slt tt le monde, je sais pas si ça va vous interesser mais cette semaine j'ai visité le camp de concentration de Buchenwald. Je voudrai faire par de mes sentiments avec vous et éventuellement dialoguer avec ceux qui en ont déjà visité.

Je n'ai jamais visité de camps de concentration,mais j'ai visité ce qui reste d'ORADOUR SUR GLANE j'en frémis encore le nazisme est une chose haissable

Envoyé par mesdoune Je n'ai jamais visité de camps de concentration,mais j'ai visité ce qui reste d'ORADOUR SUR GLANE j'en frémis encore le nazisme est une chose haissable

Mon meilleur ami y a été aussi.
Disons qu'un camps de concentration a visité, c pas une partie de plaisir, mais je trouve qd même que c bien de voir ça car c'est quand même un lieu historique et de mémoire

Entièrement d'accord

Moi j'aimerai bien aller voir le camps de concentration d'Auschwitz... un jour peu être c'est une experience qu'il faut vivre.

je suis allée visiter un camp près de Berlin et ça m'a beaucoup marqué. Le pire a été la salle d'expériences scientifiques et le four d'insinération. J'étais en 3e à l'époque et je reste encore marquée.
En plus ils avaient quasiement tout laissé en l'état, c'est à dire comme quand il était occupé et c'était terrible de voir dans quelles conditions les gens survivaient.

Envoyé par Elsa je suis allée visiter un camp près de Berlin et ça m'a beaucoup marqué. Le pire a été la salle d'expériences scientifiques et le four d'insinération. J'étais en 3e à l'époque et je reste encore marquée. En plus ils avaient quasiement tout laissé en l'état, c'est à dire comme quand il était occupé et c'était terrible de voir dans quelles conditions les gens survivaient.

Moi aussi g vu la salle de discéction et le four crématoire et c atroce

Je vous conseille la lecture d'un livre témoignage, écrit par l'un des plus grands écrivains de ce siècle: "Si c'est un homme" de Primo Levi. Terrible... ça ne donne pas du tout envie d'aller visiter Auschwitz, tellement ça doit être un endroit lour du malheur et des souffrances des gens. J'ai eu beaucoup de mal à lire ce livre, qui est très court pourtant. Alors visiter un camp est au-delà de mes forces une fois que tu sais ce que quelqu'un y a vécu!

franchement je ne sais pas si je pourrais visite ce genre d'endroit tellement je suis sensible. J'ai une sensibilité à fleur de peau et la moindre émotion me met dans un état pas possible.

Idem

Pareil, je suis tellement sensible, que je resterai marquée atrocement, ça doit être terrible de voir , on doit carrément se mettre à leur place, j'en ai des frissons rien que d'y penser ! déjà qd je lis les livres parfois je m'arrête, je ne px plus

Moi j'ai ratée la sortie scolaire pour Auschwitz, car j'étais à l'hôpital.
J'ai pourtant étudié pendant 3 ans Hitler, et le nazisme et c'est un truc très dur à digérer.
Le plus dur qui fut à lire ce fut "Mein Kampf" d'Adolph Hitler.

Sinon je peux vous voir le film et lire le livre "le secret" qui raconte une belle, mais triste histoire.

Mais personellement Hitler vit encore toujours dans des autres personnes en d'autre formes.

Par exemples: Il y a des américains qui croivent que tout les musulman, iraquien et les autres pays musulman sont des terroristes, ils faut qu'ils portent un insigne et devrait être interdit de rentrer dans les US...

Je suis inquiète sur notre monde.
Tout part dans un nazisme similiaire que celui de Hitler.
Ayant étudié le temps de 1933 à 1945 je souhaite pas que ça se renouvelle.

Moi non plus je ne pourrais pas visiter ces camps, je sais d'avance que j'aurai très mal au ventre.

J'ai lu Si c'est un Homme de Primo Levi au lycée, c'est un beau livre.

Je suis bien d'accord avec toi Kyo

Et oui ... Je suis d'accord aussi.

