Le Chat de la Mer Égée issu du programme d’élevage entamé au début du 21ème siècle diffère quelque peu de celui qui existe à l’état sauvage. En effet, si les deux étaient identiques au départ, le second continue à s’accoupler avec d’autres races, si bien que ses spécificités physiques tendent à se diluer.
Il s’agit en tout cas d’un petit félin de taille moyenne et de type médioligne semi-foreign.
Athlétique, il arbore une importante musculature qui repose sur une ossature solide, sans être forte. Le corps se prolonge par une queue moyennement longue et droite. Épaisse à la base, elle va en se rétrécissant pour se terminer par une pointe arrondie.
Les pattes sont proportionnelles au corps, et très musclées elles aussi. Elles se finissent par des pieds ovales qui lui procurent une bonne assise.
La tête est de taille moyenne et de forme ovale. Elle repose sur un cou robuste et de longueur modérée.
Modérément grandes, les oreilles sont larges à la base et de forme arrondie à leur extrémité. Elles sont couvertes de petits poils sur leur face interne.
Les yeux sont en amande et peuvent arborer différentes nuances de vert, de bleu ou de jaune, ou même être vairons.
Le Chat de la Mer Égée possède par ailleurs un pelage très soyeux, sans sous-poil. En hiver, le poil est mi-long, de manière à le protéger des températures froides. À la suite de la mue printanière, il est remplacé par un poil court, nettement plus adapté aux températures estivales élevées des Cyclades.
Toutes les couleurs de robe sont possibles, et ce chat peut être monochrome, bicolore ou tricolore - cette dernière possibilité étant la plus fréquente. Lorsqu’il est bicolore ou tricolore, le blanc est généralement la couleur principale et recouvre une grande partie de la robe.
Pour finir, il convient de souligner que même si ce n’est que depuis l’aube du 21ème siècle que le Chat de la Mer Égée fait l’objet d’un programme d’élevage à part entière, les individus qui sont issus de ce dernier présentent déjà une harmonie certaine en termes d’apparence.
Le Chat de la Mer Égée est originaire comme son nom l’indique des îles baignées par la mer Égée, entre la Grèce à l’ouest et la Turquie à l’est. Le nom de celle-ci fait référence à Égée, roi légendaire d’Athènes dans la mythologie grecque, qui se serait jeté à la mer croyant que son fils Thésée était mort. Cette mer intérieure entoure notamment les Cyclades, dont ce chat est issu. L’archipel se compose d’environ 250 îles et îlots, dont seuls 24 sont habités et abritent ce petit félin.
L’existence de chats y remonte à des millénaires, si bien qu’on peut considérer cet animal comme étant une des races de chat les plus anciennes. En effet, les archéologues ont trouvé à Chypre, île située au sud de l’archipel, des preuves de leur présence remontant à il y a environ 10.000 ans.
Au fil des ans, certains spécimens migrèrent vers les Cyclades, en montant dans des bateaux de pêche ou de commerce. En effet, ils étaient utilisés par les marins pour chasser les rongeurs infestant les navires, et c’est ainsi qu’ils peuplèrent progressivement les différentes îles. Ils étaient d’ailleurs bien accueillis par la population, car ils protégeaient les récoltes et les réserves de nourriture contre les souris, rats et autres animaux nuisibles.
Le Chat de la Mer Egée est une race naturelle : sa création n’est pas le fait des humains, et d’ailleurs il ne fut domestiqué qu’au fur et à mesure du temps. De fait, il sut s’adapter à son environnement, et en particulier aux humains qui le peuplent.
Encore aujourd’hui, il prolifère dans les 24 îles habitées de l’archipel. Nourris par la population locale, ses représentants attendent avec impatience les pêcheurs qui rentrent au port et leur donnent quelques poissons. On les croise aussi en train de se prélasser au soleil à l’entrée des maisons, attendant que des gens leur offrent quelques restes ou des croquettes.
Au début des années 90, Théodoros Frangogios, un Grec amoureux de la gent féline et possédant un Chat de la Mer Égée, décida de présenter son compagnon lors d’un événement organisé par l’Ellenikos Omilos Gatas, l’organisme félin de référence du pays. Le petit animal fut récompensé pour sa beauté et reconnu comme représentant parfaitement la race. L’organisme décida alors de soutenir Théodoros Frangogios dans son combat pour développer et faire reconnaître cette dernière.
