C'est un triangle maudit pour les chats du côté des rues de Laon, du 8-mai-1945 et de Bellevue. En effet la semaine dernière, une première victime avait été empoisonnée. Une de plus l'a été cette semaine et cette fois-ci, c'est Cracotte qui en a fait les frais. Sans une réaction rapide de leurs maîtres qui les ont conduits au Cabinet vétérinaire et malgré les neuf vies qu'on leur attribue, ces animaux familiers auraient rejoint le paradis des chats, empoisonnés par un raticide ou du curater selon l'avis du praticien.
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Cracotte : une chatte qui a eu la vie sauve grâce à l'attention de ses maîtres.
Des événements récurrents
Même si on ne peut pas écarter un accident par négligence, ces événements sont récurrents et périodiques dans le quartier : depuis plusieurs années les mêmes faits se sont produits et nombre de félins sont morts. C'est pourquoi l'hypothèse d'empoisonnement volontaire peut paraître fondée. La brigade de gendarmerie est au courant et enquête mais sa tâche n'est pas facile car, souvent, les gens se plaignent sans pour autant porter plainte et il est difficile d'étayer un dossier sans preuves ni témoins directs.
Faut-il demain encourager les gens à acheter comme animal domestique un poisson-chat dans un aquarium plutôt qu'un chat à l'humeur vagabonde, ceci afin d'éviter de provoquer les humeurs tueuses de certain(e)s ?
Au-delà du préjudice financier, environ 100 € de frais médicaux, il y a surtout l'aspect sentimental. Quoi qu'en pensent certains, nos chats, même de gouttière, restent des êtres qui ont bien souvent une éminente place dans la cellule familiale et dans notre environnement quotidien.