N'achetez pas, adoptez ! Adopter un chat de refuge est une preuve de générosité. C'est accueillir un animal qui a souffert pour lui redonner une chance d'être heureux.
Le choix dans les refuges animaliers est grand, et vous pourrez donc adopter un chat qui vous correspond au mieux : plutôt à poil court ou à poil long, jeune ou au contraire d'un certain âge, etc.
Comment se passe l'adoption d'un chat dans un refuge animalier ? Que faut-il faire avant l'adoption, durant et après ?
Les raisons pour adopter un chien dans un refuge ne manquent pas. Qu'ils soient motivés avant tout par le désir de faire une bonne action ou par des considérations plus rationnelles, nombreux sont donc ceux qui décident de sauter le pas.
Pour autant, il ne faut pas s'y méprendre : l'investissement financier initial est certes moins conséquent que dans le cas de l'achat d'un chiot chez un éleveur, mais il est le seul dans ce cas.
En effet, accueillir un chien dans son foyer est un engagement financier important sur une longue période. De ce fait, le montant éventuellement payé lors de l'adoption ne représente quoi qu'il advienne qu'une faible proportion du coût total que représente l'animal sur l'ensemble de sa durée de vie. En particulier, les dépenses de santé peuvent vite être élevées s'il développe une maladie ou subit un accident, entre le coût du vétérinaire et celui des traitements. Les dépenses liées à l'alimentation non plus ne sont pas données, en particulier avec un animal de grande taille ou qui nécessite un régime spécial.
Adopter un chien implique aussi un réel investissement personnel, car l'engagement moral vis-à-vis de l'animal est le même dans tous les cas : un individu recueilli dans un refuge n'a pas moins besoin qu'un autre d'attention et d'affection - ce serait d'ailleurs plutôt le contraire. En effet, un animal n'est pas un objet, mais un être vivant qui a lui aussi son caractère, ses besoins, y compris celui d'aimer et d'être aimé, et d'avoir un bon maître. Pendant toutes les années qu'ils partageront ensemble, ce dernier sera tout pour lui !
Cet engagement moral ne va donc pas sans soulever certains aspects pratiques auxquels il est important de réfléchir avant de franchir le pas, pour éviter de se retrouver dans des situations compliquées. Même si on possède un jardin, y-aura-t-il bien tous les jours quelqu'un en mesure de promener le chien plusieurs fois dans la journée, quelle que soit la météo ? Qu'adviendra-t-il de lui lors de départs en vacances ? etc.
Il y a donc de nombreuses questions à se poser avant d'adopter un chien, et qui s'appliquent quel que soit le canal choisi : refuge, éleveur, particulier... Certaines s'appliquent même encore plus dans le cas d'une adoption auprès d'un refuge, car le pauvre animal a déjà subi une séparation douloureuse : pas question donc de s'engager à la légère et de se rétracter ensuite, car rien ne serait plus cruel que d'abandonner un chien qui a déjà eu le malheur de connaître une telle situation... Il lui faut au contraire encore plus de temps et d'amour qu'un chien lambda pour réussir à reprendre confiance en lui-même et en l'être humain et ainsi devenir un compagnon rêvé.
Si vous avez craqué pour un petit rescapé, ne vous précipitez pas pour l'adopter : prenez d'abord le temps de vous assurer que le coup de foudre est réciproque et que vous êtes faits pour vous entendre. Nombreux sont les adoptants impulsifs qui se rendent compte au bout de quelques jours qu'ils se sont peut-être engagés un peu vite...
Pour éviter les mauvaises surprises, allez d'abord plusieurs fois au refuge avant de procéder à l'adoption définitive, afin d'observer votre futur compagnon : vous serez davantage en mesure de déterminer si vous êtes potentiellement compatibles.
Si vous possédez déjà un animal chez vous, il faut aussi s'interroger sur la cohabitation avec celui-ci. Sous réserve que cela soit possible, l'idéal est de l'amener avec vous au refuge : c'est le meilleur moyen de savoir si les deux compères ont une chance de s'entendre.
