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :

Le Scottish Straight est considéré par certaines associations félines – notamment l’American Cat Fanciers’ Association (ACFA), la Cat Fanciers’ Association (CFA) et la World Cat Federation (WCF) – comme une simple variété du Scottish Fold, plutôt qu’une race à part entière.

Le Longhaired Scottish Straight (version à poil long du Scottish Straight, aussi appelée Highland Straight) et le Longhaired Scottish Fold (version à poil long du Scottish Fold, également nommée Highland Fold) sont parfois également considérés comme des variétés, notamment par la CFA.

De son côté, The International Cat Association (TICA) parle plutôt de « Scottish Breed Group » (groupe des races écossaises) pour désigner ces quatre races indissociables.

Le Scottish Straight, au même titre que le Scottish Fold auquel il est inséparablement lié, présente un cas unique dans l’histoire des races de chats domestiques. En effet, il est possible chez cette race de remonter jusqu’à un seul individu identifié comme ayant été à l’origine de toute la population actuelle. Il s’agissait en l’occurrence d’une chatte de grange, de couleur blanche, nommée Suzie. Elle naquit en 1961 dans la ferme MacRae, située à Coupar Angus, près de Dundee, en Écosse. Suzie était le seul chaton de sa portée à présenter une caractéristique unique : ses oreilles, plutôt petites, étaient à moitié rabattues vers l’avant, ce qui donnait selon certains à son faciès des airs de chouette.

Lorsque Susie donna naissance à son tour à une portée de chatons, deux d’entre eux héritèrent de ses oreilles tombantes. L’un d’eux fut stérilisé, mais ce ne fut pas le cas de sa sœur, une femelle blanche comme sa mère. Malheureusement, trois mois après avoir mis bas, Susie fut écrasée par une automobile.

William et Mary Ross, des bergers et amateurs de chats du voisinage, apprirent l’existence de cette anomalie affectant les oreilles, qu’ils trouvèrent fascinante. Il faut souligner au passage qu’elle s’était avérée due à une mutation génétique spontanée, puisque certains des chatons auxquels Suzie avait donné naissance s’étaient vus transmettre la nouvelle propriété.

Dans l’optique de créer une nouvelle race féline dotée d’oreilles rabattues, les Ross firent l’acquisition de la fille fertile de Suzie et lui donnèrent le nom de Snooks. Un des fils de cette dernière fut accouplé à un chat de gouttière de type red tabby. Par la suite, les Ross inclurent des British Shorthair dans leur programme de reproduction.

En s’inspirant des races de lapin présentant la même caractéristique, cette nouvelle race fut à l’origine appelée Lopped-Eared ou Lops. En 1966, ce nom fut remplacé par celui de Scottish Fold, tandis que la variété à poil long héritait du nom de Longhaired Scottish Fold ou Highland. En effet, c’est cette année-là que la race fut enregistrée auprès du Governing Council of the Cat Fancy (GCCF), la principale association féline britannique, par William et Mary Ross, appuyés par une généticienne et éleveuse londonienne, Patricia Turner. Or cette dernière convainquit les Ross de donner à la race un nouveau nom, celui qu’on lui connaît aujourd’hui.

 

Elle acquit en outre un chaton nommé Snowdrift des Ross afin de lancer son propre programme d’élevage. Au cours des trois années qui suivirent, elle donna ainsi naissance à pas moins de 76 chatons : 42 Scottish Folds et 34 Scottish Straights. Cette expérience lui permit d’établir, en accord avec son collègue généticien britannique C. E. Dyte, que le gène responsable des oreilles repliées est de type simple dominant. Cela signifie que si un seul des deux parents transmet ce gène mutant à un chaton, celui-ci aura les oreilles rabattues.

Au début des années 70, trois des descendants de Snowdrift arrivèrent aux États-Unis. Neil Todd, un généticien du Massachusetts, y démarra à son tour, en compagnie d’autres éleveurs, un nouveau projet ayant pour objet le Scottish Fold.

Comme au Royaume-Uni, il s’avéra impossible de reproduire seulement des chats à oreilles tombantes entre eux sans qu’ils présentent des problèmes de santé importants. En effet, une maladie héréditaire transmise alors aux petits peut causer la raideur ou la fusion de certaines articulations, comme celles de la queue, des chevilles et des genoux. Cette maladie dégénérative des cartilages n’est pas mortelle, mais elle est très invalidante.

En raison de cette tare congénitale, l’élevage de Scottish Fold est aujourd’hui considéré comme non-éthique par certaines associations d’amateurs de chat, dont le GCCF.

Ce qui nous amène au Scottish Straight. En effet, afin de prévenir le développement de la dégénérescence des cartilages, il est très fortement recommandé de ne pas croiser entre eux deux « Fold », puisqu’ils sont certainement tous deux porteurs du gène défectueux. Leurs chatons hériteraient donc doublement du gène des oreilles rabattues. Or, la maladie dégénérative des cartilages étant associée à ce double gène mutant, les petits en hériteraient forcément.

