Le Sokoké est un félin gracieux et distingué, de taille moyenne et de type médioligne (semi-foreign). Les individus issus de sa domestication et de son élevage présentent une harmonie en termes d’apparence bien plus prononcée que ceux qui sont restés à l’état sauvage.
Son corps moyennement long est svelte et musclé, bâti autour d’une ossature solide. La poitrine, bien développée, est proéminente.
La queue est modérément longue à longue. Épaisse à la base, elle va en s’effilant vers l’extrémité.
Grandes et fines, ses pattes ne sont pas étrangères à l’impression d’élégance qu’il dégage, mais possèdent néanmoins une musculature importante. Elles se finissent par des pieds ovales dont les coussinets sont noirs. Les pattes arrière sont plus longues que celles à l’avant, et présentent un angle important propre à la race.
La tête repose sur un cou long et musclé qui la sépare bien des épaules. Elle est petite par rapport au corps, et a une forme de triangle adouci. Le crâne est presque plat.
Les oreilles, de taille moyenne, sont larges à la base et arrondies à l’extrémité. Elles peuvent se terminer par des plumets, et cette particularité est très appréciée.
Les yeux sont grands, bien écartés, en forme d’amande et légèrement obliques. Leur couleur va de l’ambre au vert clair, et ils sont à la fois expressifs et lumineux.
Le nez est droit et de longueur moyenne. Il se termine par une truffe de couleur rouge brique. Vu de profil, une légère courbe concave se dessine entre le front et le nez.
Les babines sont bien marquées, mais sans pour autant être proéminentes. Elles dominent un menton fort et large.
Enfin, la robe du Sokoké est brillante, très courte, et ne comporte pas de sous-poil. Il s'agit d'un chat à la robe tabby, qui peut arborer toutes les nuances du tabby noir. Il est préférable que les marques présentent des poils agouti, c’est-à-dire une alternance entre zones claires et foncées.
Enfin, ce chat n’est pas caractérisé par un dimorphisme sexuel prononcé : les mâles et les femelles sont assez semblables en taille comme en poids.
Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Sokoké doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :
Le Sokoké est une des races de chats les plus rares au monde. Il vit historiquement à l’état sauvage dans la forêt tropicale de Sokoké-Arabuté, une réserve naturelle située sur la côte est du Kenya. On ignore toutefois depuis combien de temps c’est le cas.
Une première hypothèse veut qu’il descende de chats domestiques arrivés à la fin du 19ème siècle avec les colons britanniques, et qui auraient ensuite pris possession de la forêt de Sokoké-Arabuté.
Il est toutefois plus vraisemblable que le Sokoké habite cet endroit depuis bien plus longtemps, au contact notamment des Giriamas, une tribu locale qui le chasse et s’en nourrit – encore de nos jours, d’ailleurs. C’est elle qui lui donna en outre son nom d’origine, Khadzonzo, qui signifie « comme l’écorce » : il s’agit là d’une référence à son pelage marbré.
En tout cas, il ne manqua pas d’intriguer les scientifiques, et plusieurs cherchèrent à l’étudier. Ce fut pendant longtemps en vain, compte tenu de sa discrétion et sa propension à leur échapper.
En 1978, Jeny Slater - une Anglaise vivant aux portes de la réserve naturelle – découvrit une portée de trois chatons Khadzonzos abandonnés, cachés dans le creux d’un tronc d’arbre. Elle décida de les emporter chez elle et de les nourrir. Sa fascination était d’autant plus grande qu’il était normalement très difficile d’en apercevoir, et encore plus d’en attraper. Elle fut très surprise de constater à quel point elle parvenait à apprivoiser facilement ces petits chats sauvages. Dès lors, inquiète que cet animal puisse disparaître, elle prit le parti d’en faire l’élevage. Devenus adultes, deux des petits chats donnèrent une première portée.
Les scientifiques purent donc enfin commencer à étudier le Khadzonzo. Des tests ADN furent effectués pour savoir s’il descend de félins sauvages d’Afrique, mais s’avérèrent négatifs : un tel lien ne put être établi. Il fut alors décidé de nommer simplement ce chat African Shorthair.
En 1984, une amie danoise de Jeny Slater, Gloria Moldrop, vint lui rendre visite au Kenya. Charmée par les Khadzonzos, elle en ramena deux - Jeni et Mzuri - au Danemark, pour tenter de faire connaître la race et de contribuer à son développement. D’ailleurs, dès cette année-là, elle les présenta à une exposition féline à Copenhague.