Enfin et surtout, prenez le temps d'échanger avec les bénévoles du refuge : ce sont eux qui connaissent le mieux leurs animaux et à quel foyer ils sont adaptés. Parlez-leur de votre situation, de vos attentes, de votre mode de vie et de vos contraintes : ils vous aideront à savoir si l'animal qui vous fait craquer correspond effectivement à votre personnalité, à votre budget et aux conditions d'existence que vous êtes susceptible de lui offrir.
Ils vous fourniront aussi un dossier complet à son sujet, qui précise ses conditions d'arrivée à l'établissement et inclut une fiche sanitaire permettant de mieux connaître ses besoins, son état de santé, afin d'éviter de mauvaises surprises concernant les futures dépenses.
Après avoir rendu plusieurs visites à l'élu(e) de votre coeur et vous être renseigné auprès du personnel du refuge, il est temps de signer les papiers et de donner une seconde chance au chien que vous avez choisi.
Il faut savoir que le but premier des refuges n'est pas de vendre, mais bien de garantir le bien-être de leur pensionnaire même après son adoption, de sensibiliser le futur maître face à ses nouvelles responsabilités, et de lutter contre la surpopulation animale. Par conséquent, les justificatifs qui sont demandés pour adopter un chien dans un refuge sont plus nombreux.
Les formalités peuvent varier d'un établissement à l'autre, mais en général, les documents qui peuvent être requis sont :
De plus, la signature d'un contrat d'adoption est souvent nécessaire, dans le but de responsabiliser le futur maître. Le document atteste ainsi de l'engagement pris à la fois vis-à-vis du chien et du refuge. Si c'est un mineur qui souhaite adopter un chien, il doit être accompagné de ses parents.
Enfin, une participation financière aux frais engagés est également requise le plus souvent, dans le but de permettre à l'association de continuer à s'occuper des animaux dont elle a la charge. Mais c'est aussi une façon d'impliquer l'adoptant : l'animal ne lui est pas offert. Le prix pour adopter un chien dans un refuge est généralement compris entre 100 et 300 euros : il dépend évidemment de chaque établissement, mais aussi de l'âge du chien (plus il est jeune, plus il est cher), de son pedigree, et de s'il est stérilisé/castré ou non. Adopter dans un refuge coûte donc généralement bien moins cher qu'adopter un chien auprès d'un éleveur ou d'une animalerie.
Adopter un chien dans un refuge représente un engagement vis-à-vis de l'animal, mais aussi dans une certaine mesure vis-à-vis du refuge qui l'avait recueilli et vous a permis de l'adopter.
Ainsi, des membres du refuge peuvent se déplacer jusqu'à chez vous afin de rendre visite au chien adopté et vérifier que les conditions du contrat sont bien respectées. Par conséquent, en cas de changement de domicile et/ou de numéro de téléphone, vous êtes tenu de leur communiquer vos nouvelles coordonnées.
S'il s'avère que le chien n'est pas bien traité, l'association se réserve le droit de vous le retirer : c'est pourquoi la personne qui s'en occupe au quotidien doit être la même que celle qui l'adopte. Bien entendu, les mineurs doivent être accompagnés de leurs parents.
Enfin, il faut savoir que vous n'êtes en aucun cas autorisé à vendre ou donner le chien : si jamais vous ne pouvez plus le garder pour une quelconque raison, vous avez l'obligation de le restituer à l'association auprès de laquelle vous l'avez recueilli.
La plupart des chiens de refuges sont propres, équilibrés, et possèdent au moins les bases en termes d'éducation : cela rend la tâche moins ardue pour le nouveau maître. Pour autant, il ne faut pas oublier que le malheureux animal a déjà vécu une séparation par le passé et qu'il peut avoir gardé des traumatismes de cet épisode (voire aussi de sa vie passée, s'il était maltraité ou brutalisé). On ne s'occupe donc pas forcément d'un chien adopté dans un refuge comme on le ferait d'un autre qui n'a pas traversé une telle épreuve...
