Les coussinets du chat, que l’on appelle également « pelotes », sont les extrémités de ses pattes, sur lesquelles ils marchent et qui lui permettent de se déplacer en silence. Ils ont aussi d'autres rôles importants, notamment pour le marquage du territoire.
Ils sont toutefois exposés à toutes sortes de risques en raison de leur contact direct avec leur sol, et sont loin d'être épargnés par les blessures et les maladies - d'autant qu'ils sont plus fragiles qu'ils n'en ont l'air.
Quels sont alors les risques auxquels ils sont exposés, et que faut-il faire ? Par ailleurs, comment prendre soin des coussinets de son chat pour justement réduire la probabilité de tels problèmes ?
À première vue, les coussinets n'ont pas l'air d'être des éléments cruciaux de l'anatomie du chat. Pourtant, sans lui être littéralement indispensables (ce ne sont pas des organes vitaux), ils jouent plusieurs rôles essentiels pour lui.
On peut citer notamment les suivants :
Avoir des coussinets en mauvais état et/ou dysfonctionnels peut donc être fortement handicapant.
De plus, comme ce sont des zones très vascularisées (c'est-à-dire qui comprennent un grand nombre de vaisseaux sanguins) et avec beaucoup de nerfs, une blessure ou une irritation a des chances d'être rapidement douloureuse, a fortiori si elle s'infecte et se propage.
Pour toutes ces raisons, il est essentiel de veiller à leur bon état, et de réagir vite en cas de blessure ou symptôme suspect.
Étant donné que le chat prend appui dessus pour marcher, courir, sauter..., le principal risque auquel sont exposés les coussinets est celui de blessures. Cela peut se produire de nombreuses façons : une coupure à cause d'un objet pointu, un épillet ou une épine qui se plante dedans, une brûlure, une engelure, une irritation après avoir marché sur du sable ou du gravier...
Le problème est que toute blessure, fût-elle peu profonde, peut s'infecter si on laisse traîner, et donc devenir beaucoup plus grave. Même des micro-blessures (c’est-à-dire à peine visibles) sont susceptibles de dégénérer si des microbes y prolifèrent.
Comme la plante des pied d'un humain, les coussinets d'un chat peuvent être craquelés : concrètement, ils sont fendillés en divers endroits, au lieu d'être lisses.
De telles craquelures sont la conséquence d'une peau trop sèche. Elles sont monnaie courante, car elles sont susceptibles de survenir pour tout un tas de raisons : les conditions météorologiques (froid, chaleur, air sec...), un dérèglement hormonal, une hydratation insuffisante, des contacts répétés sur un sol abrasif (sable, bitume...), etc.
Le fait qu'un chat a des coussinets craquelés n'est pas bien grave : ce n'est d'ailleurs même pas forcément douloureux pour lui. C'est toutefois bien souvent le premier signe d'un problème qui peut s'aggraver et devenir problématique s'il n'est pas traité. Mieux vaut donc le prendre au sérieux : on peut par exemple soulager la peau en y appliquant un baume ou une crème hydratant(e) lorsque le petit félin rentre d'une longue sortie - en particulier en hiver et en été.
Les coussinets peuvent être sujets à une brûlure plus ou moins grave.
Cela se produit par exemple si le chat marche sur un sol brûlant (du sable chaud, du bitume en été...), s'il saute sur des plaques de cuisson encore chaudes, s'il joue avec des braises virevoltantes, etc. Ses coussinets peuvent aussi se retrouver au contact de certaines substances toxiques acides et irritantes, qui elles aussi sont susceptibles de causer des brûlures.
Les principaux symptômes d'une brûlure des coussinets sont une rougeur de la peau, des cloques, des crevasses... Dans les cas graves, la chair peut même être à vif par endroits, la couche externe des coussinets étant comme déchirée.
Dans un tel cas de figure, il ne faut jamais appliquer dessus de la glace, car cela risque au contraire d'abîmer encore plus la peau au lieu de l'apaiser. La bonne réaction à avoir est de tremper immédiatement la patte touchée dans de l'eau froide (de l'ordre de 15°C) pendant environ 5 à 10 minutes, pour soulager la brûlure et la douleur qui l'accompagne. Une fois que cela est fait, il convient de contacter un vétérinaire pour lui demander son avis. Si la brûlure semble grave, il y a des chances qu'il demande à ce qu'on lui amène l'animal, pour l'examiner de plus près.
