Le Cymric est une version à poils longs du Manx : hormis pour la longueur du pelage, les deux races sont identiques. C’est donc un chat de type cobby et de taille moyenne, à l’ossature solide mais plus léger qu’il ne le parait et qui se distingue par son aspect arrondi, depuis ses yeux jusqu’à son derrière, en passant par sa tête et son corps de manière générale.
Son dos court et compact forme un arc de cercle. Ses pattes sont solides, et celles de devant sont plus courtes que celles de derrière. Ses cuisses sont particulièrement musclées, et l’aspect général de ses quatre membres fait que certains le comparent parfois à un lapin. Les pieds sont ronds, de taille moyenne et assez touffus.
La tête est arrondie et légèrement plus longue que large. Elle porte des oreilles grandement espacées débouchant sur des extrémités arrondies. Les joues sont proéminentes et le museau est plus long que large. Les yeux sont grands, ronds et peuvent être de couleur jaune, orange, noisette ou vert.
La caractéristique distinctive principale du Cymric et du Manx est l’absence de queue. Elle résulte d’une mutation génétique spontanée assez courante chez les félins, et que l’on désigne sous le terme de « syndrome du Manx », même quand elle concerne des individus d’autres races. Il est toutefois possible de voir naître des Cymrics et des Manx dotés d’une queue plus ou moins longue. Ainsi, certains présentent jusqu’à trois vertèbres sacrées (vertèbres situées dans la région pelvienne) : ils sont appelés « risers ». D’autres, les « stumpies », ont un moignon composé d’une à trois vertèbres caudales (vertèbres situées dans la queue). Enfin, les « longys » ont pour leur part une queue plus longue qu’un simple moignon, mais plus courte que celle des autres races. Pour leur part, les individus qui n’ont pas du tout de queue – c’est le cas le plus courant – sont appelés « rumpies ». Seuls les rumpies et les risers sont acceptés dans les expositions félines, mais les autres types ont malgré tout une grande utilité pour la race et se retrouvent dans la plupart des programmes d’élevage, car la reproduction de deux individus totalement dépourvus de queue conduit au décès d’un quart des fœtus avant même la naissance, et à des malformations de la colonne vertébrale (appelées « syndrome du Manx ») chez environ 20% de ceux qui parviennent à naître, entraînant une mort certaine à horizon 3/4 ans.
Il convient toutefois de préciser que pour les chats épargnés par ces graves problèmes, l’absence de queue – qui est le lot de la plupart des représentants de la race – n‘est pas vraiment un handicap : le Cymric comme le Manx n’ont pas grand-chose à envier à leurs congénères en termes de sens de l’équilibre, car ils ont su s’adapter à l’absence de ce balancier.
Son pelage est semi-long, épais, soyeux et composé d’une double couche. La race présente un large aperçu des différentes couleurs de robe des chats : on peut en trouver des bruns, écaille, crème, bleus, silver, noirs, roux, blancs… La diversité est aussi au rendez-vous en termes de motifs de robes : ombré, fumé, tabby, calicot ou encore écaille de tortue. Les couleurs chocolat, lavande et le motif himalayen ne sont par contre pas autorisés dans le standard de la race. Par ailleurs, il est possible que le pelage change de couleur et/ou de longueur en fonction des saisons, devenant par exemple plus clair en été et plus long en hiver.
Certains Cymrics ont des touffes de poils particulièrement proéminentes au niveau des oreilles et des pattes : c’est un trait apprécié et recherché par les éleveurs et dans les expositions. Même sans cette particularité, les poils sont plus longs au niveau du cou, du ventre, des pattes et de la poitrine.
Enfin, il convient de souligner que le Cymric et le Manx mûrissent très lentement, au point que certains n’atteignent pas leur taille maximale avant l’âge de 5 ans. On remarque d’ailleurs un léger dimorphisme sexuel, le mâle étant souvent un peu plus lourd et grand que la femelle.
Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Cymric doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :
Les différentes associations félines distinguent quatre variétés de Cymric et de Manx, la seule chose qui les différencie étant la taille de leur queue :
Les variétés Rumpy et Riser sont les plus susceptibles de transmettre le syndrome manx. Ce dernier provoque la mort du chaton, avant même de naître ou peu après la mise-bas. Il est donc recommandé de ne pas faire se reproduire deux représentants de ces variétés, et croiser plutôt des chats sans queue avec des stumpies ou des longies.
Le Cymric (prononcé « kim-ric ») est originaire de l’Île de Man, située dans la mer d’Irlande, entre l’Irlande et le Royaume-Uni. Il tire son nom du mot gallois « cymru », qui signifie « Pays de Galles ». Il s’agit d’une version à poil long du Manx, si bien que parler de l’histoire du Cymric, c’est aussi aborder celle du Manx, puisque les deux se confondent largement.
On estime que ce chat est apparu aux alentours des années 1750, mais il existe de nombreuses versions divergentes quant à la façon dont ses ancêtres sont arrivés sur l’île. Ils pourraient ainsi avoir traversé la mer aux côtés de l’Armada espagnole dans les années 1580, des Vikings qui s’établirent sur l’île aux alentours de l’an 800, ou même encore bien plus tôt, avec les commerçants phéniciens, vers l’an 500 avant J.-C.
L’histoire du Cymric – et celle du Manx - est donc assez floue, mais aussi pleine de récits. En particulier, plusieurs légendes entendent expliquer comment ce chat a perdu sa queue. L’une d’entre elles narre ainsi qu’il serait arrivé trop tard sur l’Arche de Noé, et que la porte se serait refermée sur sa queue. Une autre raconte que les Vikings volaient des chatons, car leur queue était considérée comme un porte-bonheur ; du coup, les mamans chats se seraient mises à mordre celle de leur progéniture de façon à éviter de perdre leurs petits. Une autre encore attribue cette particularité au fait que les habitants de l’île, lors des rudes hivers, coupaient la queue de leurs compagnons pour économiser le bois de chauffage. En effet, un chat sans queue entre plus vite dans la maison, ce qui permet de fermer la porte plus tôt.
De manière plus scientifique, le fait que le Manx et le Cymric soient anoures (c’est-à-dire aient une queue coupée) s’explique par une mutation génétique spontanée qui fut renforcée par des siècles de consanguinité du fait du caractère insulaire de la race. Cela correspond à une formation incomplète de la colonne vertébrale, et le gène qui en est responsable se nomme le gène manx, puisqu’il fut observé pour la première fois chez ce chat. Selon certains documents d’archives, cette particularité, couramment nommée « syndrome du Manx », commença à s’observer sur l’île, si bien que beaucoup de spécialistes en déduisent que les chats sans queue naquirent sur ces terres. D’autres au contraire sont persuadés qu’un chat présentant cette particularité fut apporté de l’extérieur via un navire, et propagea son gène dans la population féline de l’île. Il faut dire en effet que le gène manx est dominant, ce qui facilite grandement sa diffusion : en effet, il suffit qu’un seul des deux parents en soit porteur, et présente donc cette spécificité anatomique, pour qu’une partie de leurs chatons soient dans le même cas.
Il existe d’ailleurs chez tous les mammifères vertébrés, et donc notamment chez des chats d’autres races. Cela dit, si l’on peut observer des chats à queue courte ou sans queue au sein de ces dernières – du fait de la même mutation génétique -, le Cymric et le Manx sont les seules races qui sont spécifiquement sans queue.
