Aphrodite

Aphrodite

Autres noms : Chat de Chypre
Noms d'origine : Cyprus cat, Cypriot cat, Saint Helen cat ou Saint Nicholas cat
Pays d'origine : Chypre

Qualités de l'Aphrodite

Tempérament du Aphrodite

Affectueux
Calme
Joueur
Peut rester seul
Sociable

Sociabilité du Aphrodite

Avec les enfants

Le Aphrodite au quotidien

Miaule peu
Santé robuste
Nécessite peu d'entretien
Perd peu de poils
Mange peu
Peu enclin à l'obésité

Informations sur l'Aphrodite

ApparenceVariétésHistoireCaractèreSantéEntretien
AlimentationPrixPopularité

L’Aphrodite existe en deux tailles différentes : le Giant Aphrodite, dont la longueur atteint 40 à 90 cm, tandis que les individus de plus petite taille mesurent de 30 à 40 cm pour les femelles, et 35 à 45 cm pour les mâles.

 

Même si leur gabarit diffère, les représentants des deux variétés partagent les mêmes caractéristiques physiques. Ainsi, ce chat a un corps long et très musclé, particulièrement au niveau des hanches et des épaules. Son ossature est très solide, sans pour autant être trapu. En outre, malgré sa musculature et son ossature, il demeure tout à fait mince, et conserve donc une certaine élégance. Son dos est tout en longueur, et il en va de même de son cou.

 

Les pattes arrière sont légèrement plus longues que les pattes avant.  La queue, très touffue, a une longueur presque égale à celle du corps, ce qui donne une morphologie parfaitement équilibrée.

 

De forme triangulaire, sa tête présente un petit dôme sur le front et arbore un nez et un museau longs et droits, encerclés par des joues un peu creuses et dominant un menton solide. Les oreilles sont larges à la base et peuvent être grandes ou de taille moyenne. Elles forment un V ouvert, la boîte crânienne étant arrondie entre les deux.

 

Les yeux ont la forme d’olives oblongues. De nombreuses couleurs différentes sont possibles, allant du bleu très pâle au marron, mais ils doivent avoir une teinte unie. Cette dernière peut différer d’un œil à l’autre : les yeux vairons sont admis.

 

Le pelage de l’Aphrodite peut être mi-long ou court, avec le plus souvent un sous-poil en hiver qu’il perd au printemps. Le poil de couverture est très doux et touffu, même si sa densité varie selon les saisons. Par ailleurs, il peut être de couleur unie ou bicolore. Dans le premier cas, aucune tache blanche ne doit être présente. Quant aux sujets bicolores, ils doivent présenter une répartition irrégulière des deux couleurs. Dans un cas comme dans l’autre, toutes les couleurs de robe sont permises, à l’exception de vison, chocolat, cannelle, fauve et lilas.

 

Enfin, toujours qu’il s’agisse des individus de grande taille ou de ceux de petite taille, le dimorphisme sexuel est bien prononcé chez cette race : le mâle peut être jusqu’à 25 voire 30% plus grand et lourd que la femelle.

L’Aphrodite se décline en pas moins de 4 variétés :

  • Le Giant Aphrodite à poil long ;
  • Le Giant Aphrodite à poil court ;
  • L’Aphrodite à poil long ;
  • L’Aphrodite à poil court.

 

Le Giant Aphrodite fait partie des plus grands chats du monde. Qu’ils soient à poil long ou à poil court, les mâles ont une longueur allant de 50 à 90 cm pour un poids situé entre 6 et 11 kg. Les femelles quant à elles font entre 40 et 55 cm, et pèsent de 5 à 7 kg.

 

Quant à l’Aphrodite de taille normale, les mâles n’atteignent « que » 35 à 45 cm de longueur pour un poids de 4 à 5 kg, contre 30 à 40 cm et 3,5 à 5 kg pour les femelles.

 

La TICA (The International Cat Association) considère qu’ils font tous partie de la même race Aphrodite, étant donné qu’ils diffèrent seulement par leur taille et la longueur de leur pelage. En revanche, la World Cat Federation (WCF) refuse de reconnaître les sujets de plus petite taille et garde le nom d’Aphrodite Giant.