En 1985, Jeni et Mzuri eurent une première portée. Cependant, démarrer avec seulement deux individus ne suffit pas pour mettre sur pied un programme d’élevage évitant la consanguinité et tous les problèmes de santé qu’elle peut impliquer. En 1990, Gloria Moldrop rapporta donc trois spécimens supplémentaires du Kenya et put alors débuter réellement un programme d’élevage digne de ce nom, avec l’objectif de faire reconnaître la race.
En 1992, Gloria Moldrop présenta plusieurs spécimens à la Fédération Internationale Féline (FIFé). Dès l’année suivante, l’organisme reconnut la race sous le nom de Sokoké, en référence à la forêt de Sokoké-Arabuté, son habitat naturel.
En 2003, The International Cat Association (TICA) lui emboîta le pas. C’est également cette année-là que le Sokoké obtint la reconnaissance du Livre Officiel des Origines Félines (LOOF) français.
Cependant, en 2014, la TICA décida de le rétrograder de statut : il resta possible d’inscrire ses représentants dans les registres tenus par l’institution, mais plus de les faire concourir dans les expositions félines organisées sous son égide. En effet, elle n’avait pas reçu le rapport normalement transmis par les éleveurs permettant d’établir des statistiques : nombre de naissances annuelles, répartition entre mâles et femelles, âge des reproducteurs…
En tout état de cause, il reste encore du chemin à parcourir au Sokoké pour être pleinement reconnu partout dans le monde. Il continue en effet d’être ignoré par certains organismes majeurs, comme la Cat Fanciers’ Association (CFA) américaine.
D’autres lui ont accordé leur bénédiction, mais seulement à titre préliminaire, en attendant une reconnaissance pleine et entière. C’est le cas par exemple du Governing Council of The Cat Fancy (GCCF) britannique depuis 2015, ou encore de l’Association Féline Canadienne (AFC), qui lui accorde le statut de race expérimentale.
Une partie de la population de Sokokés vit toujours à l’état sauvage dans la forêt de Sokoké-Arabuté, au Kenya. Il semblerait toutefois qu’ils soient en voie d’extinction.
On ne peut pas vraiment dire que le Sokoké domestiqué prenne le relais, car il reste extrêmement rare à travers le monde. Sa population est elle aussi très restreinte.
En France, seuls trois individus ont été enregistrés au Livre Officiel des Origines Félines (LOOF) au cours des années 2000 et 2010 – plus précisément en 2004.
La race est un peu plus implantée en Grande-Bretagne, puisqu’on comptait à la fin des années 2010 presque une dizaine d’inscriptions annuelles au Governing Council of The Cat Fancy (GCCF). Cela n’en demeure pas moins confidentiel.
Au Danemark, Gloria Moldrop a fait quelques émules, si bien qu’on trouve également une poignée d’éleveurs. Il y en a aussi quelques-uns dans plusieurs autres pays d’Europe, comme par exemple l’Allemagne.
La situation est assez comparable en Amérique du Nord : que ce soit aux États-Unis ou au Canada, on ne compte guère plus d’une poignée d’éleveurs. L’Association Féline Canadienne (AFC) l’a toutefois accepté comme race expérimentale, en attendant potentiellement une reconnaissance pleine et entière. L’organisme de référence aux États-Unis, la Cat Fanciers’ Association, n’a pour sa part pas encore franchi le pas.
Même si cela peut paraître surprenant, ce félin d’origine sauvage qu’est le Sokoké a été facilement domestiqué.
Il apprécie même la compagnie de l’Homme, et se montre particulièrement attaché, doux et affectueux envers les membres de sa famille – adultes comme enfants. Il est aussi très joueur, ce qui en fait d’ailleurs un excellent partenaire de divertissement pour ces derniers – et vice versa. Toutefois, cela n’empêche pas une certaine prudence : un tout-petit et un chat ne doivent jamais être laissés seul sans surveillance, et cela vaut quelle que soit la race de l’animal. En tout état de cause, les choses se déroulent d’autant mieux que les enfants sont suffisamment âgés pour avoir appris comment se comporter respectueusement avec leur compagnon.