Une fois l'adoption dans le refuge finalisée, il faut avant toute chose se lancer dans les démarches à faire après avoir adopté un chien, car elles trouvent à s'appliquer quel que soit le canal choisi : élevage, refuge, particulier... Une des étapes incontournables est notamment de signaler le changement de propriétaire et d'adresse auprès de l'organisme en charge de l'identification des animaux du pays, afin qu'il mette à jour sa base de données : l'I-CAD en France, Dog ID en Belgique, Amicus en Suisse, etc.
Sur le plan de la santé, un animal de refuge est normalement a minima déjà vacciné et vermifugé : il faut donc simplement veiller - comme pour n'importe quel chien - à faire faire ses rappels chaque fois que cela est nécessaire, et à renouveler ses traitements antiparasitaires tout au long de l'année. Faire un contrôle de routine auprès du vétérinaire peut également être utile pour s'assurer qu'il n'est pas en mauvaise santé.
Enfin, s'il était encore jeune lors de son adoption, il n'est peut-être pas encore stérilisé ou castré. Dans ce cas, ce sera alors au maître d'en discuter avec le vétérinaire peu après l'adoption, si bien sûr il désire le faire opérer.
Ensuite, il faut se charger de l'éducation du nouveau venu. La plupart du temps, un animal de refuge est propre et possède quelques notions d'obéissance. Pour autant, il faut souvent apprendre ou réapprendre les choses basiques à son chien à son arrivée dans le nouveau foyer, comme la hiérarchie, les ordres de base, la marche en laisse... Normalement, il répond déjà à un nom, qu'il a hérité de son passé : pas de panique, vous pouvez facilement le changer si l'actuel ne vous convient pas (le nom, pas le chien !). Cela lui demandera simplement un peu de temps pour s'habituer à sa nouvelle identité. Si vous manquez d'inspiration, n'hésitez pas à consulter nos idées de noms de chien !
Les causes d'abandons de chiens sont bien souvent les mêmes un peu partout : mauvaise socialisation pendant les premières semaines entraînant des difficultés d’adaptation à l'âge adulte, inadéquation entre ses besoins et le mode de vie qui lui est proposé, etc. Un chien de refuge a donc souvent eu un vécu problématique - voire traumatisant - dans son ou ses précédent(s) foyer(s).
Quant au fait d'être abandonné et de se retrouver dans un refuge, il lui fait perdre tous ses repères : les êtres qu'il côtoyait, et auxquels généralement il était attaché (humains comme animaux), son environnement familier, sa routine, les règles et les ordres auxquels il était habitué, etc. Il doit s’adapter à la vie du refuge, aux allées et venues d'humains inconnus (soignants, bénévoles, visiteurs...) et de congénères aussi stressés que lui. Le fait que son odorat soit si puissant le dessert d'ailleurs dans un tel environnement, car sa perception si fine des phéromones le plonge dans un univers chargé de peurs et de tensions véhiculées par ses compagnons d’infortune, créant une sensation d’insécurité qui le plonge dans un état d'anxiété sans fin.
Par ailleurs, même si le personnel des refuges ne ménage généralement pas ses efforts pour offrir aux pensionnaires de l’attention et des soins, il est souvent débordé et n'a pas la possibilité de consacrer à chacun autant de temps qu'il faudrait. Par conséquent, les promenades et autres occasions de se défouler sont généralement insuffisantes, tout comme l'affection que chaque animal reçoit.
Tous ces éléments font que même chez un chien qui avait été parfaitement éduqué et était tout à fait équilibré avant d'échouer au refuge, il est possible de voir apparaître différents troubles comportementaux tels que :
Si certains chiens de refuge parviennent finalement à s’adapter plus ou moins bien à leur nouvel environnement et à retrouver une vie à peu près normale, pour d’autres la rupture avec le milieu familial est vécue dans un stress permanent et quasiment irrémédiable.
Pour aider un chien de refuge blessé par la vie à reprendre confiance en lui-même et en l'être humain, il faut s'armer de beaucoup de patience et d'indulgence. La période correspondant à son arrivée dans son nouveau foyer est déterminante : plus on met tout en oeuvre pour qu'il puisse prendre ses marques facilement, mieux les choses se passent.