La neige, la glace et les sols gelés peuvent créer une engelure, c'est-à-dire une brûlure causée par une exposition trop importante au froid.
Ce sont généralement les extrémités comme les oreilles, le nez et les pieds qui sont concernées, car ces zones sont naturellement plus froides que le reste du corps. Les coussinets sont particulièrement à risque, car ils sont en contact direct avec le sol, et le cas échéant la neige et/ou la glace.
Les principaux symptômes d'une engelure sont des crevasses, des déchirures de la peau, des craquelures et/ou une douleur au toucher. À ce stade, la brûlure n'est pas encore très grave, et les dégâts occasionnés ne sont pas irréversibles. Pour la soigner, il faut réchauffer progressivement la zone touchée, en l'entourant (sans frotter) avec un linge chaud et humide pendant une dizaine de minutes. Puis, une fois que la peau a repris des couleurs, il est conseillé d'appliquer une pommade hydratante dessus pour l'aider à se restaurer.
Si l'exposition au froid se prolonge, l'engelure risque d'évoluer vers une gelure, c'est-à-dire une brûlure grave entraînant de sévères lésions au niveau des tissus, des muscles voire des os. Les conséquences d'une gelure peuvent être irréversibles, voire nécessiter une amputation dans les cas extrêmes. Il est donc crucial de se rendre immédiatement chez un vétérinaire pour que le problème soit pris en charge du mieux possible.
Les coupures au niveau des coussinets sont monnaie courante : un chat a tôt fait par exemple de marcher sur du verre ou un objet tranchant, de se couper en montant sur un arbre ou une structure quelconque, etc. Elles peuvent causer des saignements abondants, car les tissus situés sous la couche de corne sont très irrigués et fragiles.
Néanmoins, une coupure est la plupart du temps plus impressionnante que réellement profonde. Elle peut malgré tout être douloureuse pour l'animal et même s'aggraver, notamment en cas d'infection.
Dans tous les cas, la première chose est faire est donc de la nettoyer avec de l'eau propre pour éliminer les débris (épines, poussières...), ce qui permet du même coup de mieux voir l'étendue des dégâts.
Si la coupure semble profonde, mieux vaut se rendre chez un vétérinaire sans trop tarder.
Dans le cas contraire, on peut se contenter de la désinfecter avec un désinfectant pour chat classique (mieux vaut éviter ceux destinés aux humains, qui peuvent être dangereux pour les représentants de la gent féline). Puis, on peut appliquer un produit cicatrisant ou simplement un bandage pour protéger le coussinet le temps qu'il guérisse, ce qui devrait prendre une poignée de jours. Si elle ne semble pas vouloir guérir ou prend une couleur étrange (notamment blanche, ce qui pourrait être causé par du pus), mieux vaut contacter un vétérinaire sans tarder.
Les coupures ne sont pas les seules lésions possibles des coussinets : ces derniers peuvent également être sujets à d'autres types de plaies. C'est le cas par exemple si une épine, un bout de bois pointu ou encore un épillet se plante dedans au point de perforer la couche extérieure.
Une telle plaie peut être assez douloureuse si l'élément en question est enfoncé un peu profondément dans la peau. Mieux vaut ne pas attendre pour agir, car si infection il y a, elle a davantage de chances d'être sérieuse.
La réaction à avoir dans ce cas de figure est globalement la même que pour une coupure : il faut nettoyer la plaie pour enlever tous les résidus qui pourraient s'y être infiltrés, puis la désinfecter avec un produit adapté pour la gent féline, et l'aider à cicatriser en appliquant un pansement ou un cicatrisant. Si elle est profonde et/ou ne semble pas vouloir guérir, mieux vaut contacter un vétérinaire sans attendre.
Un chat peut avoir un ou plusieurs coussinet(s) irrité(s) après avoir marché sur des surfaces abrasives : du sable, des graviers, du goudron... Le sel de déneigement utilisé en période hivernale peut lui aussi causer ce genre de problème, et même les granulés utilisés couramment dans les litières s'avèrent souvent irritants pour ses pattes.