C’est notamment dans cette optique que celui-ci créa en 2002 le Gata tou Egeiou Club, club de race du Chat de la Mer Egée. Agissant en collaboration avec l’Ellenikos Omilos Gatas, il a pour but de gérer un programme sélectif de reproduction afin de stabiliser les caractéristiques physiques et comportementales de la race, ainsi que de la faire reconnaître et diffuser dans le monde entier.
Son fondateur a donc été rejoint par quelques éleveurs amoureux eux aussi de ce chat et désireux de lui donner ses lettres de noblesse. L’association veille ainsi sur le développement de la race et son programme d’élevage, notamment en administrant un registre dans lequel sont consignées toutes les naissances organisées dans le cadre de ce dernier. Le but est d’avoir une visibilité sur plusieurs générations et de s’assurer que les accouplements ne se font qu’entre individus reconnus.
On compte désormais une dizaine d’éleveurs de la race, tant dans les Cyclades qu’en Grèce continentale. Il est, à présent, différencié des autres races de chats.
La diffusion de celle-ci se cantonne toutefois à la Grèce : on ne trouve pas dans d’autres pays de programmes d’élevage destinés à développer localement le Chat de la Mer Égée.
Le Chat de la Mer Égée fait le bonheur de la plupart des touristes sur les îles des Cyclades dont il est issu et en est devenu un symbole, au même titre que les maisons aux murs blanchis à la chaux et leurs fenêtres peintes en bleu.
Indépendant, il y vit en osmose avec la population locale qui ne le considère pas comme un animal domestique, mais plutôt comme un habitant de l’île. De fait, dans chacune des Cyclades, il a pris possession des lieux et fait partie intégrante du décor. Il se prélasse volontiers au soleil et ne fuit pas quand des vacanciers l’approchent. Il accepte avec joie les caresses et a l’habitude de quémander de la nourriture, surtout lorsqu’il sent l’odeur du poisson. On le retrouve donc aussi bien allongé sur les murs blancs que dans les jambes des clients des restaurants.
Les touristes peuvent d’autant moins le manquer qu’il est même présent sur les calendriers, cartes postales, mugs et autres objets proposés par les boutiques de souvenirs. Sur certaines îles, comme Syros ou Milos, des sanctuaires lui sont même dédiés pour le nourrir, le protéger et le soigner. Des bénévoles y interviennent pour vacciner un maximum d’individus, les stériliser et éventuellement leur apporter des soins en cas de maladie.
Le Chat de la Mer Égée est, pour de nombreux Grecs, un trésor national. Cependant, son développement en tant que race à part entière est encore tout récent, et son élevage se cantonne à la Grèce.
Ceci explique que sa reconnaissance se cantonne à son pays d’origine, même si l’Ellenikos Omilos Gatas et le Gata tou Egeiou Club travaillent main dans la main pour qu’elle soit reconnue à l’international.
Elles ont ainsi déposé un dossier en vue de la faire admettre par la Fédération Internationale Féline (FIFé). Cette dernière n’a pas encore donné de réponse : la demande est toujours à l’étude.
En cas d’acceptation, il y a fort à parier que l’étape suivante sera d’entamer des démarches similaires auprès d’autres organismes nationaux ou internationaux comme The International Cat Association (la TICA), la Cat Fanciers’ Association américaine (CFA), le Governing Council of the Cat Fancy (GCCF) britannique, le Livre Officiel des Origines Félines (LOOF) français…
Le Chat de la Mer Egée est l’archétype du chat recommandé pour une famille.
En effet, son histoire fait qu’il a gardé un caractère indépendant. Vivant dehors, sans foyer, il a appris à se débrouiller et à s’adapter. Que ce soit pour quelques heures ou pour un week-end, il supporte sans problème l’absence de ses propriétaires, et n’est pas du genre à souffrir facilement de solitude. Pour autant, cela ne saurait dispenser de lui laisser des jeux pour qu’il puisse s’occuper lorsqu’il se retrouve seul, même s’il dispose d’un accès à l’extérieur. À défaut, il pourrait trouver des bêtises à faire pour passer le temps.
Tout en étant autonome, il est habitué depuis des millénaires à interagir avec l’Homme. C’est particulièrement le cas avec les pêcheurs, auprès de qui il quémande du poisson. Mais c’est vrai aussi plus généralement avec tous les humains qu’il croise : il n’hésite pas à solliciter de leur part des caresses ou de la nourriture.
