Béthune - Une série de chats empoisonnés à l'insecticide dans un quartier béthunois

09/06/2009

Actualité Béthune

Une Béthunoise a recensé neuf cas de chats victimes d'empoisonnement dans son quartier. Six félins seraient morts depuis le mois de février et trois plaintes ont été déposées.

Elle a mené sa petite enquête, consignant chaque nouveau cas dans un carnet. Elle a même dessiné un plan du quartier avec les emplacements des animaux retrouvés morts. Monique S.... est formelle : en quatre mois, neuf chats auraient été empoisonnés autour de l'impasse des Sablières. Trois ont simplement disparu sans laisser de trace. Jusqu'ici, rien d'exceptionnel. Mais entre le 23 février et le 8 mai, quatre voisins différents, dont elle-même, ont retrouvé leur petit compagnon victime des mêmes symptômes : « Ils courent partout, un peu hagards, avant de tomber, avec la gueule qui mousse », témoigne-t-elle. Trois d'entre eux ont néanmoins pu être sauvés grâce à un contre-poison administré à temps par des vétérinaires. Ce qui a aussi permis à leur maître de déposer plainte contre X, grâce aux certificats de ces spécialistes.
Monique S.... vient d'adresser un dossier complet à la Société protectrice des animaux. Elle soupçonne avant tout un « fou de jardin », qui répandrait volontairement un insecticide à forte dose pour se débarrasser des chats. Ou peut-être « des voisins qui ne supportent plus que les poubelles soient éventrées ». Mais sur l'origine de ces empoisonnements, l'hypothèse de l'insecticide ne fait plus de doute. Un vétérinaire béthunois confirme : « A priori, c'est un acte volontaire, car il est peu probable qu'un chat soit contaminé simplement en léchant des plantes traitées », explique-t-il, précisant que de ce type d'empoisonnement n'est malheureusement « pas exceptionnel ». Reste que la triste liste commence à s'allonger, dans ce quartier béthunois. Au point que Monique Souilliart et ses voisins n'osent plus laisser leurs félins sortir comme avant. • SY. D.

En cas de symptômes similaires, consulter immédiatement son vétérinaire et porter plainte.