Son côté joueur et son intelligence justifient qu’il est indispensable de mettre à sa disposition des jouets interactifs permettant de stimuler et développer ses facultés. Il joue toujours très intensément sur des temps courts, puis a besoin de calme pour mieux recommencer ensuite. Bien sûr, il est encore plus heureux lorsqu’il peut s’amuser avec sa famille. Les possibilités sont d’ailleurs assez nombreuses, car sa proximité avec cette dernière et son intelligence le rendent parfaitement capable d’apprendre différents tours. Rapporter un objet qu’on lui lance est par exemple très distrayant à ses yeux. Dans la mesure où cela revient à effectuer une activité avec sa famille et passer du temps avec elle, il ne voit pas non plus forcément d’un mauvais œil le fait d’être promené en laisse, et peut parfaitement s’y habituer.
Plus largement, sa relation intense avec les siens explique qu’il soit à la fois demandeur et donneur d’attention. Il participe volontiers aux activités familiales, et a tendance à suivre les membres de sa famille ainsi qu’à venir les accueillir à la porte lorsqu’ils rentrent à la maison. C’est particulièrement vrai pour la personne qui s’occupe le plus de lui, sans pour autant qu’il n’ignore les autres.
Il ne manque pas non plus de se faire entendre quand il interagit avec les membres de la famille. Il ronronne bruyamment pour exprimer son bien-être, miaule doucement pour apaiser ses maîtres lorsque sa très grande sensibilité lui fait sentir qu’ils sont dans un état émotionnel inhabituel, ou encore donne son avis sur le programme télé. Assez bavard, il sait employer différentes tonalités bien reconnaissables pour communiquer : ces différentes modulations font qu’il est rapidement assez facile de savoir par exemple s’il demande des câlins, sollicite de l’attention, réclame à manger ou indique qu’il souffre.
Fidèle à sa famille, il apprécie d’interagir avec elle, qu’il s’agisse par exemple de jouer ou d’être câliné. Bien sûr, il a aussi besoin de moments à l’écart, comme il pouvait l’être à l’état sauvage. Néanmoins, il supporte mal la solitude : même quand il se repose paisiblement dans son coin, il apprécie qu’un membre de son entourage soit présent dans les parages.
Proche des siens, le Sokoké se montre également très sociable à l’égard des inconnus qui entrent dans son domaine. Il n’est pas du genre à prendre peur et avoir des réactions agressives à leur encontre : s’il ne faut pas non s’attendre à ce qu’il leur fasse des câlins, il joue volontiers avec eux.
Il est également capable de partager son foyer avec un congénère ou avec un chien. Toutefois, comme il est assez territorial, une adaptation graduelle est nécessaire pour que tout se passe bien, et l’idéal est que la cohabitation se mette en place dès le plus jeune âge des deux protagonistes.
Le Sokoké est très actif, et n’a pas vraiment sa place en appartement. Pour être épanoui, il a besoin de vivre dans une maison avec un jardin auquel il peut accéder librement, grâce par exemple à une chatière. Son instinct le pousse à grimper aux arbres, dans lesquels à l’état sauvage il avait l’habitude de passer le plus clair de son temps. Cela lui permet de retrouver un peu de son état originel, de chasser les insectes, de satisfaire sa curiosité et de surveiller son territoire. Il s’y montre d’ailleurs particulièrement agile.
Il apprécie aussi de prendre de la hauteur lorsqu’il est en intérieur, et c’est pourquoi un arbre à chat fait partie des achats indispensables pour lui permettre de se sentir bien.
Par ailleurs, le Sokoké se différencie de ses congénères par son attirance pour l’eau ; non content d’apprécier jouer avec, il fait même partie des races de chat qui aiment nager. Il ne faut donc pas être surpris de le voir revenir trempé de ses pérégrinations, car il est ravi de se baigner dans une rivière ou un lac. En revanche, si la maison comporte une piscine, mieux vaut la recouvrir pour empêcher qu’il n’y ait accès, car l’eau chlorée n’est pas bonne pour les chats. Elle pourrait provoquer des problèmes rénaux s’il en boit régulièrement, mais aussi irriter sa peau. Par conséquent, s’il parvient malgré tout à y plonger, mieux vaut ensuite le rincer à l’eau claire.
Par ailleurs, après toute baignade dans quelque endroit que ce soit, ou même simplement lorsqu’il revient de l’extérieur mouillé, il est important de bien le sécher avec une serviette pour qu’il puisse ensuite se blottir dans une couverture et éviter ainsi de prendre froid. Bien sûr, c’est d’autant plus indispensable que les températures sont basses.
