Il est de notoriété publique que le chat est un sacré chasseur. C'est même d'ailleurs ce qui lui a probablement valu d'être apprivoisé puis domestiqué par l'être humain : ce dernier a sans doute vu en lui l'allié idéal pour lutter contre les rongeurs qui s'attaquaient aux cultures - notamment les rats et les souris.
Ainsi, lorsqu'il dispose d'un accès à l'extérieur, un chat peut attraper et tuer jusqu'à 20 proies par jour. Tout dépend bien sûr de son âge, sa taille, son état de santé et même son caractère : il existe en effet des races de chats très chasseuses, comme le Turc de Van, et d'autres qui au contraire ont un instinct de prédation peu développé, comme le Raggamuffin.
Comme la plupart des autres félins, c'est un chasseur opportuniste, dont le régime alimentaire est très diversifié. Il peut en effet chasser des dizaines de types de proies, en fonction de l'endroit où il vit et des occasions qui se présentent. Il a bien sûr une appétence particulière pour les rongeurs, les oiseaux et les reptiles (notamment les lézards mais aussi les serpents), mais il apprécie aussi les batraciens, les poissons ou même les insectes. Il n'est ainsi pas rare de le voir courir derrière une mouche, un papillon, une sauterelle ou encore une abeille - toutefois alors à ses risques et périls...
Contrairement à ce que l'on pense parfois, un chat affamé n'attrape pas un nombre de proies plus important qu'un chat bien nourri. C'est même plutôt l'inverse : la chasse demande en effet beaucoup d'énergie, et il est donc préférable que le petit félin soit en pleine forme et en pleine possession de ses moyens pour maximiser ses chances de réussite. Ainsi, si l'on souhaite que son compagnon mette ses talents à l'épreuve et se lance à la poursuite des rats et/ou des souris dans la maison ou dans le jardin, il ne sert strictement à rien de moins le nourrir : non seulement ce serait cruel, mais en plus cela aurait toutes les chances d'être de toute façon contreproductif.