Il faut donc tout d'abord avoir conscience que le cadre de vie qu'on définit alors n'est peut-être pas le même que celui auquel il était habitué dans son ancienne demeure. En particulier, les permissions et les interdits peuvent être différents, ce qui implique potentiellement de lui apprendre certaines règles et bonnes manières pas naturelles pour lui - comme s'il s'agissait d'un enfant. Punir son chien pendant cette nécessaire période d'adaptation doit donc être évité autant que possible, au risque d'accroître son stress, déjà potentiellement très important compte tenu de son vécu.
Dès le début, les repas du chien doivent être donnés à heure fixe. L'idée est de mettre en place rapidement une nouvelle routine rassurante pour lui, et qui l'aide à avoir confiance en ses nouveaux humains : il constate qu'il peut compter sur eux pour satisfaire ses besoins alimentaires, sans même qu'il soit nécessaire de réclamer.
Il a aussi besoin d'un maître suffisamment disponible et présent à ses côtés pendant cette phase d'adaptation forcément perturbante. Par exemple, un chien de refuge peut développer facilement de l'inquiétude et du stress s'il se retrouve seul dans un endroit non familier. Accompagnez-le pour ses premières visites du domicile, puis une fois qu'il a pris ses marques, apprenez-lui à rester seul à la maison, mais tout en douceur : commencez par vous absenter quelques minutes, puis une demi-heure, puis une heure, etc. L'objectif est que les départs de son nouveau maître deviennent progressivement de plus en plus anodins à ses yeux, et ne soient pas sources d'inquiétude. En revanche, quitter d'emblée la maison pour toute la journée aurait toutes les chances de l'amener à croire qu'il est de nouveau abandonné, et donc potentiellement à se mettre dans tous ses états.
Toujours dans l'optique de lui éviter tout stress, le lieu de couchage du chien doit être placé dans un endroit peu fréquenté, afin qu'il puisse se reposer sans être dérangé. Il ne faut d'ailleurs pas laisser les enfants se montrer envahissants à son encontre, par exemple en ne cessant de le solliciter pour jouer alors qu'il n'en manifeste pas l'envie : il a d'abord besoin de prendre ses repères avant d'être disponible et dans de bonnes dispositions pour s'amuser avec les différents membres de sa nouvelle famille.
Enfin, même avec un jardin à disposition, un chien adopté dans un refuge a autant besoin que les autres d’explorer de nouveaux endroits, de flairer de nouvelles odeurs et de rencontrer des congénères. Ces stimulations sont indispensables à son équilibre, et donc même d'autant plus indispensables s'il a connu un vécu difficile. Lui offrir des promenades quotidiennes dans des lieux variés est donc absolument nécessaire.
Une erreur commise par beaucoup de nouveaux maîtres ayant adopté un chien dans un refuge est de le couvrir excessivement d'attention et de câlins, comme pour compenser a posteriori le déficit qu'il a précédemment connu en la matière.
Or, l'excès d'affection a tendance à être une de ses choses qu'on fait à son chien, mais qu'il n'aime pas, car il peut le ressentir comme une agression. Un animal adopté dans un refuge a déjà vécu diverses souffrances : autant éviter de lui en infliger des supplémentaires, même si c'est en pensant bien faire... Il ne faut donc surtout pas chercher à obtenir de force son attention et son affection : lui parler doucement et calmement est certes une bonne chose, mais le couvrir de câlins et ne cesser de l'enlasser alors qu'il ne semble pas particulièrement demandeur (voire cherche clairement à s'extirper) ne l'est pas.
Mieux vaut donc le laisser venir de lui-même chercher de l'affection, et avoir la main légère concernant les câlins et papouilles en tout genre. Ainsi, quelques caresses délicates sous le cou ou sur le flanc suffisent dans un premier temps.