Les premiers chats de Chypre

L’Aphrodite est une race de chat originaire de l’île de Chypre, située en Méditerranée, au sud de la Turquie. L’histoire des relations entre les Chypriotes et les chats est très ancienne. En effet, lors de fouilles d’une tombe néolithique dans le village de Shillourokambos en 2004, des archéologues français ont découvert un squelette de chat enterré à côté d’un squelette humain, qui datait d’environ 9500 ans avant notre ère. Cette découverte fut d’autant plus importante qu’elle est, encore à ce jour, la plus ancienne preuve de domestication du chat par l’Homme.

 

Même si les petits félins étaient présents sur l’île depuis des millénaires, la race Aphrodite a profité de nombreuses autres influences. Le premier texte en attestant figure dans La vie de Constantin, écrit autour de l’an 338 de notre ère par l’évêque Eusèbe de Césarée, 235-369 de notre ère) date du règne de l’impératrice romaine Helena (250-330 de notre ère). Il y est raconté que l’impératrice romaine Helena (250-330 après J.-C.) découvrit au cours d’une visite de Chypre, qu’après une période de sécheresse longue de 37 ans, l’île était infestée de serpents venimeux, en particulier autour des monastères implantés dans des endroits secs et rocailleux. Elle décida alors d’envoyer par bateaux des centaines de chats d’Égypte pour réguler leur population. Les nouveaux venus furent pris en charge par les monastères : ils vivaient autour des couvents, les moines se chargeant de les nourrir et les soigner.

 

Cette tradition perdura pendant des siècles, y compris jusqu’à ce jour. Ainsi, relatant son voyage vers la Terre Sainte et narrant une visite de l’île et du monastère Saint-Nicolas des Chats, le frère franciscain Francesco Suriano racontait en 1484 combien « c’est merveilleux de les voir, car presque tous sont mutilés par les serpents ; l’un a perdu un nez, un autre une oreille... Et c’est une chose étrange qu’à l’heure de leur nourriture, au son d’une cloche, ils se rassemblent au monastère ; et quand ils ont assez mangé, au son de cette même cloche, ils partent tous ensemble pour aller combattre les serpents. »

 

Il n’y a toutefois pas que les Romains qui amenèrent des chats sur l’île. Elle fut en effet envahie par les Ottomans en 1571 puis occupée par la Grande-Bretagne en 1878. Dans les deux cas, des chats avaient été embarqués sur les bateaux pour en chasser les rats et les souris. Lorsque les navires accostaient les rivages de Chypre, certains s’échappaient et restaient sur l’île, finissant par se mêler et se reproduire avec la population locale.

 

Depuis toujours, la plupart des Chypriotes ne voient pas d’un très bon œil la très nombreuse population de chats résidant sur leur île. Ces derniers furent très souvent maltraités, abattus ou empoisonnés en toute impunité - c’est d’ailleurs encore le cas aujourd’hui.

La prémices de la race Aphrodite

En 2005, le hasard de la vie conduisit une éleveuse de chats anglaise du nom de Teresa Litherland à venir s’installer à Chypre. Elle fut choquée de la façon dont les chats y étaient traités, et dans le même temps elle prit conscience des caractéristiques très distinctes et uniques de nombre d’entre eux. Ils étaient en effet de grande taille par rapport aux chats européens, avec un corps long et musclé, des pattes arrière un peu plus longues que les pattes avant, une longue queue touffue, une tête triangulaire et des oreilles assez grandes. Un superbe chat qu’elle nomma Cassidy, ainsi qu’une femelle qu’elle appela Lady ne tardèrent pas à entrer dans sa vie en s’introduisant dans son jardin. Ils formèrent le premier couple reproducteur à l’origine de la race Aphrodite telle qu’on la connaît aujourd’hui. En effet, elle se mit alors en tête de les faire se reproduire, pour voir si leurs caractéristiques seraient transmises à leur descendants. Cela s’avéra, effectivement, être le cas, et ce succès la convainquit de se lancer dans un ambitieux projet : faire en sorte que le chat chypriote soit reconnu comme race à part entière.

