On compte aujourd'hui une quarantaine d'espèces de félidés dans le monde, réparties sur tous les continents sauf l'Australie. Si les imposants lions, tigres et autres léopards sont généralement les premiers qui viennent à l'esprit, il ne faut pas s'y tromper : en fait, la majorité des félins sont plutôt petits.
Ainsi, du désert du Sahara aux forêts de la Sibérie, plus d'une trentaine d'espèces de petits chats rôdent derrière les dunes ou sous les souches d'arbres. Si certains ressemblent à s'y méprendre à nos adorables matous domestiques, ils restent tout de même nettement plus farouches et s'en distinguent par bien des aspects.
La famille des félins (Felidae) comporte trois sous-familles distinctes :
Les Felinae comprennent à l'heure actuelle une trentaine d'espèces différentes, qui sont regroupées dans pas moins de dix genres distincts.
Chaque espèce de chat sauvage est classée dans l'un de ces genres en fonction de ses caractéristiques morphologiques et de sa proximité avec les autres représentants du genre :
Dans la mesure où les chats sauvages sont encore très mal connus, cette classification est en perpétuelle évolution et certaines espèces passent d'un genre à l'autre au fur et à mesure des découvertes des scientifiques et des analyses génétiques effectuées.
Les chats sauvages sont présents sur quasiment tous les continents (en Asie, en Amérique, en Afrique, en Europe) et dans à peu près tous les types de milieux : zones humides, zones de montagne, savanes et déserts arides, forêts tropicales, etc.
Ils se sont adaptés à leur habitat de prédilection en développant au fil des siècles des particularités morphologiques ou des capacités physiques hors du commun : par exemple, le margay imite le cri de ses proies pour les attirer, le Serval peut faire des sauts de plus de trois mètres, et le Chat à Tête Plate est parfaitement adapté à la vie aquatique. Leur pelage rayé, tacheté ou de couleur fauve leur permet de passer inaperçus dans leur environnement ; ils peuvent ainsi chasser en toute discrétion, mais aussi échapper à leurs éventuels prédateurs.
C'est cette particularité, couplée à leur discrétion naturelle et leur activité souvent nocturne, qui les rend si difficiles à observer dans leur environnement. Bien sûr, certains sont plus communs et/ou moins farouches, à l'instar du Chat Forestier ou le Chat Ganté, et sont de ce fait bien connus des zoologistes. Mais la plupart vivent loin de l'Homme, dans des milieux parfois hostiles, et les scientifiques ont toutes les peines du monde à les observer et les étudier. Ceci est particulièrement vrai en ce qui concerne les chats sauvages d'Asie et d'Amérique latine, qui figurent parmi les félins les moins connus du globe.
C'est un fait : la quasi totalité des espèces de chats sauvages est menacée par l'activité humaine. De fait, leur superbe pelage a souvent conduit les humains à les chasser sans relâche pour en faire commerce, ce qui a provoqué un déclin parfois drastique de leurs populations depuis la fin du 20ème siècle.
Aujourd'hui, les chats sauvages étant quasiment tous protégés sur leurs aires de répartition respectives, la chasse et le commerce de leur fourrure sont désormais interdits. Néanmoins, la déforestation et l'assèchement des zones humides au profit de l'agriculture intensive, la pollution ainsi que la raréfaction de leurs proies habituelles continuent de mettre en péril la survie d'un grand nombre d'espèces.
Le fait que le comportement de ces animaux est encore mal compris par les scientifiques et que l'évolution de leur population est difficile à suivre avec précision rend la mise en place de mesure de conservation à grande échelle plus que délicate. Une espèce est-elle difficile à apercevoir à l'état sauvage parce que sa population est en déclin, ou simplement parce qu'elle est naturellement rare ? Comment tel chat sauvage réagit-il à la présence de l'Homme sur son territoire ? Est-il capable de s'adapter et de changer de milieu ou de type de proie ? Est-il possible de mettre en place des programmes d'élevage en captivité pour assurer la pérennité de l'espèce ?
Pour pouvoir répondre à toutes ces interrogations, il est essentiel de mieux connaître les différentes espèces de chats sauvages dans le monde : ceci passe par la mise en place de projets de recherche à grande échelle, l'installation de pièges photographiques, et lorsque c'est possible, l'étude du comportement d'un ou de plusieurs spécimens en captivité.
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