Ces relations de longue date expliquent qu’il ait une grande facilité à vivre avec eux. Adopté comme animal de compagnie, il se montre sociable et s’entend avec tous les membres de la famille, pour peu qu’il soit bien traité. Les seules exigences de ce compagnon facile à vivre sont des câlins et quelques moments de jeux. Il aime aussi se blottir sur le canapé contre ses maîtres ou dans leurs bras pour ronronner pendant le film du soir.
Il s’entend très bien avec les enfants, et fait pour eux un excellent partenaire de jeux. L’inverse est aussi vrai, au point qu’il n’est pas inhabituel de le voir prendre l’initiative d’aller vers eux pour initier une session de divertissement. Cela ne doit toutefois pas faire perdre de vue que nul n’est à l’abri d’un accident : par conséquent, il ne faut jamais le laisser seul avec un tout-petit, hors de toute surveillance par un adulte. Il en va de la sécurité des deux protagonistes.
Foncièrement gentil, le Chat de la Mer Égée n’est pas du genre à devenir agressif, que ce soit envers les humains qui l’entourent ou des inconnus. Il n’est pas non plus craintif vis-à-vis de ces derniers : une fois les présentations faites, il est tout à fait courant de le voir aller spontanément vers eux pour chercher des caresses ou même jouer.
Son caractère sociable s’étend également à ses congénères ainsi qu’aux chiens compatibles avec les chats. Ainsi, il n’est pas du genre à faire montre d’une agressivité débordante lorsqu’il en croise lors de ses pérégrinations – ce qui ne veut pas dire que des bagarres avec d’autres chats ne se produisent jamais, pour peu en particulier qu’il sente son territoire menacé. Une cohabitation sous le même toit est parfaitement envisageable, a fortiori si elle est instaurée dès le plus jeune âge des deux protagonistes. À défaut, mieux vaut toujours effectuer une mise en relation graduelle pour que chacun ait le temps de s’habituer à l’autre.
Son fort instinct de chasseur implique en revanche qu’il vaut mieux éviter de le faire vivre sous le même toit qu’un oiseau, un petit rongeur ou même un poisson. En effet, il y a alors de fortes chances qu’à un moment ou un autre, le petit animal serve d’encas.
Par ailleurs, le Chat de la Mer Égée est athlétique et a un grand besoin d’activité physique. Il n’est pas fait pour vivre cantonné en intérieur : pour être bien dans sa tête et dans ses pattes, il a besoin de pouvoir s’ébattre quand il le souhaite, et donc de disposer d’un accès libre au dehors. Une maison agrémentée d’un jardin auquel il peut accéder à tout moment grâce à une chatière est donc un cadre de vie nettement plus adapté pour lui.
Il ne faut toutefois pas attendre de lui qu’il s’y cantonne. En effet, sa curiosité naturelle le pousse à aller fureter un peu partout, et donc à s’éloigner pour explorer les alentours. Il aime particulièrement grimper, sauter et surtout se prélasser au soleil, ce qu’il fait depuis la nuit des temps sur les îles des Cyclades. Après avoir bien vadrouillé, il est ravi de retourner dans son domaine ; en bon chasseur qui se respecte, il n’hésite alors pas à ramener des proies devant la porte, s’attendant à une approbation de la part de ses maîtres.
Au-delà de l’aspect physique, le Chat de la Mer Égée aime aussi être stimulé intellectuellement. C’est ce qui explique qu’il adore jouer avec les membres de sa famille. Son intelligence peut aussi être mise à l’épreuve en lui apprenant des tours, comme par exemple aller chercher un objet. Il est aussi friand des jouets interactifs qui lui permettent de développer ses capacités. Tout au long de la journée, il alterne ainsi avec un plaisir non dissimulé les sessions de jeux et les moments de repos.
En plus d’une chatière lui permettant d’aller et venir au gré de ses envies, un arbre à chat est un investissement incontournable pour qu’il se sente bien à l’intérieur. En effet, comme tous ses congénères, il est ravi de monter s’installer en hauteur pour toiser son environnement ou prendre un moment pour se reposer.
Un griffoir est tout autant indispensable, car comme tout chat, il éprouve un besoin irrépressible de faire ses griffes. S’il ne dispose pas d’un objet prévu à cette fin, il ne se prive pas de se rabattre sur le mobilier ou les rideaux.