La reconnaissance de la race Aphrodite

De 2005 à 2008, Teresa Litherland fit naître 4 générations de chatons. Certains d’entre eux était grands, à poil long ou à poil court, d’autres étaient plus petits à poil le plus souvent court.  En 2008, elle rencontra à Chypre Andreas Mobius, juge international au sein de la World Cat Federation (WCF), et les lui présenta. Ils étaient tous plus grands que les chats sauvages de Chypre et présentaient une véritable unicité en termes d’apparence, tant au niveau de leur squelette que de différentes caractéristiques comme les oreilles, les yeux ou la forme de la gueule. Andreas Mobius se focalisa uniquement sur les chats de grande taille et en conclut qu’ils possédaient effectivement des caractéristiques uniques et qu’il était judicieux de poursuivre ce projet en vue d’obtenir la reconnaissance d’une race de chats de Chypre. Il décida de la nommer Giant Aphrodite en référence d’une part à leur taille impressionnante, et d’autre part à la déesse Aphrodite qui, selon la légende, naquit dans les flots bordant cette île.

 

La même année, en 2008, Teresa Litherland fut rejointe par Lynn Nyland, une amie venue d’Angleterre émue elle aussi par le sort réservé aux chats locaux, et qui se décida de l’aider à poursuivre son projet. En effet, elle aussi se rendit compte que le meilleur moyen d’améliorer durablement leur situation en faisant en sorte qu’ils soient dûment protégés était de permettre aux locaux de réaliser qu’ils avaient là un trésor, des chats qu’on pourrait potentiellement leur envier dans le monde entier. Pour ce faire, la seule et unique voie possible, aussi difficile fut-elle, était de parvenir à faire reconnaître la race.

 

En 2009, elles créèrent la Cyprus Cats National Breed Association (CyCNBA), qui se fixa pour objectif de promouvoir l’Aphrodite. Quelques mois après sa création, elle devint membre à part entière de la WCF.

 

Tout en poursuivant leur travail, et toujours dans l’optique de faire reconnaître l’Aphrodite comme une race à part entière, elles envoyèrent au docteur Leslie A. Lyons, du laboratoire de génétique féline de l’Université Davis en Californie (États-Unis), 248 échantillons d’ADN de chats, mêlant des individus issus de leur programme d’élevage et d’autres dont elles s’occupaient simplement. Début 2012, la généticienne conclut qu’ils forment une population distincte et unique au monde.

 

Elles ouvrirent également leur association à de nouveaux membres, dont elles chapeautèrent le travail d’élevage avec une grande attention. Le nombre de portées était de maximum deux par an, et elles étaient strictement contrôlées. Qu’ils soient à poil long ou à poil court, ceux qui n’étaient pas conformes au standard de la race étaient stérilisés. Les autres, destinés à la reproduction, étaient testés pour vérifier leur ADN et ainsi préserver la pureté de la race. Par ailleurs, n’ayant pas les moyens de garder tous les chatons, les deux amies en envoyèrent certains dans des familles d’accueil ou des élevages en Europe.

 

Quelques mois après que le docteur Lyons ait présenté le rendu de ses travaux, la WCF reconnut officiellement la race, sous le nom de Giant Aphrodite Longhair. Ce fut la première fois que la reconnaissance d’une nouvelle race féline se basa sur des tests ADN.

 

Aujourd’hui, l’organisme reconnaît aussi la version à poil court sous le nom de Giant Aphrodite Shorthair. En revanche, elle refuse de considérer comme faisant partie de la race les sujets de plus petite taille.

 

Ce faisant, elle se trouve en désaccord avec The International Cat Association (TICA), qui accorda en 2017 à la race la reconnaissance avec le statut préliminaire, prélude à une reconnaissance pleine et entière. Elle prit le parti d’admettre d’emblée les deux variétés (poils longs et poils courts) ainsi que les individus géants et ceux de plus petite taille (qui arborent généralement un poil court).  Le nom d’Aphrodite englobe donc pour elle pas moins de 4 combinaisons possibles.