Parallèlement à l’absence de queue, un gène récessif apportant des poils longs s’imposa dans les lignées durant les années 1940-1950. Cependant, cette caractéristique fut d’abord considérée comme une tare, au point que tous les individus la présentant étaient écartés de la reproduction et des expositions. Ce n’est qu’une dizaine d’années plus tard, dans les années 60, que des éleveurs canadiens commencèrent à s’intéresser à cette particularité et fixèrent alors cette caractéristique propre au Cymric. C’est ainsi qu’on commença à faire une différenciation entre le Manx (à poils courts) et le Cymric (à poils longs). Des programmes d’élevage entièrement dédiés à ce dernier furent entamés au Canada, permettant sa reconnaissance par la Canadian Cat Association (CCA) dès 1970. Dans la foulée, il fit son entrée aux États-Unis, où il fut très bien accueilli et gagna rapidement en popularité. Les éleveurs considérés comme les pionniers de la race sont d’ailleurs canadiens et américains. Blair Wright et Leslie Falteisek, en particulier, sont à l’origine de son nom actuel : jusqu’alors désigné simplement « Manx à Poil Long », il fut renommé Cymric dans les années 70. Ceci illustre la différenciation nette entre Manx et Cymric qui fut introduite à cette époque, lorsque ce dernier commença à être considéré comme une race à part entière. Autrement dit, alors qu’ils sont d’origine britannique, c’est en Amérique du Nord que le Cymric a pris son autonomie et son envol.
Après sa reconnaissance par la CCA en 1970, la TICA (The International Cat Association) sauta à son tour le pas en 1979.
La Cat Fanciers’ Association (CFA), qui avait reconnu le Manx dès sa fondation en 1906, s’inscrivit dans leur sillage, reconnaissant en 1989 le Cymric comme race à part entière. Cependant, elle fit volte-face à peine cinq ans plus tard, en 1994, soutenant alors que le Cymric devait être considéré comme une variété du Manx et non une race à part entière. Elle se mit dès lors à l’appeler Longhair Manx (Manx à poil long), en opposition au Shorthair Manx (Manx à poil court), les deux étant considérés comme les deux variétés d’une même race et ayant le même standard. L’argument principal de l’association fut la très forte similitude entre les deux chats, que seule la longueur du poil différenciait.
De fait, la ressemblance est telle que dans la majeure partie des associations qui considèrent qu’il s’agit de deux races distinctes, des chatons issus de parents Manx mais qui arborent des poils longs sont enregistrés en tant que Cymrics.
Le Governing Council of the Cat Fancy (GCCF) britannique considère lui aussi le Cymric comme simple variété du Manx. Enfin, la Fédération Internationale Féline (FIFé), qui couvre une quarantaine de pays dont la France et la Belgique et avait reconnu le Manx en 1949, s’aligna en 2006 sur la position de la TICA, considérant elle aussi le Cymric comme une race à part entière.
En France, malgré sa reconnaissance comme race à part entière, le Cymric est quasiment introuvable : un seul individu fut enregistré au Livre Officiel des Origines Félines entre 2003 et 2019. Dans les pays où il est considéré comme une simple variété du Manx, il est plus difficile de mesurer sa popularité, puisqu’il est « noyé » dans les statistiques de ce dernier. On peut noter cela dit qu’aux États-Unis, le Manx arrive un peu au-dessus de la 30ème position (sur un peu plus de 40) dans le classement des races en fonction du nombre d’enregistrements annuels auprès de la CFA, c’est-à-dire qu’il est loin d’être très répandu – et cela vaut donc encore plus pour sa variante à poils longs. La situation au Royaume-Uni est similaire à celle de la France : on peut estimer que le Cymric est quasiment absent du pays, puisque le nombre de Manx enregistrés chaque année était d’environ 40 autour des années 2000, puis s’effondra à partir de 2007, au point de se compter désormais sur les doigts de la main. Un bond à plus de 22 enregistrements fut toutefois observé en 2018, mais il reste à voir si cette reprise sera durable.
Fondamentalement, le Cymric ne diffère du Manx que par la longueur de ses poils – c’est d’ailleurs pour ça que certains organismes de référence ne le considèrent que comme une simple variété de ce dernier. Les deux présentent donc des traits de personnalité similaires.
Ainsi, le Cymric est un chat doux et affectueux, qui aime beaucoup la compagnie de l’humain et est particulièrement réputé pour sa loyauté envers ce dernier. Il adore suivre son maître partout dans la maison et participer à toutes les tâches quotidiennes. Certains individus concentrent tout leur amour sur une seule personne, tandis que d’autres montrent de l’affection à tous les membres de la famille, y compris les enfants : son caractère tendre et attentif en fait un bon choix de race de chats pour des enfants, pour qui il fait un très bon compagnon de jeux. Quoi qu’il en soit, il lui faut donc une famille aimante et attentionnée, dont les membres prennent du temps pour jouer et interagir avec lui. Il n’est donc pas recommandé pour des personnes souvent absentes, mais c’est en revanche une race de chat idéale pour personne âgée.
