Kinkalow

Kinkalow

Pays d'origine : États-Unis

Informations sur le Kinkalow

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Le Kinkalow a une apparence unique, mais est encore une race expérimentale. Il n’existe pas de standard reconnu fixant de manière précise ses caractéristiques physiques, ce qui implique que certains détails de son apparence sont susceptibles d’évoluer ou d’être précisés dans le futur.

 

Son corps est long, souple et musclé, bâti autour d’une poitrine bien arrondie. Il se prolonge par une queue élégante et épaisse, qui a une longueur comparable à celle du dos, voire même peut être plus longue que ce dernier.

 

Le corps repose sur des pattes courtes, bien robustes et épaisses, héritées du Munchkin. Les pattes avant sont plus courtes que les pattes arrière.

 

La tête est ronde et domine un cou assez court.

 

Les oreilles sont courbées vers l’arrière à des degrés variables, le bout pointant vers le centre du crâne. Cette singularité est héritée de l’American Curl, et donne au Kinkalow une apparence très reconnaissable.

 

Pour autant, tous les représentants de la race naissent avec les oreilles droites. Ce n’est que dans la semaine qui suit la naissance qu’elles commencent à se courber, et le processus se poursuit pendant environ 5 mois.

 

Certains individus gardent les oreilles droites, et ne sont pas considérés comme des Kinkalow. Pour autant, dès lors qu’ils ont des pattes courtes, ils peuvent être utilisés comme reproducteurs et donner naissance à des Kinkalow, puisqu’ils sont porteurs du gène des oreilles courbées, qui est récessif.

 

Le pelage du Kinkalow est soyeux, lisse et dense. Il se compose d’un sous-poil épais et d’un poil de couverture qui peut être long ou court.

 

Dans un cas comme dans l’autre, toutes les couleurs et les motifs sont possibles, incluant le tabby (rayures ou tâches foncées sur un fond clair) ou encore le calico (pelage tricolore mêlant le blanc, l’orange et le brun).

 

Il convient enfin de préciser qu’une même portée peut comporter des individus considérés comme des Kinkalow et d’autres qui ne le sont pas. En effet, seuls les chatons ayant à la fois des pattes courtes et des oreilles repliées sont reconnus comme étant des Kinkalow.

Le Kinkalow se décline en deux variétés, qui ont le même gabarit :

  • le Kinkalow à poil long ;
  • le Kinkalow à poil court.


Dans les deux cas, toutes les couleurs et tous les motifs de robe sont acceptés. De fait, la seule différence entre les individus est la longueur de leur pelage.

Les origines du Kinkalow

Le Kinkalow fait partie des races de chat les plus rares du monde, puisqu’il n’en existe guère plus d’une vingtaine de spécimens.

 

Son histoire débuta en 1994 lorsqu’un éleveur de Munchkin et d’American Curl basé en Floride (États-Unis), Terri Harris, décida de tenter un croisement entre les deux races pour voir quel résultat cela pourrait produire. Il faut dire en effet que chacune de ces races a une caractéristique particulière : l’American Curl a les oreilles courbées vers l’arrière, tandis que le Munchkin a un corps d’un gabarit normal, mais est particulièrement court sur pattes (sa taille au garrot va de 21 à 23 cm, contre 30 cm en moyenne chez les autres chats).

 

Ce test expérimental donna un résultat au-delà de ses attentes. En effet, les petits chatons obtenus combinaient les caractéristiques des deux races : ils étaient court sur pattes, et arboraient des oreilles recourbées vers l’arrière.

 

Terri Harris donna à cette nouvelle race le nom de Kinkalow : « kink » pour évoquer leurs oreilles courbées, et « low » en référence à la petitesse de leurs pattes. Il nomma le premier chaton de la portée Louie ; c’est lui qui est à l’origine de la race.

Le développement de la race

Épaulé par une poignée d’amis éleveurs, Terri Harris décida de développer l’élevage du Kinkalow en vue de le faire reconnaître en tant que race.