 

Le fait qu’il existait des individus à poils courts et d’autres à poils longs au sein de l’île est lié au fait que Chypre est partiellement couverte de montagnes. Les chats qui y habitent se sont adaptés aux conditions de vie de leur milieu. Ainsi, le fait de disposer d’un sous-poil et d’un poil long, leur permet de faire face au climat très froid et neigeux de l’hiver. En parallèle, leur grande taille leur permet de chasser des proies plus grosses et plus dangereuses comme les gros rongeurs, les lézards ou les serpents. Au contraire, ceux qui vivent sur les rivages ont un poil plus court et un sous-poil moins dense, car les températures y sont nettement plus clémentes. Ils sont aussi généralement de plus petite taille, à l’instar de leurs proies - principalement des souris ou des rats des villes.

 

L’opposition entre la TICA et la WCF perdure à l’heure actuelle.  Les autres organismes majeurs au niveau mondial n’ont pas permis de trancher le débat : qu’il s’agisse de la Fédération Internationale Féline (FIFé), de la Cat Fanciers’ Association (CFA) américaine, du Livre Officiel des Origines Félines (LOOF) français ou encore du Governing Council of the Cat Fancy (GCCF) britannique, ils ne reconnaissent purement et simplement pas l’Aphrodite.

 

La CyCNBA quant à elle existe encore de nos jours, et a étendu ses missions à un rôle de sensibilisation dans les écoles de l’île, afin d’apprendre aux générations futures qu’il convient de protéger les chats et de leur donner le respect et les soins qu’ils méritent.

L’Aphrodite a un comportement doux et affectueux, mais c’est aussi un animal plein de vie et très actif, que ce soit lorsqu’il s’agit de s’occuper par lui-même ou en interagissant avec ses maîtres.

 

Son corps est athlétique, et il a besoin d’en faire usage pour être équilibré. Il lui faut donc de l’espace pour s’ébattre, jouer ou chasser des petites proies. Une vie entre les quatre murs d’un appartement est loin d’être idéale pour lui : mieux vaut disposer d’un jardin, ou qu’il ait accès à l’extérieur.

 

L’Aphrodite développe une relation très forte avec les personnes qui s’occupent de lui, le nourrissent, le câlinent et le soignent. Il a besoin d’attention de leur part mais ne se montre pas possessif, appréciant d’avoir ses moments d’indépendance et de s’isoler. Il doit donc avoir à disposition des endroits pour le faire, a fortiori si des étrangers s’invitent régulièrement à la maison. En effet, il est aussi sociable en famille que timide vis-à-vis de ces derniers, préférant le plus souvent se cacher plutôt que de venir les saluer.

 

En revanche, il s’entend particulièrement bien avec les enfants du foyer, en particulier s’ils sont suffisamment âgés pour avoir appris comment se comporter avec respect et douceur à son égard, évitant par exemple de tirer ses oreilles ou de le frapper pour jouer avec lui.

 

Une option intéressante pour lui permettre de dépenser la grande énergie qui est la sienne est de lui faire partager son foyer avec un autre animal. Il apprécie généralement la compagnie de ses congénères, a fortiori s’ils sont aussi actifs que lui. Faire cohabiter son chat avec un chien est également parfaitement envisageable, a fortiori s’ils vivent ensemble dès leur plus jeune âge.

 

En revanche, mieux vaut renoncer à l’idée de le faire vivre harmonieusement sous le même toit qu’un rongeur ou un oiseau, car l’Aphrodite a un très fort instinct de chasse. D’ailleurs, lors de ses sorties, cette activité est sa principale occupation.

 

Enfin, il est important de souligner que le chat Aphrodite n’atteint sa pleine maturité que vers l’âge de 4 à 5 ans. Il se développe lentement et reste longtemps un chaton, tant du point de vue physiologique que psychologique. Il est important d’en tenir compte pour s’en occuper de manière appropriée : si un chat adulte est assez indépendant, un chaton nécessite en revanche davantage d’attentions et de soins.