Jamais agressif, il apprécie d’avoir un mode de vie dans l’ensemble serein et calme - mais cela ne veut pas pour autant dire inactif. En effet, il aime particulièrement jouer, qu’il s’agisse de transporter des objets, d’entrer dans les armoires ou encore d’ouvrir des tiroirs. Capable de s’amuser avec très peu, il trouve toujours de quoi s’occuper. C’est d’ailleurs un chat très intelligent et adroit, capable d’apprendre des tours : il est tout à fait possible par exemple de le dresser à rapporter la balle, à l’instar d’un chien.
Ce chat puissant est d’ailleurs capable de courir très vite et de faire de grands bonds. Il peut ainsi très facilement atteindre des étagères en hauteur, si bien que les objets qui doivent absolument être préservés de ce boute-en-train ont plutôt intérêt à être stockés dans des placards bien fermés.
Il n’y a pas que physiquement que le Cymric est souple : très adaptable, il parvient à s’accommoder d’un changement d’environnement, par exemple suite à un déménagement avec son chat ou même s’il est nécessaire de lui faire rejoindre une autre famille.
Il faut dire qu’il aime faire la connaissance de nouvelles personnes, a fortiori s’il a été habitué dès son plus jeune âge à être confronté à tous types d’humains, d’animaux et de situations. La cohabitation avec des congénères se déroule généralement sans encombre, au même titre que celle avec un chien, a fortiori si ce dernier appartient à une race de chien recommandée avec un chat.
En revanche, une grande prudence s’impose en ce qui concerne les petits animaux qui peuvent s’apparenter pour lui à des proies, tels que les oiseaux, les rongeurs ou encore les poissons. En effet, en plus d’une grande passion pour le jeu, il possède un instinct de chasse assez développé. S’il est amené à vivre sous le même toit que de tels animaux, il est nécessaire de l’habituer très tôt à ne pas les attaquer. Il reste néanmoins préférable de leur faire éviter tout contact, si bien que la meilleure option est encore d’éviter une telle cohabitation.
Au demeurant, c’est un chat plutôt discipliné, qui accepte tout à fait qu’on lui fixe des limites. Il comprend rapidement si son maître lui interdit certaines choses, comme par exemple se frotter sur un canapé ou faire ses griffes à certains endroits.
Par contre, le Cymric est une race de chat qui miaule beaucoup. Ce grand bavard a l’habitude de miauler pour se faire entendre, ou tout simplement pour communiquer avec son propriétaire. Certains individus semblent même vouloir jouer le rôle d’un chien de garde, tant ils ont tendance à grogner ou à se montrer menaçants à la vue ou au bruit de choses peu habituelles.
L’absence de queue chez le Cymric et le Manx, causée par la mutation d’un gène qui est appelé le « gène manx », n’est pas toujours bénigne. Ceci complique grandement la reproduction de ces chats.
En premier lieu, les embryons homozygotes sur ce gène – c’est-à-dire qui héritent de la mutation du gène manx de leurs deux parents – meurent forcément avant même de naître, car leur moelle épinière ne se développe pas totalement. Ils représentent environ un quart des embryons conçus, ce qui explique que les portées sont généralement réduites. Plus largement, il faut à tout prix éviter d’effectuer de faire se reproduire deux chats dépourvus de queue (variété « Rumpy » ou « Riser »), puisque cela accroit le risque d’obtenir des chatons atteints de malformations.
