WATTRELOS (59) Un jour de chatouilles

24/05/2010

Quelque trois cents chats de toutes catégories et de toutes les régions s'étaient rassemblés hier à Wattrelos pour la dernière exposition de la saison de l'association des chats de France avec l'espoir de monter sur le podium des « bests ». La tendance du moment ? Le maine coon qui a détrôné le persan. Ils étaient 70 en lice.

Aux côtés des Alsaciens, des Normands, des Auvergnats, des Girondins, des Britanniques, il y avait même un éleveur venu de...
Saint-Pétersbourg ! C'est dire si le salon du chat de Wattrelos, dernière de la douzaine d'expositions mises sur pied par l'association des chats de France a gagné en prestige.
« Il y a deux ans pour la précédente édition, nous avions rassemblé 220 chats » nous explique Jean-Yves Bonnetaud, trésorier de l'association. « Cette année, nous accueillons 300 animaux soit 120 éleveurs. Bien sûr, ce n'est pas l'exposition de Baltard où on voit défiler mille chats par jour. Salle Salengro, les 60 races répertoriées ne sont pas toutes présentes mais il y en tout de même 25 et de très beaux spécimens. Il y a vingt ans que je suis les expositions : une chose est sûre : le chat dont on raffole aujourd'hui c'est le maine coon ; il a détrôné le persan. Le sphinx gagne aussi du terrain. Ça fait branché mais ce n'est peut-être qu'un effet de mode. » Justement, Dominique Baert n'a pu résister au regard langoureux de Cognac, un robuste maine coon blanc de trois ans et de 7 kilos.

Photo : Entre Cognac et le député-maire de Wattrelos, c'est une grande amitié qui vient de se sceller. Que va en penser le chien de Dominique Baert?

Un peu peau de colle
David Vankoerkoeven, son maître n'en est pas peu fier. Demeurant en Haute-Marne, chauffeur-routier de profession durant la semaine, avec son épouse et sa famille, il n'hésite pas à sillonner à nouveau la France un week-end par mois pour l'une ou l'autre des expositions félines de l'association et Cognac lui a déjà valu plusieurs « best ».
Pourquoi il apprécie particulièrement le maine coon ? Parce que c'est un chat qui demande moins d'entretien que le persan ou le sacré de Birmanie bien sûr mais surtout parce que c'est un animal fidèle, vif et affectueux, un peu « pot de colle » même de l'avis de l'épouse de David. « Quand je cuisine, par exemple, il faut qu'il grimpe sur quelque chose pour être à la hauteur de mes casseroles pour surveiller ce que je fais. » Si David est venu à Wattrelos, c'est bien sûr pour faire admirer Cognac. « C'est aussi l'occasion de rencontrer d'autres éleveurs.
Et puis ça peut-être l'occasion d'acheter un autre chat. » Il en a déjà trois chez lui. Mais quand on aime on ne compte pas.