Si l'irritation est légère, elle se traduit généralement par des craquelures, une douleur locale et/ou une rougeur plus ou moins marquée. En revanche, si elle est sévère, elle peut engendrer des crevasses, voire de véritables déchirures de la peau des coussinets.
Dans le premier cas, on peut se contenter d'appliquer un baume réparateur sur le ou les coussinet(s) abîmé(s) pendant quelques jours, afin de faciliter leur guérison. S'ils ne semblent pas guérir ou si la peau semble déchirée par endroits, mieux vaut se rendre directement chez un vétérinaire.
Un abcès est une petite cavité située sur la peau ou une autre muqueuse (par exemple la gencive) et contenant du pus, un liquide épais et odorant. Cette excroissance est souvent rouge et douloureuse au toucher. Si on la perce, le pus s'en écoule.
Un abcès apparaît à la suite d'une infection par des bactéries et/ou des champignons, qui reste toutefois restreinte à une petite zone. Il peut s'en former au niveau d'un coussinet, à la suite par exemple d'une blessure mal soignée qui s'infecte.
Si jamais on constate un abcès sur un coussinet, le mieux à faire est de contacter un vétérinaire et lui demander son avis sur la meilleure façon de réagir. En effet, cette dernière dépend de différents facteurs, notamment l'intensité de la douleur causée par l'abcès, le fait que ce dernier est percé ou non, ou encore la présence éventuelle de symptômes plus généraux : fièvre, apathie, perte d'appétit...
La douleur causée par une blessure au niveau des coussinets peut être importante, même si tout dépend de la gravité de ladite blessure et de sa profondeur. En plus de cela, il existe un risque que cela évolue vers une infection, et celle-ci peut vite prendre des proportions importantes si rien n'est fait. C'est pourquoi il faut réagir sans attendre.
Si la blessure est peu grave et ne semble pas infectée, il est généralement possible de la traiter soi-même en utilisant des produits de premiers secours : désinfectant, cicatrisant, pansement... En cas de doute sur la meilleure façon de procéder, le mieux est de demander conseil à un vétérinaire par téléphone.
En revanche, si la blessure semble profonde et/ou est infectée, mieux vaut ne pas agir soi-même et se tourner directement vers un vétérinaire, afin que le problème soit pris en charge dans les meilleures conditions et qu'un traitement adéquat soit mis en place. Selon la gravité de la situation, le professionnel peut prescrire et/ou administrer des anti-inflammatoires et/ou des antibiotiques, voire mettre en place des points de suture. En cas de brûlure sévère ou de gelure, une ablation d'une partie des tissus morts s'avère même parfois nécessaire pour éviter une gangrène.
Dans tous les cas, il convient ensuite de veiller à nettoyer régulièrement la plaie et d’éviter de laisser évoluer son chat dans des endroits humides, car l’humidité augmente le risque d’infection.
Si on a pris soin d'en souscrire une, les dépenses vétérinaires liées à une blessure des coussinets sont normalement prises en charge par l'assurance santé du chat, ce qui limite les frais.
Le principal risque auquel les coussinets d'un chat sont exposés sont les blessures. Néanmoins, il existe aussi des maladies qui leur sont propres. Elles sont toutefois peu nombreuses, et ce sont le plus souvent des pathologies cutanées, d'origine parasitaire ou non ; les principales sont la pododermatite, la teigne, le vitiligo et l'infection.
Dans la plupart des cas, les dépenses vétérinaires correspondantes sont prises en charge par l'assurance santé du chat - si tant est bien sûr que ce dernier soit assuré.
La plus fréquente des maladies susceptibles de toucher un ou plusieurs coussinets du chat est la pododermatite plasmocytaire féline, qui d'ailleurs est aussi appelée maladie des coussinets. Elle cause une modification rapide de leur apparence : l’épiderme (la couche supérieure de la peau) devient plus fin, le coussinet central gonfle, des saignements et/ou un ulcère peuvent apparaître. Son origine n'est pas connue.