Cependant, il ne suffit pas d’être hétérozygote pour être en bonne santé : une partie des chatons qui sont dans ce cas se retrouvent également lourdement touchés par des malformations de la colonne vertébrale. Cette dernière est souvent trop courte, ce qui peut entraîner des difficultés à se déplacer, un endommagement de la moelle épinière et des nerfs, ou encore des malformations des voies urinaires ou des voies intestinales. La plupart des chatons souffrant de ce problème sont identifiés entre 4 et 6 mois, essentiellement en les observant. Par conséquent, avant d’adopter un chaton Cymric ou Manx auprès d’un éleveur, il convient de vérifier qu’il s’assure bien de la pleine santé de ses petits avant de les proposer à la vente. Cette situation particulière explique que les représentants de cette race ne sont normalement pas disponibles avant l’âge de 4 mois, car cela permet de s’assurer au préalable qu’ils ne souffrent pas de tels problèmes de santé. Le pourcentage d’individus touchés parmi l’ensemble des chatons se situe autour de 20%, et il s’agit majoritairement de rumpies, c’est-à-dire des sujets ne présentant pas du tout de queue. Ils sont le plus souvent euthanasiés, mais si ce n’est pas le cas, ils ne survivent généralement pas plus de 3 ou 4 ans ; le chat ayant survécu le plus longtemps était âgé de 5 ans lors de son décès.
Cette particularité physique peut aussi entraîner de l’arthrite du coccyx. Cela concerne l’ensemble des variété, mais les individus présentant une queue partielle sont les plus touchés.
Par contre, un chaton Cymric qui est épargné par ces différents risques liés à l’absence ou la longueur inhabituellement courte de sa queue est généralement promis à une longue vie, puisque qu’il n’est pas rare que des représentants de la race parviennent à atteindre les 20 ans et vivent en parfaite santé. C’est d’ailleurs une race qui mûrit très lentement, puisqu’il faut attendre de longues années avant que les petits n’atteignent leur taille adulte – parfois jusqu’à l’âge de 5 ans.
Parmi les problèmes de santé qu’ils sont toutefois susceptibles de rencontrer, on peut évoquer la dystrophie de la cornée, une maladie héréditaire causée par une accumulation d’eau dans les couches cornéennes et qui entraîne une baisse de la vision du chat pouvant aller jusqu’à la cécité.
Enfin, le Cymric est sujet à l’embonpoint. Il convient donc d’adapter les rations qui lui sont données à ses besoins (qui dépendent notamment de son mode de vie) et de suivre régulièrement son poids, afin de prévenir tout problème d’obésité du chat. En effet, même si cette dernière n’est pas une maladie en soi, elle peut causer ou aggraver diverses affections.
Le long manteau du Cymric n’est pas particulièrement difficile à entretenir, mais il convient de le brosser régulièrement, l’idéal étant deux à trois fois par semaine. Cela évite que ses poils morts se répandent un peu partout dans la maison. Une assiduité renforcée s’impose durant les périodes de mue, au printemps et en automne.
Il convient par ailleurs de laver les oreilles de son chat environ une fois par semaine, et de faire de même pour ses yeux.
Concernant ses ongles, cela dépend en bonne partie de son niveau d’activité, mais l’usure naturelle peut ne pas suffire : le cas échéant, il est nécessaire de tailler les griffes de son chat pour éviter qu’il ne soit gêné au quotidien.
Le Cymric n’est pas un chat particulièrement difficile à nourrir, et se contente parfaitement d’aliments industriels de qualité, qu’il s’agisse de croquettes ou de pâtée. Par contre, il est très gourmand et a tendance à l’embonpoint : il convient donc d’être particulièrement attentif aux quantités de nourriture données, et de bien les adapter en fonction de son activité physique et donc de ses besoins. Contrairement à de nombreuses races, il n’est pas possible de lui donner un accès permanent à la nourriture, car il n’est pas capable de s’auto-réguler.
Le prix d’un chaton Cymric dépend beaucoup de sa lignée et de la renommée de l’élevage dont il provient. La plage de prix est assez étendue, allant de 900 à 1500 euros. En tout état de cause, le fait qu’il s’agisse d’une race de chat rare explique en bonne partie son prix élevé. Vu le faible nombre d’éleveurs de Cymric, il est courant de devoir s’inscrire sur une liste d’attente avant d’être en mesure d’accueillir un chaton de cette race.