« Mon petit chat », par Maurice Carême (1947)

Une illustration du recueil « La lanterne magique », écrit par Maurice Carême

Texte du poème « Mon petit chat »

J’ai un petit chat

Petit comme ça,

Je l’appelle Orange.

 

Je ne sais pourquoi

Jamais il ne mange

Ni souris ni rat

 

C’est un chat étrange

Aimant le nougat

Et le chocolat.

 

Mais c’est pour cela,

dit tante Solange

Qu’il ne grandit pas

Informations sur l'auteur et explications

Le poète belge Maurice Carême (1899-1978) est connu pour être un poète de l’enfance. En effet, sa découverte en 1930 de la poésie rédigée par des enfants le pousse à remettre en question l’intégralité de son écriture et à simplifier ses textes et son style. C’est après ce changement de cap qu’il compose la quasi-totalité de sa poésie destinée aux plus jeunes, qui représente environ le quart de son œuvre.

 

Tiré du recueil La lanterne magique (1947), « Mon petit chat » constitue un parfait exemple de ces comptines. Dans une Europe d’après-guerre dont la jeunesse se remet à peine d’une longue série de malheurs, ces bouffées de fraicheur poétiques permettent à toute une génération de s’évader dans un monde de beauté naïve et de simplicité.

Sommaire de l'article

  1. Page 1 : Le chat dans la poésie
  2. Page 2 : « Épitaphe d’un chat », par Joachim du Bellay (1558)
  3. Page 3 : « Jubilate Agno », de Christopher Smart (1763)
  4. Page 4 : « Chats de partout », par Henry Monnier (1830)
  5. Page 5 : « Le chat noir de la palissade », par Henry Monnier
  6. Page 6 : « Le chat (1) », par Charles Baudelaire (1857)
  7. Page 7 : « Les chats », par Charles Baudelaire (1857)
  8. Page 8 : « Femme et chatte », par Paul Verlaine (1866)
  9. Page 9 : « À une chatte », par Charles Cros (1873)
  10. Page 10 : « Berceuse », par Charles Cros (1879)
  11. Page 11 : « Vieux frère », par Jules Lemaître (1880)
  12. Page 12 : « Le chat », par Maurice Rollinat (1883)
  13. Page 13 : « Elle aperçoit un Oiseau – piaule », de Emily Dickinson
  14. Page 14 : « Le petit chat », par Edmond Rostand (1890)
  15. Page 15 : « Le chat fatal », par Emile Nelligan (1899)
  16. Page 16 : « Les p’tits chats », par Gaston Couté
  17. Page 17 : « À la mémoire d’une chatte naine que j’avais », par Jules Laforgue (1901)
  18. Page 18 : « Le chat », par Guillaume Apollinaire (1911)
  19. Page 19 : « Chat », par Paul Eluard (1920)
  20. Page 20 : « Le chat et la Lune », de William Butler Yeats (1924)
  21. Page 21 : « Le chat qui ne ressemblait à rien », par Robert Desnos (1932)
  22. Page 22 : « Mon petit chat », par Maurice Carême (1947)
  23. Page 23 : « Le sommeil du chat », par Tristan Klingsor (1948)
  24. Page 24 : « Oda al Gato », par Pablo Neruda (1959)
  25. Page 25 : « Le chat et le soleil », par Maurice Carême (1972)
  26. Page 26 : « Devant la cheminée », par Pierre Menanteau (1972)
  27. Page 27 : « Poème du chat », par Jacques Roubaud (1983)
  28. Page 28 : « Goutte de lumière », par Marc Alyn (1986)
  29. Page 29 : « Un chat un chat », par François Gravel (2009)
  30. Page 30 : « Châtiment d’un chat renversé », par Sybille Rembard (2009)
  31. Page 31 : « Chat Fantôme », de Margaret Atwood (2020)