Le Sokoké vivant à l’état sauvage a été très peu étudié. En outre, sa domestication est relativement récente, et la population de la race demeure restreinte. Tout ceci explique qu’on ne dispose que de peu de recul pour bien connaître les maladies auxquelles ce chat est particulièrement exposé. Il est toutefois avéré qu’il jouit dans l’ensemble d’une santé robuste.
On sait également qu’il supporte très bien les hautes températures, ce qui n’est guère surprenant pour un animal originaire à la base des forêts tropicales du Kenya. En revanche, il est avéré aussi qu’il craint le froid, d’autant plus qu’il n’a pas de sous-poil. Il peut néanmoins s’adapter à tous les climats, à partir du moment où il a constamment accès à un endroit bien chauffé dans lequel il peut se réfugier dès qu’il a froid, afin de ne pas s’enrhumer. Ce risque n’est pas à prendre à la légère, car le rhume peut avoir des conséquences à vie. Il est d’autant plus élevé pour les individus jeunes ou au contraire âgés, plus fragiles et donc davantage susceptibles d’attraper froid.
Pour adopter un Sokoké, il est indispensable de s’adresser à un éleveur sérieux. Cela permet de mettre toutes les chances de son côté pour avoir un chaton en bonne santé et qu’il puisse le rester. En effet, un vrai professionnel prend le temps de sociabiliser les petits félins et de surveiller leur santé dès leur plus jeune âge. Mais surtout, le pool génétique de la race étant assez restreint, il peut aussi garantir que les parents n’ont pas d’ancêtre commun pour éviter les problèmes de consanguinité. Il est, aussi, en mesure de présenter un certificat de bonne santé effectué par un vétérinaire ainsi que le carnet de santé ou de vaccinations sur lequel sont inscrits les vaccins administrés à l’animal.
Une fois l’adoption finalisée, il revient au propriétaire de prendre soin de la santé de son petit compagnon, tout au long de sa vie. Il doit notamment veiller à le faire bénéficier régulièrement d’un bilan de santé complet chez un vétérinaire, pour s’assurer que tout va bien ou au contraire diagnostiquer au plus tôt un éventuel souci et pouvoir réagir au mieux. Le prévoir une fois par an est un minimum, et mieux vaut aller au-delà lorsque l’animal prend de l’âge. Par ailleurs, ces rendez-vous offrent aussi l’occasion de faire effectuer les éventuels rappels de vaccins nécessaires.
En outre, le maître doit tout au long de l’année administrer à son chat les traitements requis pour qu’il ne cesse jamais d’être protégé contre les parasites. C’est d’autant plus indispensable pour un animal comme lui qui passe une bonne partie de son temps dehors et aime grimper aux arbres.
Le Sokoké est un chat qui demande peu d’entretien.
Cela vaut en particulier pour sa robe très courte, dépourvue de sous-poil : un simple brossage hebdomadaire est suffisant pour éliminer les poils morts.
Il est également important de contrôler une fois par semaine ses oreilles et de passer un tissu humide pour retirer les impuretés, qui autrement pourraient finir par s’accumuler et s’infecter (otites, etc.).
Il faut également en profiter pour vérifier ses yeux. S’ils sont sales, en nettoyer les coins avec un chiffon humidifié permet là aussi de limiter le risque d’infections.
Brosser régulièrement les dents de son animal est aussi primordial. Il faut s’en charger au minimum une fois par semaine, même si l’idéal est de le faire chaque jour. À défaut, de la plaque dentaire s’accumule et finit par se transformer en tartre. Celui-ci peut non seulement entraîner une mauvaise haleine du chat, mais aussi des maladies plus ou moins graves.
Enfin, il est nécessaire d’examiner chaque mois la longueur de ses griffes. En effet, si elles deviennent trop longues, elles risquent de le blesser, le gêner ou se casser. Son niveau d’activité élevé fait que le problème ne se pose pas, du fait de l’usure naturelle. Cependant, cette dernière peut ne pas suffire (dans le cas d’un individu moins actif et/ou âgé, notamment), et une coupe manuelle est alors indispensable. Dans tous les cas, même pour un individu disposant d’un accès libre au dehors, la présence d’un griffoir (que ce soit en intérieur ou en extérieur) est indispensable. Il peut ainsi satisfaire son indispensable besoin de faire ses griffes sur un objet prévu à cette fin, plutôt que d’utiliser par exemple le mobilier ou les rideaux.
