Vendredi, une demi-douzaine de chats sont morts dans le haut du village, probablement empoisonnés après une lente agonie. Ces violences contre les félins ne datent pas d'hier et la propriétaire réclame désormais des actions de la part de la mairie et de la gendarmerie.
Photo : Junior fait partie des chats qui ont été tués vendredi.
Ce vendredi-là, comme chaque matin, la locataire d'une maison de Remigny ouvre sa porte pour accueillir les nombreux chats de sa propriétaire, qu'elle soigne depuis plusieurs mois. Mais cette amoureuse des bêtes assiste à une scène insoutenable. Les six félins agonisent devant la maison. Lorsqu'elle prévient le vétérinaire, il est déjà trop tard et les matous doivent être piqués pour abréger leurs souffrances.
La propriétaire de la maison, qui était partie depuis quelques mois, monte au créneau. C'est elle qui avait accueilli ces chats dans un premier temps. « Au début j'en avais une quinzaine, explique-t-elle, des chats semi-sauvages que je nourrissais. Aujourd'hui il n'en reste plus que cinq. Mon amie qui a repris la maison, a décidé de s'en occuper à son tour, et voilà ce qu'ils font. »
Si elle a décidé de dénoncer ces tortures, c'est qu'il ne s'agit pas d'une nouveauté. « La première fois, Valentin l'un des chats, s'est présenté tout trempé en hurlant. Il s'en est sorti, mais le vétérinaire a constaté qu'il avait la rate qui avait doublé. » Elle ignore toujours ce qui lui est arrivé mais visiblement il s'agissait d'un acte délibéré. « On pense que
quelqu'un lui a donné un coup de nettoyeur à haute pression. » suppose la propriétaire. Depuis, plusieurs chats ont disparu et la scène de vendredi est pour elle la goutte d'eau de trop.
« Il y a également des poules au fond de la cour dans l'enclos, et deux sont mortes dans la nuit de jeudi à vendredi. » Pour elle, aucun doute, il s'agit d'un empoisonnement.
« Qui en veut à ces bêtes ? Elles ne font de mal à personne. » s'indigne la propriétaire qui a l'impression que personne ne s'inquiète de la situation. Elle souhaiterait désormais que les autorités agissent contre cet empoisonneur. Au moins qu'ils montrent un peu de compassion.
Auteur : Olivier DE SAINT RIQUIER