Les symptômes dermatologiques sont par définition facilement visibles. Pourtant, dans la mesure où ils peuvent aussi bien traduire un problème mineur et facilement soignable, qu'un souci plus grave nécessitant un traitement lourd, ils suffisent rarement pour poser un diagnostic.
Quoi qu'il en soit, le meilleur moyen de conserver le pelage de son chat en bon état est de le nourrir avec des aliments de qualité et de le toiletter conformément à son type de poils.
La plupart des chats muent à chaque changement de saison, c'est-à-dire en moyenne deux fois par an. En fonction de la race, l'âge et le mode de vie, la quantité de poils perdue est plus ou moins conséquente. Il est également fréquent que les chattes gestantes perdent une grande quantité de poils juste après leur mise bas. Ces phénomènes sont normaux et ne nécessitent pas de s'inquiéter outre mesure.
En revanche, si une chute de poils importante se produit en dehors des périodes de mue ou de mise bas, ou si la peau se retrouve dégarnie par endroits, c'est le signe que quelque chose ne va pas. Les causes de l'alopécie du chat sont très variables : un stress ou un mal-être important, une carence en vitamines ou en acides gras essentiels, un problème hormonal, une maladie de peau due à une bactérie, un parasite, un champignon, un choc...
Par conséquent, si le pelage semble faire des "trous" ou si d'autres symptômes (démangeaisons, croûtes, rougeurs...) sont présents, mieux vaut contacter un vétérinaire pour en comprendre la raison et entamer un traitement. Heureusement, dans la plupart des cas, il s'agit d'un symptôme d'une maladie bénigne, qui se soigne facilement.
Un chat qui se gratte beaucoup souffre vraisemblablement d'un problème de santé ou d'une infestation parasitaire.
Le cas le plus connu et fréquent est celui du chat qui a des puces : les premiers grattements sont alors bien souvent le signe qu'il est temps de renouveler le traitement anti-puces. D'autres parasites externes tels que les poux, les aoûtats, la teigne ou encore la gale provoquent également d'intenses démangeaisons : un examen microscopique est alors souvent nécessaire afin d'identifier le parasite responsable.
D'autres causes sont possibles : citons par exemple certaines réactions allergiques du chat (y compris des allergies alimentaires), un stress important, ou certaines maladies de peau.
Une masse ou une grosseur localisée sur l'épiderme, au niveau des mamelles ou en-dessous de la peau doit toujours attirer l'attention. En effet, il s'agit le plus souvent d'un abcès, d'un kyste, d'un granulome ou d'une tumeur bénigne ou maligne du chat. Les cancers cutanés ou sous-cutanés font d'ailleurs partie des formes de tumeurs les plus fréquentes au sein de la gent féline, avec les lymphomes.
Par conséquent, même si ces grosseurs ne sont pas nécessairement douloureuses, elles doivent nécessairement être examinées par un vétérinaire, qui déterminera s'il est préférable de les retirer ou non.
Les bagarres entre chats n'étant pas rares, la plupart des petits félins ayant un accès à l'extérieur finissent un jour ou l'autre par se faire mordre ou griffer par un congénère. Or, à moins qu'elles ne soient situées sur le visage ou les oreilles, les blessures résultant de ces affrontements sont généralement masqués par le pelage... à moins que la plaie ne finisse par s'infecter, auquel cas elle devient plus visible.
En effet, une surface infectée est généralement enflée et chaude au toucher, et s'accompagne parfois d'un écoulement sanguinolent ou purulent (c'est-à-dire contenant du pus). Selon la gravité de l'atteinte, le vétérinaire peut simplement désinfecter la plaie, ou bien procéder à une incision pour retirer toute la partie détruite ou morte. Des antibiotiques pour chat sont souvent prescrits afin de stopper l'infection et l'empêcher de s'étendre au reste du corps.
Pour éviter d'en arriver à une telle extrémité, il est recommandé d'inspecter le pelage de son chat à intervalle régulier (en particulier s'il passe du temps en extérieur) afin de détecter les plaies éventuelles le plus tôt possible. Si ces dernières ne sont pas encore infectées, le mieux à faire consiste à les nettoyer à l'aide d'un produit adapté, puis à les recouvrir d'un pansement ou d'un bandage stérile afin d'éviter qu'il ne se lèche à cet endroit.
Une séborrhée correspond à une production anormale de sébum par l'épiderme, ce qui se traduit par une peau et un poil d'aspect gras voire cireux. Des pellicules, des croûtes et un pelage qui sent mauvais sont également fréquents.
Ce symptôme a diverses origines possibles : il s'agit souvent d'une conséquence d'une infestation parasitaire, d'une allergie ou d'une carence alimentaire, mais certaines maladies hormonales ou génétiques sont parfois responsables d'une peau graisseuse. Un toilettage mal fait car trop fréquent ou utilisant les mauvais produits est également susceptible de déclencher une séborrhée.
Enfin, les races de chats sans poil y sont naturellement prédisposées, car du fait de l'absence de pelage, le sébum s'accumule sur la peau et finit par en obstruer les pores. Il n'y a alors pas d'autre choix que de donner un bain à son chat à intervalle régulier, en général tous les un à deux mois.