Le Peterbald a une morphologie de type longiligne ou orientale. Son corps tout en longueur est svelte et musclé, lui donnant une apparence élégante. Cette même finesse se retrouve au niveau de ses pattes allongées et de sa queue ressemblant à un fouet.
Sa tête est triangulaire vue de face et ses immenses oreilles, larges à la base, sont implantées dans le prolongement de ce triangle. De profil, la ligne allant du sommet du crâne jusqu’au bout du nez est parfaitement droite. Ses yeux de taille moyenne et en forme d’amande peuvent être bleus, verts, ou impairs (un œil vert et un œil bleu).
La fourrure des Peterbalds varie d’un individu à l’autre : selon les standards, il existe de trois à cinq catégories. Ces chats peuvent ainsi être entièrement glabres, leur peau étant élastique et caoutchouteuse au toucher, tandis que d’autres possèdent sur l’ensemble du corps un doux duvet plus ou moins long. Certains ont en revanche un poil court mais dur et frisé, qui peut lui aussi être réparti de manière inégale sur le corps. Enfin, d’autres ont une fourrure que l’on peut qualifier de « normale », semblable à celle d’un chat à poil court.
Par ailleurs, les choses ne sont pas figées dans le temps : si un chaton né sans poils reste glabre, un autre né avec de la fourrure peut en revanche soit la garder soit la perdre, partiellement ou entièrement. Ainsi, certains individus nés poilus finissent nus une fois adultes.
Par ailleurs, toutes les couleurs de robe sont acceptées par le standard de la race. Les individus sans poils arborent d’ailleurs différents coloris, puisque leur peau est en fait de la couleur qu’auraient leurs poils s’ils en avaient.
Enfin, le dimorphisme sexuel est bien marqué, le mâle étant plus grand que la femelle.
Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Peterbald doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :
Le Peterbald peut avoir différents types de fourrure, et existe donc en plusieurs variétés :
Le Peterbald est une race de chat russe récente, qui trouve son origine à Saint-Pétersbourg dans les années 90.
Olga S. Mironova, une experte en félins conquise par le style des Donskoys, une race de chats nus apparue dans les années 80 à Rostov-sur-le-Don (également en Russie), entreprit de les croiser avec des chats orientaux. Elle souhaitait créer un chat de type oriental mais sans fourrure, afin de pouvoir admirer sa musculature fine et élégante.
C’est ainsi qu’en 1993 elle croisa Afinguen Myth, un mâle Donskoy, avec Radma von Jagerhov, une femelle Oriental ayant gagné plusieurs concours félins. Les deux premières portées donnèrent naissance à quatre chatons : Mandarin iz Murino, Muscat iz Murino, Nezhenka iz Murino et Nocturne iz Murino. Ce sont eux qui sont à l’origine de la race Peterbald, et Nocturne iz Murino, qui fut utilisé comme étalon, est aujourd’hui présent dans la lignée de tous les Peterbalds avec pédigrée.
Dès 1996, la Selectional Feline Federation (SFF) russe rédigea un premier standard pour cette race. Elle prit le nom de Peterbald, en hommage à la ville de Saint-Pétersbourg d’où ils sont originaires. Les éleveurs russes s’intéressèrent rapidement à cette race et entreprirent de la développer.
Le but étant de conserver la morphologie de l’Oriental, les croisements avec les Donskoys furent vite interdits, afin d’éviter de perdre les caractéristiques si spéciales de ces chats. Le gène de la peau glabre ayant déjà été introduit dans la race, les éleveurs russes décidèrent donc de n’utiliser que des Orientaux, des Siamois et des Balinais pour les croisements.
Le fonctionnement de ce gène est cependant difficile à saisir, et encore aujourd’hui la génétique n’arrive pas à expliquer clairement son fonctionnement et sa transmission, ce qui mène certains généticiens à penser que plusieurs gènes sont responsables de l’aspect des Peterbald. C’est ainsi que ces chats peuvent être glabres, avoir une fourrure extrêmement courte, avoir une fourrure longue, ou encore une combinaison de ces différentes configurations (par exemple glabres sur certaines parties du corps et poilus sur d’autres).
