Tout ce que Susan Boyle désire aujourd’hui, c’est rentrer chez elle et retrouver son chat Pebbles. Ce week-end, cette Écossaise de 48 ans disputait la finale de Britain’s Got Talent, le télé-crochet britannique qui l’a rendue célèbre. Mais à la surprise générale, elle n’a pas raflé la victoire. Après l’émission, la chanteuse a craqué nerveusement et a été hospitalisée en urgence dans une clinique de Londres. Il faut dire que la vie tranquille de cette célibataire endurcie et grande amoureuse de félins est complètement bouleversée depuis un mois. Souvenez-vous, le 11 avril dernier, le monde entier découvrait cette femme au physique ingrat mais à la voix d’ange. Avec plus de cent millions de visites, son interprétation de I dreamed a dream est devenue la vidéo la plus regardée de toute l’histoire de Youtube. Celle qui n’a jamais embrassée un garçon de sa vie devient alors un phénomène planétaire. Interviews sur les plus grosses chaînes de télés américaines, soutien de nombreuses stars hollywoodiennes comme Demi Moore, déclarations d’amour enflammées, relooking… Susan Boyle devient la coqueluche des médias. Et touche enfin son rêve du doigt: celui de devenir chanteuse. Mais la pression médiatique devient rapidement oppressante. Suivie 24 heures sur 24 par les paparazzis, elle finit par craquer. Coups de colère, crises d’angoisse. Elle hésite même à disputer la finale de l’émission. Quand ses rivaux, un groupe de dix jeunes danseurs urbains raflent la victoire, Susan fait bonne figure. Mais s’effondre dans sa chambre d’hôtel, quelques instants plus tard. “Où est mon chat, où est Pebbles?”, demande t-elle en larmes à son réveil à la clinique. L’Ecossaise a toujours vécu entourée de matous et le beau Pebbles est le seul homme de sa vie. Comme sa maîtresse, le félin est lui aussi une star mondiale. Qui attend le retour de Susan avec impatience. “Tout ce dont a besoin ma sœur maintenant, a déclaré son frère Gerry à la télévision américaine, c’est de rentrer à Édimbourg, se ressourcer en famille et surtout retrouver son chat”. Bref, reprendre du poil de la bête auprès de sa boule de poil préférée.