Comme cela ne fait que peu d’années que l’Aphrodite fait véritablement l’objet de programmes d’élevage, il est difficile d’avoir, à ce jour, assez de recul pour connaître les maladies auxquelles il serait davantage sujet. Il semble cependant qu’il jouisse globalement d’une santé solide.

 

Il est toutefois prédisposé aux infections des oreilles, et un entretien rigoureux de ces dernières est donc nécessaire pour réduire là aussi le risque de problèmes.

 

Il est également connu pour avoir l’estomac fragile. Le choix de ses aliments revêt donc une importance particulière pour éviter par exemple des diarrhées à répétition.

 

Comme pour toute race, un suivi vétérinaire régulier – à travers en particulier l’incontournable bilan de santé annuel du chat – permet de déceler de manière précoce d’éventuelles maladies et de s’assurer qu’il est toujours à jour de ses vaccins.

 

Enfin, tous les organismes qui reconnaissent l’Aphrodite (ou au moins certaines de ses variétés) interdisent de le croiser avec d’autres races. Le but est en effet de garder ce chat endémique de Chypre le plus pur possible.

Qu’il soit à poil court ou à poil long, l’Aphrodite a besoin d’être brossé une à deux fois par semaine pour débarrasser son pelage des poils morts et des saletés, mais aussi éviter la formation de nœuds. Une fois ceci fait, passer un tissu en velours ou en peau de daim permet de donner une belle brillance à sa fourrure. Comme il adore être câliné, il n’en sera que plus reconnaissant.

 

Pour les sujets à poil long, il est utile d’insister, au cours du brossage, sur la collerette, le creux des pattes avant et arrière ainsi que la queue, de manière à éviter les nœuds. À défaut d’entretien régulier et rigoureux, ces derniers deviennent impossibles à démêler, et il n’y a plus d’autre choix que de couper son poil. Cela lui ferait perdre de sa superbe et de sa beauté, mais aussi sa protection contre le froid.

 

Contrairement à d’autres races, l’Aphrodite ne connaît qu’une seule mue annuelle : son pelage tombe par grandes touffes au printemps. Si cela peut être impressionnant, c’est tout à fait normal. Le brosser aide alors à le maintenir sa toison en bonne santé, mais il ne faut pas pour autant insister, au risque d’arracher les poils qui ne sont pas encore prêts à se détacher.

 

Il est aussi absolument nécessaire de nettoyer une à deux fois par semaine ses oreilles avec un tissu humide, d’autant qu’il est facilement sujet à des infections auriculaires (otites, etc.).

 

C’est aussi l’occasion de brosser les dents de son chat et de vérifier qu’il ne présente pas de problème à ce niveau (carie, dépôt de tartre…). Un défaut d’entretien dentaire est susceptible d’entraîner des maladies très graves, pouvant aller jusqu’à la septicémie.

 

Une fois par semaine, passer un chiffon humide sur le coin des yeux permet de s’assurer qu’ils restent propres, et donc de réduire le risque de problèmes à ce niveau.

 

L’Aphrodite apprécie de courir dehors et de se faire les ongles sur les arbres. De ce fait, il n’est généralement pas nécessaire de tailler manuellement ces derniers. Il convient toutefois de vérifier ce qu’il en est environ une fois tous les mois, afin de les lui couper s’ils deviennent trop longs.

L’Aphrodite n’est pas un animal difficile en termes de nourriture : les aliments industriels que l’on peut trouver dans le commerce font parfaitement l’affaire, a fortiori si on opte pour des produits de qualité, qui contiennent normalement tout ce qui est nécessaire pour satisfaire ses besoins nutritionnels. Il faut bien sûr s’assurer de lui donner des quantités adaptées à son âge, son gabarit, son niveau d’activité et son état de santé.