Le Peterbald suscita rapidement de l’intérêt dans le monde entier, et des premiers individus furent exportés en Europe et en Amérique du Nord dès la fin des années 90. La TICA (The International Cat Association) lui octroya le titre de race expérimentale en 1997, puis il fut reconnu par la World Cat Federation (WCF) en 2003. En 2006, il obtint la reconnaissance pleine et entière de la TICA, devenant dès lors apte à prendre part aux expositions organisées sous l'édige de l'organisme. La Fédération Internationale Féline (FiFé) le reconnut à son tour en 2012.
En revanche, ni le Governing Council of the Cat Fancy (GCCF) britannique, ni la Cat Fanciers’ Association (CFA) américaine n'ont encore franchi le pas.
De fait, malgré sa reconnaissance par différents organismes d’envergure et sa présence dans le monde entier, le Peterbald reste une race de chat très rare et qui est encore en développement.
En France, les premiers Peterbalds furent inscrits au Livre Officiel des Origines Félines en 2006, et dès 2008 une trentaine d’individus étaient enregistrés chaque année. Ce chiffre resta stable jusqu’en 2015, avant de chuter et d’atteindre seulement 6 spécimens en 2018. Avec une population totale dépassant à peine les 300 individus, le Peterbald est donc un chat peu commun dans l’Hexagone.
Le Peterbald est un chat très affectueux qui n’est jamais bien loin de son propriétaire. Il le suit partout dans la maison, s’installe sur ses genoux ou sur son épaule dès qu’il le peut, et dort à ses côtés. Il l’accompagne jusqu’à la porte, et c’est derrière cette même porte que son maître le retrouve lorsqu’il revient.
Cette affection peut parfois être envahissante, en particulier pour ceux qui n’ont jamais eu d’animaux : avoir un Peterbald à la maison signifie avoir en permanence quelqu’un à ses côtés. Et sa présence n’est pas toujours discrète, car il aime faire la conversation.
Sans surprise, cet attachement implique qu’il n’aime pas la solitude. Rester seul pendant que son maître est au travail ne lui pose pas de problèmes, mais il risque en revanche de souffrir d’anxiété de séparation et d’avoir un comportement destructeur s’il est laissé seul le temps d’un week-end. Par contre, étant beaucoup plus attaché à son maître qu’à sa maison, le Peterbald voyage facilement : on peut donc parfaitement envisager de partir en vacances avec son chat sans avoir à redouter de grandes difficultés.
Par ailleurs, il est social et s’entend bien avec tout le monde. Il accueille les invités à la porte et n’hésite pas à bavarder avec eux. C’est aussi une race de chat adaptée avec des enfants : pour peu qu’ils sachent se comporter avec un chat et le respectent, il prend plaisir à jouer avec eux pendant des heures.
Il s’entend également parfaitement avec ses congénères, mais aussi avec les chiens habitués aux chats. En revanche, sa sociabilité avec les petits rongeurs ou reptiles peut être problématique : il n’est pas animé à leur encontre par un instinct de chasseur, mais ce qui pour lui n’est qu’un jeu peut leur causer un certain stress.
Extrêmement actif, le Peterbald court, saute, gratte et joue toute la journée. La seule chose qui lui plait plus que de courir après une balle est de jouer avec son maître. Il raffole des différents jeux, y compris ceux qui stimulent son intelligence.
Cela dit, bien qu’il aime se dépenser, ce n’est pas un chat fait pour vivre en extérieur, et il doit donc être gardé à l’intérieur de la maison : sa peau est sensible aussi bien aux rayons du soleil qu’au mauvais temps et aux saletés. En outre, son caractère sociable - voire naïf - pourrait le mettre dans des situations dangereuses.
Le Peterbald est une race de chat qui a peu de problèmes de santé, ne présentant pas de risque connu de maladie génétique. La race étant récente, il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives, mais on peut raisonnablement considérer que si une grave maladie devait l’affecter, des cas seraient déjà apparus.