Le fait qu’il puisse éventuellement dégrader le logement où il vit n’implique pas qu’il n’y est pas attaché, loin de là. En effet, le Chat de la Mer Egée est particulièrement routinier et attaché à son domaine. Par exemple, en cas de déménagement, il a besoin d’encore plus de temps que la plupart de ses congénères pour s’adapter à son nouvel environnement et se créer de nouveaux repères.
Enfin, il fait partie des rares races de chat qui aiment l’eau. Non seulement elle ne lui fait pas peur, mais il aime même s’y baigner et y pêcher si l’occasion se présente. S’il y a à proximité de son lieu d’habitation un point d’eau avec des poissons, il y a toutes les chances qu’il trouve un jour ou l’autre le moyen de les attraper.
Le Chat de la Mer Égée est à la base une race naturelle : la main de l’Homme n’est intervenue qu’à partir du début du 21ème siècle. Cela contribue sans doute à expliquer qu’il possède une santé robuste.
Il n’existe d’ailleurs aucune maladie à laquelle il est établi qu’il est particulièrement prédisposé. Cela dit, c’est potentiellement aussi parce qu’il n’a fait l’objet que de très peu d’études et que son programme d’élevage est encore récent.
Il est établi en tout cas qu’il s’accommode fort bien des températures élevées, courantes en été dans l’archipel des Cyclades, sa région d’origine. Plus largement, il semble qu’il soit capable de s’adapter à tous les climats.
Sa bonne santé n’empêche pas que, comme pour toute race, il vaut mieux s’adresser à un éleveur sérieux pour adopter un chaton qui est en bonne santé et a toutes les chances de le rester. En outre, un professionnel sérieux a à cœur de sociabiliser les chatons dès leur plus jeune âge, et leur permet de se développer dans un cadre qui leur est approprié. Quoi qu’il en soit, lors de la vente, doivent être remis à l’adoptant un certificat établi par un vétérinaire et attestant que l’animal est en bonne santé, ainsi qu’un carnet de santé ou de vaccination dans lequel sont consignés les vaccins que ce dernier a reçu.
Par la suite, c’est au nouveau propriétaire que revient la responsabilité de garder son petit compagnon en bonne forme, tout au long de la vie de ce dernier. Il doit donc notamment l’amener chez le vétérinaire pour un bilan complet au moins une fois par an – la fréquence croît au fur et à mesure que l’animal vieillit. Cela peut permettre de déceler au plus tôt un éventuel problème, et ainsi d’y faire face dans les meilleures conditions. C’est aussi l’occasion d’effectuer les éventuels rappels de vaccins nécessaires.
Par ailleurs, le maître doit veiller tout au long de l’année à renouveler les traitements antiparasitaires de son chat chaque fois que cela est nécessaire. Il est d’autant plus important que ce dernier soit continuellement protégé qu’il passe une bonne partie de son temps à l’extérieur.
Le Chat de la Mer Égée n’a pas de sous-poil, et son pelage demande peu d’entretien : un brossage hebdomadaire est suffisant pour ôter les poils morts. En revanche, pendant sa mue printanière, il est préférable de le faire deux à trois fois par semaine.
La séance hebdomadaire d’entretien de son pelage est aussi l’occasion de vérifier et nettoyer ses oreilles. Passer un tissu humide sur leur face interne permet de retirer les saletés qui pourraient générer des infections.
Il faut également par la même occasion contrôler ses yeux, et laver leurs coins avec un chiffon humide s’ils sont sales. Là aussi, cela permet de réduire grandement le risque d’infections.
L’entretien des dents ne doit pas non plus être négligé. À défaut, de la plaque dentaire s’accumule et finit par se transformer en tartre, qui peut provoquer des affections plus ou moins graves. Brosser les dents de son chat une fois par semaine est le minimum pour prévenir ce genre de problèmes, mais l’idéal est de le faire quotidiennement. Quoi qu’il en soit, il est nécessaire d’utiliser systématiquement un dentifrice spécialement conçu pour les chats.
Enfin, il est indispensable d’inspecter ses griffes tous les mois. Comme c’est un chat très actif, l’usure naturelle fait généralement son effet, si bien qu’il n’est pas nécessaire de les tailler manuellement. Cela ne doit toutefois pas dispenser de vérifier ce qu’il en est : si elles deviennent trop longues, il est nécessaire de les couper, sous peine qu’elles ne finissent par le gêner, se casser ou même le blesser. En tout état de cause, mettre à sa disposition un griffoir est impératif pour éviter qu’il en soit réduit à les faire sur le mobilier.
