Le chat dans les mythologies précolombiennes

Une représentation de Quetzalcoatl, le dieu de la mythologie aztèque.
Photo d'une colline dans le désert de Nazca au Pérou où est dessiné un très grand chat.

Les mythologies et les légendes des civilisations précolombiennes (Olmèques, Nazcas, Paracas, Aztèques, Mayas et Incas…) sont mal connues.

 

De nombreux géoglyphes créés par différents peuples comme les Nazcas, les Incas ou les Paracas furent cependant retrouvés. Ces motifs exécutés à même le sol et sur de longues distances, qui de ce fait ne sont visibles que de très haut, sont sujets à de nombreuses interprétations des archéologues. Une des thèses privilégiées est que ces dessins immenses étaient destinés à leurs dieux, car eux seuls pouvaient les observer du ciel. Une autre explication plausible est que certaines des figures géométriques avaient un rapport avec l’astrologie. Il existe également des théories plus fantaisistes, puisque quelques-uns y voient… des pistes d’atterrissage pour les extraterrestres !

 

Quoi qu’il en soit, un géoglyphe de chat fut découvert en 2020 dans le désert de Nazca, également nommé désert de Sechura et situé dans le sud-ouest du Pérou. Long de 37 mètres et créé à flanc de colline, il représente un chat aux oreilles pointues. La signification de cet immense dessin de chat reste inconnue, mais on estime qu’il date de la fin de la civilisation Paracas, entre 100 avant notre ère et 200 de notre ère. D’ailleurs, de nombreuses images similaires de petits félins furent aussi retrouvées sur des céramiques ou des textiles ayant appartenu aux Paracas.

 

Ces derniers vécurent entre le 8ème siècle avant J.-C. et le 2ème siècle après J.-C. dans une zone centrée sur la presqu’île de Paracas, à environ 200 km au sud de Lima. Ils avaient une grande maîtrise de l’art du tissage des laines d’alpagas et de lamas, et le chat était très souvent représenté sur leurs vêtements. On le retrouvait aussi sur leurs céramiques.

 

Les chercheurs supposent que les dessins zoomorphes (c’est-à-dire qui représentent un animal) sont des représentations de divinités animales. Le monticule sur lequel un chat fut matérialisé est surnommé par les archéologues le « belvédère naturel ». En effet, de multiples lignes droites, de longueurs et de largeurs différentes mais qui sont aussi des géoglyphes, convergent autour du petit félin et peuvent se voir du haut de cette colline. On peut supposer qu’une divinité ayant les traits d’un chat figurait dans le panthéon des divinités paracas.

Dernière modification : 09/15/2018.

Commentaires sur cet article

super article

   
Par Jean mermoud

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