Elle est susceptible de toucher tous les individus sans exception, et est parfois associée à une infection du chat par le FIV (virus de l'immunodéficience féline). Il arrive qu'elle guérisse d’elle-même, mais à l'inverse elle peut s’aggraver si aucun soin approprié n’est apporté à temps - au point de devenir invalidante, puisqu'elle peut empêcher l'animal de marcher.
Dès lors que l'on constate des symptômes laissant penser à une pododermatite, il faut se rendre sans attendre chez un vétérinaire pour un examen approfondi. Si c'est bien cette maladie qui est en cause, un traitement doit être mis en place.
Toutefois, comme elle est très rare et d’évolution aléatoire, il n’existe pas de réel consensus sur ce en quoi ce dernier doit consister. La méthode la plus efficace est a priori l'administration de doxycycline, un antibiotique utilisé pour ses qualités immunomodulatrices (c'est-à-dire qui régulent l'action du système immunitaire). Il est préféré aux corticoïdes, qui ont des effets secondaires importants - a fortiori sur le long terme. Ce traitement dure autour de 2 mois, avec dans la moitié des cas une amélioration constatable à partir du deuxième mois.
En cas d’échec du traitement et si un coussinet est sévèrement atteint, il peut être recommandé de pratiquer une exérèse, c’est-à-dire un retrait chirurgical des parties ulcérées : cela permet d'éviter une infection au niveau de ces dernières.
La teigne est une maladie de la peau causée par un petit parasite qui creuse des sillons dans l'épiderme et ronge les poils. Elle est localisée le plus souvent au niveau de la tête (les oreilles, le menton...) mais peut aussi attaquer d'autres zones du corps, notamment les pattes et les coussinets.
Les symptômes de la teigne sont des démangeaisons intenses, des lésions sans poils de forme arrondie, des croûtes et/ou des pellicules.
Un traitement est possible, mais il s'avère assez lourd et contraignant, puisqu'il faut le poursuivre en moyenne pendant un mois pour obtenir des résultats. En parallèle, un nettoyage drastique du logement doit être effectué régulièrement tout au long du traitement - et même un peu après -, faute de quoi les rechutes sont quasiment inévitables.
Comme n'importe quelle autre zone de la peau, les coussinets sont susceptibles de s'infecter, c'est-à-dire d'être le siège d'une multiplication anormale et incontrôlée de microbes - généralement des bactéries et/ou des champignons.
Une infection se produit presque toujours au niveau d'une lésion, que cette dernière soit causée par une blessure ou par une maladie. En effet, une peau en bon état constitue une barrière quasiment impénétrable pour les microbes : il faut donc qu'elle soit abîmée d'une façon ou d'une autre pour que ces derniers puissent s'y infiltrer et s'y multiplier.
Le principal risque d'une infection est qu'elle peut se répandre à l'ensemble de l'organisme et attaquer alors d'autres tissus plus profonds. Dans le cas d'un coussinet, les microbes sont ainsi susceptibles d'attaquer les doigts voire tout le pied : l'amputation peut alors être nécessaire pour stopper le phénomène et éviter qu'il se propage à tout l'organisme.
Pour éviter d'en arriver là, il est essentiel de désinfecter les coussinets abîmés avec un produit adapté, puis de faciliter la guérison pour que la peau redevienne le plus vite possible un rempart infranchissable pour les microbes. En cas de doute sur la meilleure façon de s'y prendre, ou si une infection est déjà présente, mieux vaut demander de l'aide à un vétérinaire.
Le vitiligo est une maladie très rare d'origine génétique, entraînant une décoloration progressive de la peau et des coussinets. Il touche surtout les chats de type Siamois. Il est incurable mais pas spécialement grave, puisque sa principale conséquence est simplement d'ordre esthétique.
Pour garder son chat en bonne santé, il est essentiel de prendre soin de ses coussinets. Non seulement on limite ainsi le risque de problèmes, mais en plus cela permet de remarquer au plus tôt s'il y a quelque chose de suspect, afin de pouvoir réagir rapidement.