En revanche, l’absence de fourrure rend sa peau plus sensible que celle des autres chats. Ainsi :
Enfin, bien que le risque d’obésité soit faible chez cette race, cela reste un des dangers majeurs pour la santé de n’importe quel chat d’intérieur ; son maître doit donc régulièrement peser son compagnon et s’assurer qu’il ne dépasse pas son poids de forme.
L’entretien du Peterbald est aisé, mais demande plus d’attention que ce que l’on peut penser. En effet, son absence de fourrure évite les séances de brossage, mais sa peau nue transpire, et le sébum retient la poussière. Pour éviter une accumulation de saleté propice au développement de bactéries, avec à la clef des mauvaises odeurs corporelles et éventuellement des problèmes de peau, il est nécessaire de faire prendre un bain à son chat toutes les semaines avec un shampoing spécial.
Ce bain ne devrait cependant pas poser de difficultés, car le Peterbald aime être aspergé d’eau tiède, surtout s’il y a été habitué dès son plus jeune âge.
Pour terminer cette séance de toilettage hebdomadaire, il convient d’inspecter ses dents, ses yeux et ses oreilles afin de vérifier qu’elles sont bien propres, et éventuellement de les nettoyer avec un chiffon humide.
Enfin, dès lors que l’usure naturelle n’est pas suffisante, il est nécessaire de tailler les griffes de son chat.
Le Peterbald peut être nourri avec les aliments pour chats industriels que l’on trouve dans les magasins spécialisés. Que ce soit sous forme de croquettes ou de pâtée, son alimentation doit être de bonne qualité, adaptée à son âge et à son niveau d’activité. Ceci lui permet de recevoir tous les nutriments qui lui sont nécessaires et de rester en bonne santé.
Le risque d’obésité est peu élevé chez ce chat hyperactif, et il peut être laissé avec de la nourriture à disposition en permanence, car il est capable de s’autoréguler. Il faut cependant s’assurer que son poids reste stable, et consulter un vétérinaire pour établir un régime adéquat en cas de dérapage.
Pour adopter un chaton Peterbald, il faut débourser environ 1250 euros s’il s’agit d’un mâle, et 1100 euros pour une femelle.
Une personne souhaitant adopter un Peterbald pour son caractère plus que pour son aspect « sans poil » peut se tourner vers un individu à poil droit. Ces chatons à fourrure plus ou moins longue sont nés de parents avec pédigrée et sont donc bien enregistrés en tant que Peterbald, mais ne peuvent être présentés en exposition féline (concours de beauté pour chats). Leur prix est donc souvent bien plus abordable, puisqu’il est possible d’en trouver autour de 600 à 700 euros.
Bonjour,
Je suis l'heureuse propriétaire d'un péterbald de 2 ans, que j'adooorre et franchement rien à voir avec un chat commun ! un caractère exceptionnel ! une douceur sans nom, bref, un peterbald un jour c'est pour toujours, vous ne pourrez jamais revenir à une race de chat autre que celle-ci. il me suit partout et nous avons de moments de tendresse que seul un chat de cette race peut nous donner ! en un mot que du bonheur l'état pur....Ce félin n'est pas conseillé à des gens qui hurlent qui sont violent dans leur gestes, on ne le puni pas ! ce n'est pas un jouet, lui n'est que douceur, alors les personnes qui ne sont pas capables de se maîtriser, passent leur chemin et un bon chat de goutière qui pourra passer une bonne parti de sa vie dehors et fuir en cas de problème leur sera conseillé ! Mise en garde avec des éleveurs qui veulent se faire de l'argent sans tenir compte des caractères des futurs propriétaires ! chat fragile craint le froid s'il reste longtemps dehors et le soleil le brule, donc, il faut des personnes RESPONSABLES et pas un achat sur un coup de tête, vous condamneriez à coup sur à une mort à long terme à ce magnifique animal.
Voilà !