 

Ce chat arrive à maturité tardivement, entre 4 et 5 ans. Même s’il est déjà grand de taille, il est donc nécessaire de lui fournir une alimentation pour chaton jusqu’à environ 2 ans -s en particulier s’il n’est pas stérilisé.

 

Quand un changement de son alimentation s’impose, par exemple du fait qu’un nouveau produit s’impose compte tenu de son âge et/ou d’une prise de poids malvenue, la fragilité de son estomac implique qu’il est très important d’éviter de le faire brusquement. Plus encore qu’avec n’importe quelle autre race, cette modification doit donc s’effectuer dans le cadre d’une transition alimentaire menée de manière graduelle et vigilante, pour que son estomac s’habitue progressivement au nouveau produit.

 

Compte tenu de son niveau d’activité, l’Aphrodite n’est pas particulièrement prédisposé à l’obésité. Il ne faut pas oublier toutefois qu’aucun chat n’est à l’abri, a fortiori s’il a été stérilisé. Une règle d’or pour garder son chat en bonne santé est donc de s’assurer qu’il n’a pas tendance à grossir, et à ne pas laisser la situation perdurer le cas échéant, car cela l’enfermerait dans un cercle vicieux (plus un chat est gros, moins il a envie de bouger). Si une prise de poids est constatée plusieurs mois d’affilée, il faut se rendre chez le vétérinaire, qui est seul à même de déterminer si le problème est médical (maladie, médicaments…) ou s’il est lié à l’alimentation (nourriture inappropriée et/ou quantité inadéquate).

 

Enfin, comme tout chat, il indispensable qu’il ait en permanence à sa disposition de l’eau fraîche, en particulier lorsqu’il fait chaud.

Que ce soit en France, en Belgique ou en Suisse, il est difficile de trouver un chaton Aphrodite à adopter, faute d’éleveurs. La solution la plus réaliste consiste généralement à l’importer depuis l’étranger, et plus précisément depuis son pays d’origine : à Chypre, le prix peut aller jusqu’aux alentours de 900 euros. On en trouve également en Grande-Bretagne, moyennant autour de 700 livres.

 

Dans un cas comme dans l’autre, des coûts de transport et des frais administratifs viennent s’ajouter au prix de vente, et il convient bien sûr de veiller à respecter la législation relative à l’importation d’animaux depuis l’étranger.

 

Au Canada, il existe un seul élevage dans tout le pays. Plusieurs mois d’attente peuvent donc être nécessaires avant de pouvoir adopter un chaton Aphrodite.

Dossier : Adopter un chat

Même s’il est reconnu par la World Cat Federation (WCF) et The International Cat Association (TICA), le développement international de l’Aphrodite demeure freiné par le fait que l’immense majorité des autres organismes de référence n’en font pas encore de même. L’interdiction de le croiser avec d’autres races édictée par les institutions qui le reconnaissent contribue également à limiter son essor.

 

On trouve néanmoins en Europe, en Asie et aux États-Unis une poignée d’éleveurs membres de la TICA qui ont décidé de se lancer dans l’élevage de l’Aphrodite, qu’il soit géant ou de plus petite taille, à poil court ou à poil long. Ce n’est toutefois pas le cas par exemple en France, en Belgique et en Suisse : ces pays ne comptent aucun éleveur. De fait, il reste difficile d’adopter un représentant de la race hors de son île d’origine.

 

A Chypre, justement, la Cyprus Cats National Breed Association (CyCNBA) ainsi que l’élevage « Aphrodite » continuent la reproduction de la race.

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Avis & conseils

Je suis l’heureuse propriétaire depuis 4 mois d’un chaton Aphrodite née le 5 avril 2020.
Il est beau, poil soyeux, pâtes arrières bien longues qu pèse déjà 3 kg.
Nous sommes tous fou de lui, nous habitons à Paphos Chypre.
Il est très beau, très affectueux avec nous 3.
Je sais que c’est un Aphrodite, mon fils étant un amoureux des chats, à fait des recherches., il correspond en tout point à sa race.
Dommage que je ne puisse envoyer de photos

   
Par Ansermet Papadopoulos Michele
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