J'espère que cela ne recommencera jamais. Mais je suis souvent inquiète car comme on le dit, l'histoire est bien souvent un éternel recommencement. Pour avoir étudié l'histoire (encore aujourd'hui mais c'est différent car je me consacre à mes recherches), je peux vous dire qu'au court du temps rien n'a changé, et on ne retient jamais les leçons du passé...

c bien vrai ce que tu dis !

Je suis tout à fait d'accord aussi et le plus grave c'est que les enfants d'aujourd'hui ont l'impression qui c'était il y a très longtemps et ont beaucoup de mal à se dire que ce sont des gens comme eux qui ont vécu ces choses ou sont tellement choqué par ce qu'on leur montre sans cesse à la télé les jours de commémoration qu'ils se ferment totalement.

Le pire c'est qu'on était ac un déporté nommé Albert GIRARDET (qui était d'une gentillesse et d'une courage exemplaire). Je pensait que la visite du camp serai plus dure que ça, faut dire aussi que ma prof de français nous avait bien préparer et que a Buchenwald il reste plus de baraquement. Qd on est rentré ds le camp on était avec un autre collège qui eux n'avaient pas fais le choix de venir ici, ils étaient d'un manque de respect incroyable : il mangeaient des chips ds les cellules du bunker, des sandwich avant de passer a coté du crématorium .... Un jour j'aimerai visité Auschwitz (avant qu'il ne reste plus rien) mais qd je dit ça a mes parents, ils disent que je suis sadique (ce ui bien sur est faux)!!!!! Je doit écrire un témoignage du voyage pour le collège, vous voudriez que je vous le donne ?

Ben oui, tu peux nous le montrer.

je vous le metterai demain ok ???? parce que je l'ai pas encore fini, préparer les nappes et les mouchoirs

ok Ksept

Tenez le voici, il est long :



Voyage à Buchenwald

Nous arrivons à Buchenwald, un déporté nommé Albert GIRARDET nous attend. Il nous fait la visite accompagnée d'une dame (Pamela), nous commençons par la gare, ou plutôt ce qui l'en reste, j'imagine les déportés descendre du train et entrer dans le camp. Albert nous décrit les souffrances qu'il a eut durant son voyage, il nous explique qu'il s'est retrouvé ici par dénonciation, c'est horrible ! Il a la gorge noué, moi aussi. Nous passons près du centre d'entrainement des SS et de leurs chiens. Ensuite, on rentre dans le bunker, là où les déportés étaient interrogés, torturés... Je ressens beaucoup de tristesse lorsque je vois les cellules et les outils de tortures. Dans les cellules, il y a des bougies, des fleurs... Nous ressortons du bunker pour entrer dans les anciens bureaux des SS. Il y a une maquette, représentant l'intégralité du camp : environ 190 hectares de torture, Albert nous explique qu'il a été en quarantaine dans le "petit camp" ; qu'il a vu des déportés se suicider en se jetant sur les fils de barbelés électrifiés à hauts voltages ?
Nous rentrons dans le camp, sur la porte il y a écrit «Jedem das Seine» ce qui veut dire : "à chacun son dû", cette phrase ne peut être lue que de l'intérieur du camp ; ce qui nous montre une fois de plus que les nazis ne pouvaient être humains. Nous voilà maintenant sur la place de l'appel, là où il y a quelques années des détenus sont morts de froid, je ressens de plus en plus de peine et de tristesse. Derrière les barbelés, j'aperçois les restes du zoo aménagé pour distraire les SS, comment des humains peuvent-il faire ça ? Se distraire alors qu'a à peine 50 mètres, des dizaines de personnes meurent par jour. Albert continu de nous confier son périple en dégageant toujours autant d'émotion ; il nous raconte des atrocités et des horreurs inimaginables que je ne peux moi-même réécrire. Nous nous rapprochons du four crématoire, j'ai de plus en plus d'appréhensions. Nous rentrons maintenant dans la salle de dissection, ici étaient faites des expériences sur les déportés avant de les brulés dans les fours ; dans un coin de la pièce, il y a une vitrine avec les outils de dissection, je jette un œil rapide car j'ai les larmes aux yeux. Le moment que je redoutais le plus est là, nous pénétrons dans la salle de crémation, il y a une odeur qui flotte dans l'air, c'est à ce moment là que le sadisme nazi atteint son sommet, jamais je n'ai éprouvé autant de haine envers quelqu'un. Je jette un dernier regard sur les fours puis nous sortons. Certaines filles pleurent, je pleure au fond de moi mais mes larmes ne coulent pas, car j'éprouve de la peine pour les déportés qui sont morts et de la répulsion et du dégout pour les actes des SS. Peut-on considérer ses individus comme des humains ? Non, c'est impossible. Avant d'aller manger, nous passons devant un tronc d'arbre et une charrette, pour moi elle n'a pas une grande signification mais Albert nous explique rapidement ce que c'est : "C'est sur ce poteau que se faisait certaines pendaisons : On accrochait le prisonnier par les épaules, les bras ligotés dans le dos, un supplice qui tuait la victime dans d'atroces souffrances". Sur ce, nous partons manger, personnellement je n'avais pas faim, mais Mme Nakache nous avait dit de manger par respect pour les anciens déportés, qui eux ne pouvaient manger à leur faim.