Dans tous les cas, il faut prendre la peine de l’observer et de voir ses réactions quand on le caresse. En effet, qu'ils soient ou non passés par un refuge, certains chiens n’apprécient pas particulièrement les contacts physiques : il faut les respecter et ne jamais faire de « forcing ». Au contraire, d’autres chiens très affectueux en raffolent de manière générale ; mais même dans ce cas, il faut faire attention aux fausses interprétations ! Par exemple, un excès d’agitation que l'on prendre pour de la joie peut être en fait un signal d’apaisement que l'animal émet pour signifier qu'il souhaite mettre fin à la séance. Prolonger ces effusions affectives en pensant lui offrir ainsi du réconfort aboutit donc en fait au résultat inverse, puisque cela ne fait que lui causer du stress.
Qu’il s’agisse de caresses, de jeux ou d'interactions en tout genre, mieux vaut donc dans un premier temps rester mesuré avec son compagnon. Cela lui permet de se sentir en sécurité et de comprendre que ses envies sont respectées : c'est le meilleur moyen pour qu'il accorde rapidement sa confiance à ses nouveaux maîtres.
S'il y a souvent des coups de foudre entre adoptant et adopté, il peut arriver aussi que vous accueilliez un chien malheureux, qui a beaucoup de peine parce que ses premiers maîtres l'ont abandonné, et qui peut donc vous voir comme un obstacle l'empêchant de retourner dans son précédent foyer. De fait, certains (anciens) pensionnaires de refuge n'ont qu'une idée en tête, où qu'ils résident : s'échapper pour retrouver leurs anciens propriétaires.
Par ailleurs, même sans avoir l'intention de s'enfuir, tout animal qui change de lieu de vie a un risque accrû de se perdre tant qu'il ne connaît pas encore bien son nouvel environnement. C'est d'ailleurs encore plus vrai s'il a déjà un certain âge, car le sens de l'orientation d'un chien a tendance à s'altérer avec les années.
Pour cette raison, il est très important d'être particulièrement vigilant pendant les premiers mois suivant l'adoption au refuge. Mieux vaut donc par exemple le tenir systématiquement en laisse lors des promenades, même s'il semble obéissant et discipliné. Par ailleurs, si le jardin n'est pas clos, il est préférable de ne pas l'y laisser gambader librement et sans surveillance.
Il est également indispensable d'effectuer sans attendre la mise à jour des coordonnées de son propriétaire au sein du registre chargé du recensement des chiens identifiés dans le pays. Toujours dans l'optique de le récupérer plus facilement s'il prend la poudre d'escampette ou se perd, il est judicieux de lui faire porter une médaille ou un médaillon avec le téléphone de son maître ; en effet, contrairement par exemple à un vétérinaire ou une fourrière, un particulier qui viendrait à le retrouver n'est pas équipé d'un lecteur de puce électronique et ne peut donc pas retrouver facilement cette information via la puce d'identification de l'animal.
Accueillir chez soi un chat adopté dans un refuge ne demande pas forcément une certaine expérience. Nicolas Dumas rappelle ainsi que l'important est "d'établir la confiance et la tendresse" et de prendre le temps "d'installer son chat, de lui faire prendre ses repères" pour que l'adoption se passe le plus sereinement possible, aussi bien pour l'adopté que pour l'adoptant. Il peut être alors judicieux de se faire aider (voire conseiller quant au choix du chat à adopter) par un comportementaliste félin, professionnel dont le métier est de guider et assister le tandem maître/chat pour que l'un comme l'autre soient heureux.
Cependant, il est primordial de bien garder à l'esprit que le passé du chat est lourd, et qu'il peut de ce fait être sujet à de nombreux troubles psychologiques des suites de ses expériences douloureuses. Adopter un chat est une décision nécessitant une vraie réflexion et de se poser de nombreuses questions, car elle implique des sacrifices. C'est encore plus vrai dans le cas d'une adoption d'un chat issu d'un refuge. Il ne faut en aucun cas oublier que le bonheur et la bonne santé de l'animal dépendent du maître, mais viennent aussi récompenser les efforts de ce dernier. Si ces efforts sont au-dessus de vos possibilités, mieux vaut ne pas vous encombrer d'un chat.