QUEBEC - Les pékans s’attaqueraient aux chats de la région

14/08/2006

Le pékan serait responsable de la disparition de plusieurs animaux domestiques dans la région. À la suite de la publication, la semaine dernière, de l’article au sujet des chats qui disparaissent des foyers laurentiens, les lecteurs du Journal des Pays-d’en-Haut ont été des dizaines à appeler pour donner des explications concernant ces curieuses disparitions.

Il semble qu’elles ne seraient pas l’oeuvre d’un voleur, mais bien de pékans, un petit animal qui a des airs de renard, qui s’en prend à ses proies la nuit et qui n’a visiblement peur de rien. «C’est certain qu’il est possible que les chats soient dévorés par des pékans ou même des oiseaux prédateurs, mais il faut comprendre que lorsque un animal domestique est à l’extérieur, il est alors soumis aux règles de la nature», mentionne un représentant du ministère des Ressources naturelles et de la Faune qui a préféré garder l’anonymat et qui conseille fortement aux propriétaires d’animaux domestiques de les garder à l’intérieur. «Si les gens gardent leurs animaux dans la maison, que ce soit des chats ou des petits chiens, ils ne les perdront pas», dit-il avant d’ajouter qu’on ne peut se faire justice soi-même. «C’est illégal de tuer un pékan. Si des gens en voient sur leur terrain, ils doivent attendre à l’automne et faire appel à des spécialistes qui le trapperont». Dans la région, il faut communiquer avec les membres du personnel de l’Association régionale des trappeurs des Laurentides. On peut les joindre en visitant le www.ftgq.qc.ca.

La SPCA a besoin de savoir

Suzanne Gagné, bénévole à la SPCA Laurentides-Labelle a aussi pris connaissance du texte paru dans l’édition du journal du 2 août dernier. Elle a tenu à rappeler à la population d’agir avec vigilance. «Les propriétaires d’animaux doivent les garder à l’intérieur ou leur construire un enclos, ce qui leur permet d’être à l’extérieur en sécurité. Si les gens sont témoins du vol d’un animal ou qu’ils perdent leur chat, il est important qu’ils communiquent avec la SPCA en composant le 819-326-4059. Plus nous aurons de données sur ces disparitions, plus nous aurons de chances d’élucider le mystère et de faire cesser la vague», conclut-elle.