Après avoir manger, nous redescendons dans le camp, pour rentrer dans l'ancien magasin d'habillement devenu un musée. Il y a une exposition, avec des photos de la construction du camp à sa libération, en passant par les photos des SS. Dans une salle noire, un petit film passe en boucle, je rentre, jusque là, je croyais avoir vu le pire, la vidéo n'est qu'en allemand et en français mais les photos suffisent pour comprendre l'inhumanité nazie : des photos de corps gisant à terre, d'objets réalisés en peau de déportés et bien pire. Jamais je n'aurai pu imaginer une telle chose que je ne peux nommer. Nous sortons du musée et allons vers une plaque. Sur cette plaque sont gravés les nationalités des déportés de Buchenwald, Pamela, la guide, nous demande de poser notre main sur la plaque, je le fais et je ressens de la chaleur. Albert et Pamela nous expliquent qu'il y a un chauffage en dessous qui chauffe la plaque a 37°C, température idéale du corps. Nous allumons tous nos bougies pour la mémoire des déportés avec émotions, hélas, toutes les bougies s'éteignent rapidement avec le vent. Nous les reprenons pour les allumés dans le bunker, pour rendre hommage aux prisonniers.

J'admire énormément le courage d'Albert d'être revenu sur les lieux de tant de souffrances, et d'avoir pardonner aux Allemands. La leçon que j'ai retenue de cette visite est qu'il faut vivre la vie à fond, profiter de chaque jours tout en prenant le temps de réfléchir avant d'agir, par exemple au moment ou l'on fait un caprice pour une console de jeux dernier cri, penser à Albert et à tous les autres déportés qui, lorsqu'ils commençaient leur journée ne savaient pas s'ils allaient la terminer. Après un tel voyage, on n'est plus pareil, on veut faire comprendre ce qu'est la Shoa, on veut faire un travail de mémoire.
Des questions au fond de moi restent toujours en suspension : Comment peut-on faire de telles atrocités à des êtres humains ? Comment peut-on être aussi monstrueux ? Et surtout Pourquoi cela ?
Ces questions n'auront jamais de réponses car personne ne peuvent y répondre


Merci à Albert Girardet, Pamela la guide, Mme Nakache, M. Chouiakh, Mlle Descauchereux et à tous les organisateurs du voyage

alors vous en pensez quoi ?

C'est bien Ksept. Il y a quelques fautes. Tu dois remettre le devoir à ton prof de français? Si oui, il vaudrait mieux bien relire et corriger. Sinon, c'est ton récit est très intéressant!

Il est bien ton devoir.
Bravo

Envoyé par Solange C'est bien Ksept. Il y a quelques fautes. Tu dois remettre le devoir à ton prof de français? Si oui, il vaudrait mieux bien relire et corriger. Sinon, c'est ton récit est très intéressant!

Tkt pas la prof à dit que les fautes n'étaient pas un prob, vu qu'elle va les corrigés pour les mettres ds un album

bravo

Il est bien ton devoir. j'ai vu un film du même genre en cours d'histoire (avec sortie libre). C'est impensable et pourtant vrai que des humains qui avaient un père et une mère, une famille, une femme, des enfants aient pu faire de telles choses