Il convient de prendre l’habitude de vérifier régulièrement l’état des coussinets de son chat, en particulier s’il passe beaucoup de temps en extérieur. C’est particulièrement crucial en période de grand froid ou de forte chaleur, pour s'assurer qu'il n'a pas de brûlures sous les pieds à force de marcher sur des sols trop chauds ou trop froids.
S'il sort souvent, l'idéal serait d'examiner ses pattes tous les jours. Toutefois, dans la pratique, cela s'avère souvent contraignant de le faire aussi fréquemment - a fortiori s'il ne se montre pas très conciliant. Il faut néanmoins s'assurer de s'en occuper au moins une fois par semaine, en même temps que l'on procède à la vérification de l'état des yeux et au nettoyage des oreilles.
Pour que cela se passe bien et que le chat se laisse faire sans histoire, il est conseillé de commencer à manipuler ses coussinets dès son plus jeune âge. En effet, les pattes sont pour lui des zones sensibles : s'il n'y est pas habitué assez tôt, il pourrait ne pas apprécier ces manipulations, même si intrinsèquement elles ne lui font absolument pas mal.
Choisir la litière d'un chat a son importance : les petits granulés des litières de mauvaise qualité se coincent facilement dans ses coussinets, et sont susceptibles d'y causer des irritations et/ou des micro-coupures.
Même s'ils se contentent de coller à ses pattes sans pour autant le blesser, c’est quelque chose qu'il n'apprécie guère. Il peut en venir à bouder sa litière, et donc à faire ses besoins ailleurs dans la maison.
Mieux vaut donc opter pour des billes (par exemple d'argile, un matériau moins agressif pour les coussinets que la silice) plutôt que pour des graviers : la litière est alors plus facilement acceptée par l'intéressé, et lui cause moins de blessures et d'irritations.
En raison de leur contact avec le sol et toutes sortes de surfaces potentiellement brûlantes, les coussinets d'un chat sont fortement exposés à la chaleur. Lorsqu'il fait très chaud, il ne faut pas hésiter à les hydrater en utilisant un baume hydratant spécialement conçu à cet effet, ou simplement en lui donnant un bain d’eau fraîche.
Il faut veiller également à éviter qu'il ne marche sur des surfaces brûlantes (route goudronnée, toit en métal...), quitte à restreindre ses possibilités de sortie aux heures les plus chaudes et le garder alors en intérieur. Cela dit, dans la pratique, il est assez peu probable qu'il aille de lui-même marcher volontairement sur des surfaces très chaudes, dès lors qu'il peut s'en passer.
En période de grand froid, il faut éviter de laisser son chat marcher sur des surfaces gelées et/ou qui ont été déneigées au sel. De plus, mieux vaut le faire rentrer à l’intérieur au moins la nuit - a fortiori s'il a neigé ou gelé.
Il convient au passage de souligner que, contrairement à un chien, il est quasiment impossible de faire porter des chaussons à un chat en vue de protéger ses coussinets. En effet, il y a peu de chances qu'il parvienne à s'y habituer, et au contraire il fera tout pour s'en débarrasser sans délai. D'ailleurs, de tels produits n’existent pas vraiment...
Lorsqu'il est blessé ou abîmé par une maladie, un coussinet finit généralement par cicatriser - au même titre d'ailleurs que n'importe quelle autre zone de la peau.
Ce phénomène est toutefois particulièrement long, en grande partie parce que le chat continue de solliciter ses pattes pour se déplacer, grimper ou même attraper des objets. Il a de surcroît tendance à se lécher au niveau de sa blessure, notamment s'il ressent une gêne ou une douleur locale. Pour ces raisons, il faut en général compter plusieurs semaines pour une cicatrisation totale du coussinet touché.
Différentes techniques peuvent être utilisées pour accélérer le processus et faciliter la guérison. On peut citer notamment :
Les coussinets sont d’une importance capitale pour un chat : ils lui permettent de se déplacer, de chasser, de réguler sa température corporelle, de recevoir et d’émettre des informations...
Toutefois, ils sont aussi utiles que fragiles, et sont exposés à toutes sortes de problèmes : blessures, brûlures, infections, maladies... Le risque est particulièrement prononcé lorsque les températures sont extrêmes.
Il est donc important de les vérifier régulièrement, et de veiller à leur bonne santé autant que faire se peut.