Autour du musée Fayet de Béziers, deux chats ont disparu, cinq autres ont été retrouvés morts en fin de semaine dernière, dont un nouveau-né et une femelle qui laisse un orphelin.
A priori, ils auraient tous été empoisonnés. C'est en tout cas la version donnée par le vétérinaire qui a examiné les corps de ces animaux retrouvés aux alentours du bâtiment.
Aussitôt averti, le comité de soutien à la cause animale, qui a été accompagné dans ses démarches par le personnel de la fourrière animale de Béziers, n'a pu que constater la présence des nombreux cadavres.
« Le comité de soutien à la cause animale s'indigne des gestes ignobles perpétrés contre ces animaux qui vivaient heureux, entourés de l'affection du personnel de ce musée », explique-t-on auprès de l'association. Et de continuer : « Tout le personnel est empreint d'une grande tristesse d'avoir perdu leurs compagnons qui faisaient la joie de tous. Nous sommes révoltés devant tant de cruauté et de méchanceté contre des êtres sans défense qui étaient plein d'amour et de confiance envers l'homme. On imagine la souffrance qu'ont dû endurer tous ces animaux. »
Désormais, aussi bien au musée qu'au sein de l'association, on se demande qui donc ces animaux pouvaient-ils gêner ?
« Est-ce que certaines personnes préfèrent la prolifération de rats qui, eux par contre, sont vecteurs de maladies ? », ajoute encore la représentante de l'association.
Selon nos informations, ce ne serait pas la première fois que des animaux, notamment des chats, seraient ainsi traités dans le quartier.
Il apparaît, par ailleurs, que de nombreux musées en France hébergent ces félins dans leurs locaux pour chasser les rongeurs. Ils semblent donc utiles. À Saint-Pétersbourg, au musée de l'Ermitage, un service vétérinaire a même été mis en place pour s'occuper de ces félins.
Une plainte a été déposée auprès du commissariat pour retrouver l'auteur des faits qui, il ne faut pas l'oublier, risque deux ans d'emprisonnement et 30 000 € d'amende