 

Pour autant, les chats qui voyaient le jour dans le cadre de ce programme ne naissaient pas tous avec les pattes courtes et les oreilles recourbées. Ils pouvaient ne posséder qu’une seule des deux caractéristiques, ou même aucune.

 

Le gène dominant Munchkin qui correspond aux courtes pattes est une mutation naturelle qui apparut pour la première fois aux États-Unis en 1983 dans une portée. Il n’a aucun rapport avec le nanisme, puisque la taille du corps du félin est normale : seules les pattes sont courtes. Les éleveurs de Munchkin, lorsqu’ils militèrent pour la reconnaissance de la race, rassemblèrent suffisamment d’informations prouvant que ce gène ne provoque aucune déformation osseuse dangereuse pour la santé de l’animal, et que cette particularité anatomique ne l’empêche nullement de se mouvoir normalement.

 

Quant à la mutation génétique associée aux oreilles courbées vers l’arrière, elle aussi d’origine naturelle, elle fut observée pour la première fois sur une chatte errante adoptée en 1983 par une famille de Californie (États-Unis). Cette chatte donna naissance à une portée de quatre chatons, dont deux présentaient au niveau de leurs oreilles la même particularité que leur mère. C’est en constatant cela que leurs propriétaires comprirent que cette caractéristique unique n’était pas une anomalie, mais une mutation génétique naturelle. Par la suite, diverses études permirent d’établir que le gène récessif responsable des oreilles pliées vers l’arrière, n’a aucune incidence sur la santé des individus qui en sont porteurs.

 

Dans le cadre du programme d’élevage du Kinkalow, les individus qui naissaient avec de longues pattes furent exclus de la reproduction, faute de porter le gène Munchkin.

 

En revanche, ceux qui avaient les pattes courtes mais les oreilles droites étaient quand même porteurs du gène correspondant aux oreilles courbées vers l’arrière. L’ayant hérité de leurs parents American Curl ou Kinkalow, ils avaient la faculté de le transmettre à leur tour, et étaient donc aptes à être utilisés comme reproducteurs.

 

Cependant, comme seuls une partie des chatons nés de la rencontre entre un American Curl et un Munchkin ou entre deux Kinkalow ont des pattes courtes et des oreilles repliées vers l’arrière, le développement de la race s’avéra très long. En effet, seuls les individus combinant les deux caractéristiques sont considérés comme appartenant à la race Kinkalow.

 

Cela n’empêcha pas Terri Harris et le groupe d’éleveurs qui l’accompagnait dans cette aventure de présenter le Kinkalow auprès de The International Cat Association (TICA). Grâce au travail effectué sur la race Munchkin par le docteur Solveig Pflueger (généticienne et présidente du comité génétique de la TICA) et le docteur David Biller (directeur du département de radiologie à la Kansas State Veterinary University), qui démontrèrent que le gène des pattes courtes est une mutation naturelle n’engendrant pas de déformation de la colonne vertébrale, la TICA accepta le Kinkalow comme race expérimentale en 1997. Elle demeure toutefois en développement, et n’a d’ailleurs pas même encore de standard permet de définir et fixer ses caractéristiques physiques.

Il faut se méfier de tirer des conclusions trop hâtives concernant le tempérament du Kinkalow, étant donné combien la race est récente et ses représentants peu nombreux.

 

Néanmoins, sur la base de ce qu’on constate chez ces derniers, c’est un chat très attachant et très affectueux envers tous les membres de sa famille. Il aime être au centre de l’intérêt, et ne se prive pas pour demander des caresses.

 

Il peut vivre avec une personne seule comme au sein d’une famille, et il est probable que la deuxième option soit même celle qu’il apprécie le plus. En effet, c’est une race de chat très sociable ; il aime passer du temps avec les humains, et cela vaut d’ailleurs aussi pour ceux qui lui sont étrangers.

 

Il est d’autant plus adapté pour une famille qu’il peut jouer pendant des heures avec les enfants sans se lasser – c’est d’ailleurs une excellente manière de lui faire faire de l’exercice. Ayant hérité de l’American Curl le syndrome de Peter Pan, il garde d’ailleurs jusqu’à la fin de sa vie la nature enjouée et dynamique qu’il a dès son plus jeune âge. Cette petite boule d’énergie est donc un choix formidable pour qui souhaite un compagnon gardant non seulement la taille d’un chaton, mais également son comportement.