Que ce soit pour le pelage, les oreilles, les yeux, les dents ou les griffes, les divers soins nécessaires à l’entretien du Sokoké sont à la portée de tout le monde. Toutefois, afin d’écarter tout risque lui faire mal voire le blesser – et le traumatiser par la même occasion -, mieux vaut prendre conseil la première fois auprès d’un vétérinaire ou d’un toiletteur. Cela permet de connaître les bons gestes pour agir de manière à la fois sécurisée et efficace.
Le meilleur moyen que ces soins deviennent, au fil du temps, des moments privilégiés entre le maître et son animal, est d’y habituer ce dernier dès son plus jeune âge. Par ailleurs, il n’apprécie que plus ces moments s’ils sont ponctués de câlins et de caresses, voire permettent une petite conversation, lui qui aime tant parler.
À l’état naturel, le Sokoké passe le plus clair de son temps dans les arbres, et c’est aussi là qu’il chasse. En effet, contrairement à ses congénères, il ne se nourrit pas d’oiseaux ou de rongeurs, mais d’insectes comme des grillons, des papillons ou des mouches. Il redescend ensuite pour ingurgiter son butin avec de l’herbe.
Un individu domestiqué a quant à lui besoin que la nourriture fournie par son maître soit en adéquation avec ses besoins nutritionnels. Tant quantitativement ou qualitativement, elle doit donc être adaptée à son âge, son état de santé et son niveau d’activité.
Des produits industriels de qualité remplissent en général parfaitement ce rôle. En revanche, le nourrir avec des aliments destinés aux humains n’est pas conseillé : à moins qu’ils n’aient été scrupuleusement sélectionnés à cette fin, il y a peu de chances qu’ils correspondent à ses besoins nutritionnels. Ainsi, lui donner des restes de table ou le laisser fouiller dans les poubelles n’est généralement pas un cadeau à lui faire, d’autant plus que certains mets très appréciés par les humains s’avèrent en revanche toxiques pour les chats. Le mieux est donc d’éviter de telles situations, et ce dès son plus jeune âge, pour éviter qu’il ne prenne de mauvaises habitudes.
Enfin, le Sokoké, au même titre d’ailleurs que n’importe quel chat, doit absolument avoir en permanence de l’eau fraiche à disposition.
Le Sokoké est une des races de chat les plus rares au monde. Il s’est certes diffusé dans diverses contrées très éloignées de son Kenya natal, notamment en Europe et en Amérique du Nord, mais le nombre d’éleveurs reste très limité. De fait, une personne souhaitant adopter un représentant de cette race ne doit pas avoir peur de parcourir des kilomètres ou de devoir attendre plusieurs mois.
Toujours est-il que le prix d’un chaton Sokoké se situe généralement aux alentours de 1500 à 1800 euros.
Au Canada, il faut compter 1200 dollars canadiens. Toutefois, le nombre d’éleveurs étant assez réduit, il peut être judicieux de se tourner vers les États-Unis pour disposer de davantage de choix et éviter d’éventuels délais d’attente. Un chaton Sokoke s’y monnaye généralement autour de 1000 dollars.
Dans le cas d’une adoption à l’étranger, il faut toutefois prendre en compte que des coûts de transport ainsi que les frais administratifs viennent s’ajouter au prix du chat. En outre, il convient bien sûr de se renseigner sur la législation concernant l’importation d’animaux, et de s’y conformer.
Quel que soit le pays, le prix demandé peut varier sensiblement selon la réputation de l’élevage, la lignée dont l’animal est issu et surtout ses caractéristiques intrinsèques, en particulier sur le plan physique. Ce dernier point explique d’ailleurs que des écarts importants peuvent exister au sein d’une même portée.
Bonjour,
J'ai adopté une petite chatte Sokoke errante, elle vit avec moi en appartement depuis plusieurs mois. Elle correspond exactement aux différentes descriptions :couleur de robe, marbrure, taches noires sur le ventre, forme de la tête, très câline, indépendante et surtout elle parle beaucoup en utilisant des intonations très fortes, ce qui m'amuse beaucoup.
Bonjour,
J'ai adopté une petite chatte venant d'une mère errante. Elle correspond tout à fait à un chat de la race Sokoke. Elle est trés indépendante et sauvage, trés câline avec moi. Mais elle ne supporte personne d'autre, très joueuse et parle beaucoup.
Merci pour votre article