Il faut donc privilégier les accouplements entre un « Fold » et un « Straight » afin d’obtenir des individus ne présentant pas la maladie. Ce qui a pour corollaire de nécessiter la conservation de chats aux oreilles droites, ne serait-ce que pour la reproduction. Les portées sont donc généralement mixtes, et comptent en moyenne 50% de chatons aux oreilles droites (des Scottish Straight) et 50% aux oreilles rabattues (des Scottish Fold).

On assiste donc ici à une particularité singulière, puisque les chatons d’une même portée peuvent appartenir à des races différentes - quoique certaines associations félines considèrent plutôt le Scottish Straight comme une variété du Scottish Fold. Et encore, c’est sans compter le fait que les individus « Straight » ou « Fold » à poils mi-longs ou longs appartiennent quant à eux aux races Longhaired Scottish Straight (aussi appelée Highland Straight) ou Longhaired Scottish Fold (également nommée Highland Fold). C’est sans doute pourquoi la TICA (The International Cat Association, le plus important organisme d’enregistrement des chats domestiques de race au monde), parle plutôt de Scottish Breed Group (« groupe des races écossaises ») pour désigner ces quatre races indissociables.

Au cours de la création des deux races jumelles à poils courts (Scottish Straight et Scottish Fold), les éleveurs ont inclus dans leurs croisements des American Shorthairs, des Exotic Shorthairs ainsi que des Birmans, afin d’obtenir l’apparence rondelette de chats en peluche aux grands yeux, que les amateurs de ces races aiment tant aujourd’hui. Cependant, la TICA n’autorise plus maintenant dans les programmes d’élevage que l’hybridation avec des British Shorthairs ou des American Shorthairs.

En ce qui concerne la reconnaissance par les associations félines, le Scottish Fold a donc d’abord été agréé par la GCCF britannique en 1966. Cette dernière est néanmoins revenue sur sa décision en 1971 et a alors retiré son accréditation à la race, en raison d’inquiétudes à propos de maladies congénitales, et en dépit des recommandations d’élevage proposées par le généticien C. E. Dyte, visant à obtenir des chats exempts de problèmes de santé. De fait, ses propositions se sont sans doute montrées insuffisantes pour éviter la naissance de tout chaton affecté par la maladie. Il faut dire que The British Veterinary Association affirme que tous les Scottish Folds peuvent être affectés par la maladie articulaire à des degrés divers, même ceux qui ne sont pas porteurs du double gène défectueux. Pour les mêmes raisons que la GCCF, la Fédération Internationale Féline (FIFé) a elle aussi refusé de reconnaître le Scottish Fold - et donc également le Scottish Straight.

Une question se pose ici : si, comme le demandent les détracteurs de la race, l’élevage de Scottish Fold cesse, est-ce que l'élevage de Scottish Straight se poursuivra ? Rien n’est moins certain. On est toutefois en droit de  le souhaiter, car ce chat présente des caractéristiques très intéressantes, notamment son tempérament calme et affectueux, en plus de son adorable apparence.

Mieux acceptés aux États-Unis, le Scottish Fold et sa race jumelle, le Scottish Straight, furent reconnus par l’American Cat Association (ACA) en 1973. L’American Cat Fanciers’ Association (ACFA) et la Cat Fanciers’ Association (CFA) lui emboitèrent le pas en 1974. Néanmoins, plutôt qu’une race à part entière, ces associations considèrent le Scottish Straight comme une variété du Scottish Fold.

D’ailleurs, si la CFA a accordé en 1978 au Scottish Fold la possibilité de participer aux expositions félines, elle n’a pas mentionné en revanche le Scottish Straight, ni à titre de race, ni à titre de variété. L’ACFA et la World Cat Federation (WCF) ont adopté les mêmes positions. Quant à la WCF, elle spécifie seulement que les Scottish Straights sont acceptés pour la reproduction.

Bref, un certain flou existe à propos de ces races (ou variétés), qui découle en bonne partie du manque d’unanimité entre les associations félines.

Pour compléter ce panorama, il faut signaler que la TICA fut la première à reconnaître le Highland Fold - et donc par la même occasion le Highland Straight - en 1988.

Le Scottish Straight est un chat calme et même placide, à l'intelligence vive. Il est doux, attachant, affectueux, et adore les câlins. Non content d’être très fidèle envers ses maîtres, il s’avère également très sociable et accepte bien les enfants, les autres chats et les chiens.

En outre, ce n’est pas un chat qui fait montre d’agressivité : il ne griffe pas et ne mord pas. Il ne vocalise pas non plus beaucoup, et est de toute façon pourvu d’une voix plutôt faible.

Habituellement peu actif, le Scottish Straight ne nécessite pas un grand espace. Son caractère flegmatique permet aussi à ses maîtres de ne pas craindre qu’il s’attaque au mobilier ou aux rideaux lorsqu’ils s’absentent et le laissent seul au domicile. Pour autant, cela ne l’empêche pas d’aimer s’amuser et jouer à l’occasion.