 

Pour autant, le Kinkalow peut s’accommoder d’une vie en appartement, dès lors qu’il dispose de place pour courir et est suffisamment stimulé. Il ne faut pas hésiter alors à le combler de jouets, et surtout prendre le temps de jouer avec lui. Apprendre des tours à son chat est également parfaitement envisageable avec cette race, car il se montre suffisamment réceptif pour aller chercher un objet, par exemple.

 

Quoi qu’il en soit, le fait d’être court sur pattes, n’altère en rien son énergie et son agilité, et ne l’empêche pas non plus d’ailleurs de sauter à des hauteurs impressionnantes, même s’il reste en dessous des performances de ses congénères en la matière. Après avoir couru dans tous les sens pendant assez longtemps, il est ravi de venir se reposer blotti dans le canapé.

 

Dépourvu d’instinct de chasse, le Kinkalow cohabite très facilement avec d’autres animaux domestiques, pour peu que la mise en contact soit faite dès son plus jeune âge. Même les oiseaux ou petits rongeurs qu’il ne connaît pas et qu’il viendrait à croiser dans le jardin ou au cours de ses pérégrinations n’ont pas de souci à se faire : alors même qu’il adore courir, il n’est pas du genre à se lancer à leur poursuite.

Le Kinkalow est une race de chat très récente, et dont la population est des plus restreintes. Le recul est donc aujourd’hui insuffisant pour tirer des conclusions précises quant à sa santé et aux maladies spécifiques auxquelles elle est prédisposée, mais elle semble être robuste.

 

Le seul aspect qui semble établi est une certaine tendance à l’embonpoint, qui n’est pas sans poser problème. En effet, l’obésité peut provoquer ou faire empirer de nombreux problèmes de santé. En outre, elle représente un véritable cercle vicieux, car un chat en surpoids devient moins actif… ce qui tend précisément à aggraver le problème.

 

Quoi qu’il en soit, comme pour tout chat, il est important d’effectuer au moins une fois par an un bilan de santé complet chez un vétérinaire. C’est en effet le meilleur moyen de garder son chat en bonne santé, notamment en s’assurant qu’il reste bien à jour de ses vaccins et en permettant de dépister précocement une éventuelle maladie.

 

En parallèle, le maître se doit aussi de renouveler régulièrement les traitements antiparasitaires pour que son animal ne cesse jamais d’être protégé à ce niveau.

Le poil de couverture du Kinkalow peut être court ou long, et le besoin en toilettage que cela implique n’est pas le même. Dans le premier cas, le brosser de manière hebdomadaire suffit pour retirer les poils morts. Dans le second, il est nécessaire de le faire deux fois par semaine. Quoi qu’il en soit, pour peu que le brossage soit effectué avec douceur, il a toutes les chances d’être apprécié et de représenter un agréable moment de complicité entre l’animal et son propriétaire.

 

Par ailleurs, s’il passe beaucoup de temps dehors, il peut finir par avoir besoin d’être lavé afin de garder sa robe soyeuse. Il faut toutefois veiller à lui donner un bain en utilisant un shampoing spécialement conçu pour les chats.

 

Il convient par ailleurs de nettoyer le coin de ses yeux avec un tissu humide une fois par semaine, afin de réduire le risque d’infections et autres maladies oculaires.

 

C’est l’occasion également de passer un chiffon humide dans ses oreilles et vérifier qu’il n’y a pas de problème à ce niveau.
Il faut en profiter également pour brosser les dents de son chat, en prenant soin d’utiliser un dentifrice spécifiquement conçu pour la gent féline. On limite ainsi le dépôt de tartre, qui peut être à l’origine d’une mauvaise haleine du chat, mais aussi et surtout de problèmes de santé parfois graves. L’idéal est d’ailleurs de le faire encore plus régulièrement, voire quotidiennement : il n’en sera que mieux protégé.

