Les pompiers de Nice n'en sont pas revenus et ne cachaient pas leur dégoût face à un tel acte de cruauté. En intervenant hier en fin d'après-midi pour ce qu'ils nomment dans leur jargon une « fumée suspecte », ils ont eu la désagréable surprise de découvrir que l'origine du sinistre était en réalité un gros chat encore fumant. Il ne restait du pauvre félin qu'un cadavre entièrement calciné.
C'est dans un box d'un parking souterrain du 5 et 7 rue du Comte-Vert-Amédée-VI que l'animal, dont on ne sait s'il était vivant ou mort, a été immolé par le feu.
Remonté « comme une pendule », le bouillonnant et passionné président de la Société de défense des animaux, la SDA, Patrick Villardry, s'est rendu sur place. « Il y a des gens qui savent, mais c'est toujours pareil, personne ne veut parler de peur des représailles » regrettait hier soir celui qui est aussi pompier et maître de chien.
Pour lui, pas de doute « le chat était vivant lorsque quelqu'un lui a mis le feu en l'aspergeant très certainement d'un produit inflammable ».
Patrick Villardry va déposer plainte ce matin au nom de la SDA et a déjà prévenu la Fondation Brigitte Bardot dès hier soir.
D.c
Nice-Matin
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