L’entretien du pelage, des oreilles, des yeux, des dents et des griffes du Chat de la Mer Égée est aisé dès lors qu’on maîtrise les différents gestes. Pour que ce soit le cas, il ne faut pas hésiter à les apprendre la première fois auprès d’un vétérinaire ou d’un toiletteur professionnel : cela permet non seulement de gagner en efficacité, mais aussi de réduire le risque de faire mal à son animal, voire le blesser et potentiellement le traumatiser.
En outre, il ne faut pas hésiter à s’y mettre assez tôt, pour qu’il les intègre comme étant parfaitement naturels. Avec un peu de chance, les séances de toilettage peuvent vite devenir des moments privilégiés et complices entre le maître et son compagnon – ce dernier ne manque alors pas de ronronner pour exprimer son bien-être.
Comme n’importe lequel de ses congénères, le Chat de la Mer Égée nécessite une alimentation qui soit adaptée à ses besoins nutritionnels, tant quantitativement que qualitativement. Ainsi, la nourriture qui lui est donnée doit être en adéquation avec son âge, son niveau d’activité et son état de santé.
Les produits industriels peuvent très bien remplir ce cahier des charges, à partir du moment où ils sont de qualité. En revanche, l’alimentation destinée aux humains est rarement appropriée pour les chats, à moins d’être scrupuleusement sélectionnée à cette fin. Par conséquent, même si ce chat est habitué depuis des siècles à quémander de la nourriture et que ce trait de caractère est resté, ce n’est pas lui rendre service que de céder à ses demandes lorsqu’il vient réclamer des petits bouts à table ou des restes une fois le repas familial achevé.
Le problème est d’autant plus susceptible de se poser s’il y a du poisson au menu, car il en raffole et son odorat ne manque alors pas de le prévenir. Il est alors courant de le voir – et surtout l’entendre - miauler jusqu’à obtenir gain de cause. Pour éviter tout problème, il est recommandé de s’enquérir auprès d’un vétérinaire concernant les types de poisson qu’il est possible de lui offrir, et ceux qui au contraire sont à éviter.
Quoi qu’il en soit, même s’il apprécie particulièrement certains mets, le Chat de la Mer Égée est comme la plupart de ses congénères capable de s’auto-réguler. Il est donc possible de lui laisser de la nourriture à volonté sans craindre qu’il l’engloutisse frénétiquement ou ne mange plus que de raison.
Enfin, comme tout chat, le Chat de la Mer Égée doit absolument avoir en permanence de l’eau fraîche à sa disposition.
Le Chat de la Mer Egée est très répandu en Grèce, mais très rare – et même quasiment inexistant - hors de son pays d’origine.
Cela dit, il convient d’opérer une distinction entre les individus qui vivent à l’état sauvage et ceux qui sont réellement issus du programme d’élevage entamé au tournant du siècle.
La dizaine d’éleveurs qui participent à ce dernier proposent généralement leurs petits entre 250 et 300 euros. Le montant demandé dépend de la réputation de l’élevage, de la lignée dont l’animal est issu, mais aussi et surtout de ses caractéristiques intrinsèques – notamment sur le plan physique. Ceci explique que des différences de prix sont possibles au sein d’une même portée.
Au prix d’achat, il convient d’ajouter le coût du transport pour rapatrier le chaton dans le pays où on réside, ainsi que les frais administratifs. Par ailleurs, il est bien sûr indispensable de s’informer sur la législation relative à l’importation d’animaux et la respecter à la lettre, afin d’éviter toute mauvaise surprise.
Bien connu des Grecs ainsi que des touristes, qui ne peuvent manquer de le voir tant il fait partie du paysage, le Chat de la Mer Égée est présent en nombre dans les Cyclades ainsi que dans le reste de la Grèce.
Toutefois, la plupart des individus vivent encore à l’état sauvage, et ne sont pas issus d’un quelconque programme d’élevage. D’ailleurs, ce dernier reste encore très modeste, puisqu’on ne compte guère plus d’une dizaine d’éleveurs dans l’ensemble du pays.
En dehors de la Grèce, le Chat de la Mer Égée demeure extrêmement rare. En effet, faute d’élevage, de club de race et de reconnaissance par les différents organismes nationaux, sa notoriété y est quasiment inexistante.
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