 

Les griffes du chat peuvent également nécessiter un certain travail d’entretien, en particulier s’il vit cantonné en intérieur. Il faut vérifier une ou deux fois par mois qu’elles ne sont pas trop longues. Si c’est le cas, elles doivent être taillées manuellement, afin d’éviter qu’elles ne le gênent, se cassent voire le blessent. S’il vit en appartement, il est indispensable de mettre un griffoir à sa disposition pour empêcher une pousse trop rapide ou qu’il se tourne vers le mobilier pour se faire les griffes.

 

La première fois, il peut être pertinent de prendre conseil auprès d’un vétérinaire ou d’un toiletteur professionnel pour apprendre les bons gestes et les bons comportements pour prendre soin au mieux du pelage, des yeux, des oreilles, des dents et des griffes de son compagnon, sans risquer de le blesser. Il ne faut d’ailleurs pas attendre pour s’y mettre : plus l’animal y est habitué tôt, plus ces séances de toilettage sont susceptibles de devenir des moments agréables pour les deux protagonistes, et non au contraire quelque chose qu’ils redoutent.

Comme tout chat, le Kinkalow doit recevoir une nourriture de qualité correspondant à ses besoins nutritionnels, adaptée à son âge et son degré d’activité.

 

Il convient de garder en tête sa propension à l’embonpoint, voire à l’obésité - a fortiori s’il est stérilisé et réside en appartement. Par conséquent, en plus de veiller à lui donner une ration quotidienne adaptée, il est important de le peser au moins une fois par mois. En cas de prise de poids qui perdure voire s’accélère aux pesées suivantes, il faut emmener l’animal chez le vétérinaire, qui pourra identifier l’origine du problème : une maladie, une intolérance à un médicament, une alimentation trop riche ou donnée en trop grande quantité, etc. Une fois le diagnostic posé, il sera en mesure d’indiquer les solutions à mettre en place.

 

Par ailleurs, comme tous les chats, il est indispensable que le Kinkalow ait en permanence de l’eau à sa disposition.

Le Kinkalow fait partie des chats les plus rares du monde, puisque l’on trouve moins de vingt spécimens de par le monde. Le développement de la race est en outre freiné par le fait que les portées comportent des petits qui ne sont pas reconnus comme des Kinkalow, faute de combiner des pattes courtes et des oreilles courbées vers l’arrière. 

 

Il est aussi limité bien sûr par le nombre d’éleveurs, qui est des plus limités - tout particulièrement en dehors des États-Unis. La poignée d’élevages qui s’y trouvent proposent généralement leurs chatons femelles autour de 3000 dollars, et environ 2000 dollars pour les mâles.

 

Comme pour toute race, le prix peut différer plus ou moins sensiblement d’un individu à l’autre en fonction de la réputation de l’élevage, de la lignée dont le chaton est issu ainsi que de ses caractéristiques intrinsèques.

 

En Europe, ni la France, ni la Belgique, ni la Suisse, ne comptent un élevage de Kinkalow.

 

Le Canada est un peu mieux loti, puisqu’il s’y trouve… un éleveur de la race.

 

Autrement dit, quel que soit le pays, il est très difficile de se procurer un chaton, et l’option la plus réaliste est de se tourner vers une importation depuis l’étranger.

 

Le cas échéant, il faut prendre en compte le fait qu’au prix du chaton viennent s’ajouter des frais administratifs et les coûts de transport. Par ailleurs, il faut s’assurer de respecter la législation relative à l’importation d’un chat depuis l’étranger.

Dossier : Adopter un chat

Si le Kinkalow a acquis une certaine notoriété sur les réseaux sociaux, le nombre de représentants de la race ne dépasse guère la vingtaine à l’échelle du monde entier.

 

Il n’existe qu’une poignée d’éleveurs, dont la plupart se situent aux États-Unis. La race a toutefois commencé à essaimer un peu, puisqu’on en trouve également un au Canada, et même un en Australie. Il n’y en a toutefois aucun en France, en Belgique ou encore en Suisse, ni d’ailleurs nulle part ailleurs en Europe.

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