« Devant la cheminée », par Pierre Menanteau (1972)

Un chaton allongé sur les genoux d'une personne, près d'un feu de cheminée

Texte du poème « Devant la cheminée »

Quand le sommeil tombe sur nous,

Tu te blottis sur mes genoux.

 

Mes mains caressent les contours

De ton amitié de velours.

 

La lueur dansante du feu

N’est qu’une fente dans tes yeux.

 

Le chas d’aiguille est si subtil

Qu’à grande peine y passe le fil.

 

Et si doux se fait le ronron

Que je crois sentir sous mes doigts

 

La lueur du feu qui décroît,

Le silence de la maison.

Informations sur l'auteur et explications

Au quotidien, le poète français Pierre Menanteau (1895-1992) est instructeur et directeur d’un établissement d’enseignement, reprenant le flambeau de son père, lui-même instituteur. Il est aussi critique littéraire et membre du jury du Prix jeunesse. Sa passion est donc d’inculquer aux plus jeunes la connaissance, dont celle de la poésie.

 

Publié en 1972, son poème « Devant la cheminée » donne d’ailleurs une vision presque enfantine d’un chat se prélassant sur les genoux de son maitre près de la cheminée. Comme avec une comptine que les plus jeunes apprennent à l’école, ses rimes légères et amusantes permettent de mémoriser quelques notions didactiques… comme distinguer le chat du chas !

Dernière modification : 09/26/2025.

Sommaire de l'article

  1. Page 1 : Le chat dans la poésie
  2. Page 2 : « Épitaphe d’un chat », par Joachim du Bellay (1558)
  3. Page 3 : « Jubilate Agno », de Christopher Smart (1763)
  4. Page 4 : « Chats de partout », par Henry Monnier (1830)
  5. Page 5 : « Le chat noir de la palissade », par Henry Monnier
  6. Page 6 : « Le chat (1) », par Charles Baudelaire (1857)
  7. Page 7 : « Les chats », par Charles Baudelaire (1857)
  8. Page 8 : « Femme et chatte », par Paul Verlaine (1866)
  9. Page 9 : « À une chatte », par Charles Cros (1873)
  10. Page 10 : « Berceuse », par Charles Cros (1879)
  11. Page 11 : « Vieux frère », par Jules Lemaître (1880)
  12. Page 12 : « Le chat », par Maurice Rollinat (1883)
  13. Page 13 : « Elle aperçoit un Oiseau – piaule », de Emily Dickinson
  14. Page 14 : « Le petit chat », par Edmond Rostand (1890)
  15. Page 15 : « Le chat fatal », par Emile Nelligan (1899)
  16. Page 16 : « Les p’tits chats », par Gaston Couté
  17. Page 17 : « À la mémoire d’une chatte naine que j’avais », par Jules Laforgue (1901)
  18. Page 18 : « Le chat », par Guillaume Apollinaire (1911)
  19. Page 19 : « Chat », par Paul Eluard (1920)
  20. Page 20 : « Le chat et la Lune », de William Butler Yeats (1924)
  21. Page 21 : « Le chat qui ne ressemblait à rien », par Robert Desnos (1932)
  22. Page 22 : « Mon petit chat », par Maurice Carême (1947)
  23. Page 23 : « Le sommeil du chat », par Tristan Klingsor (1948)
  24. Page 24 : « Oda al Gato », par Pablo Neruda (1959)
  25. Page 25 : « Le chat et le soleil », par Maurice Carême (1972)
  26. Page 26 : « Devant la cheminée », par Pierre Menanteau (1972)
  27. Page 27 : « Poème du chat », par Jacques Roubaud (1983)
  28. Page 28 : « Goutte de lumière », par Marc Alyn (1986)
  29. Page 29 : « Un chat un chat », par François Gravel (2009)
  30. Page 30 : « Châtiment d’un chat renversé », par Sybille Rembard (2009)
  31. Page 31 : « Chat Fantôme », de Margaret Atwood (2020)