Avec l’âge, sa propension au calme tend généralement à augmenter. Il peut alors devenir carrément pantouflard et passer le plus clair de son temps étendu sur le sofa. Avec un peu d’insistance, les personnes de son entourage parviendront cependant à l’inciter au jeu, ce qui est bénéfique pour l’aider à conserver sa forme.

En somme,  le Scottish Straight – au même titre d’ailleurs que le Scottish Fold - est un compagnon idéal pour une famille vivant en appartement.

Lorsque les deux parents sont des Scottish Folds porteurs du gène défectueux associé à la pliure des oreilles, les petits seront à coup sûr touchés par une maladie des cartilages, appelée ostéochondrodysplasie. C'est pourquoi les associations félines interdisent ce type d’accouplement.

 

Il est plutôt fortement recommandé de croiser un Scottish Fold avec un Scottish Straight. Le ratio de Scottish Folds lors de tels croisements est en moyenne de 50%, et les autres chatons naissant en même temps sont des Scottish Straight. On comprend bien combien les deux races sont indissociables, au point d’ailleurs que certaines associations félines les considèrent comme deux variétés d’une même race.

Puisque l’ostéochondrodysplasie se manifeste seulement chez le Scottish Fold, le Scottish Straight peut être considéré comme une race (ou variété) présentant une meilleure santé que son jumeau. Il peut être un choix intéressant pour les amateurs de chats qui s’intéressent aux caractéristiques de cette race autres que les oreilles rabattues : son tempérament calme et affectueux, par exemple, ainsi que sa morphologie charmante rappelant les chatons en peluche.

Pour autant, le Scottish Straight n’est pas totalement à l’abri des maladies. En particulier, tout comme d’ailleurs le Scottish Fold, il peut être affecté par la polykystose rénale (la maladie génétique féline la plus fréquente) ou par certaines cardiomyopathies, c’est-à-dire des maladies affectant le cœur. Avant toute adoption, il est donc important d’exiger la preuve qu’un test génétique de la polykystose a été effectué sur le chaton ou ses deux parents, et qu’il s’est avéré négatif.

Enfin, le Scottish Straight a une espérance de vie à la naissance située dans la moyenne des autres races de chats domestiques : environ 15 ans.

Le pelage court du Scottish Straight ne demande pas un entretien minutieux. Un brossage du poil du chat chaque semaine suffit pour le garder soyeux.

Ayant un mode de vie peu actif et tendance à la gourmandise, il faut se montrer vigilant à propos de l'alimentation du Scottish Straight. Compte tenu de sa physionomie plutôt rondelette, il est essentiel de contrôler ses portions alimentaires afin d’éviter tout problème de surpoids, qui pourrait affecter ses articulations déjà fragiles.

Enfin, comme pour les autres races de chats domestiques, il faut s’assurer d’offrir à son chat de la nourriture de qualité, en s’informant si besoin auprès d’un éleveur de Scottish Straight ou d’un vétérinaire. Il faut également tenir compte du fait que les besoins alimentaires du chat évoluent au cours de sa vie.

Le Scottish Straight et le Scottish Fold étant des races assez rares, et les éleveurs peinant à répondre à la demande, leur prix peut être relativement élevé. Les Scottish Folds sont cependant plus recherchés et plus souvent offerts pour adoption.

En France, le prix moyen pour un Scottish Straight est de 1.000 €, mais la fourchette s’étend de 500 à plus de 2.500€.

Au Canada, il se situe autour de 800 $.

Dans un cas comme dans l’autre, il n’y a pas de différence majeure de prix entre mâles et femelles. En revanche, comme chez toute race de chat, la conformité au standard de la race, la qualité du pedigree et les titres remportés par les parents peuvent avoir une influence importante sur le prix des chatons.

 

Dossier : Adopter un chat

Un Scottish Straight nommé Maru (ce qui signifie « cercle » ou « rond » en japonais), est devenu en 2008 une star sur YouTube : l’ensemble des vidéos mises en ligne par sa maîtresse japonaise ont été vues plus de 67 millions de fois entre juillet 2008 et novembre 2010.

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Avis & conseils

un amour de chat, notre minette a changé notre vie. sa présence à nos côtés nous ravi, très curieuse, elle nous suit partout. Elle ne sort pas les griffes , très joueuse avec nos enfants, elle a quasiment le comportement d'un chien ! nous ne pouvons plus nous en passer, nous l'aimons comme un membre de notre famille. si vous cherchez un chat, ne cherchez plus et foncez adopter un scottish : c'est le chat parfait

   
Par cephil

Propriétaire d’une femelle scottish straight, je me régale. Très douce, joueuse et calme à la fois, parfait pour une vie en appartement. Inséparable de notre chien, elle s´est immédiatement adaptée à notre vie de famille. Malgré l’agitation et l’excitation de notre petit de 2 ans, elle reste très paisible!
Le chat de famille par excellence !!

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Par Andreani Céline
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