Apparaissant dans le film d’horreur et de science-fiction Alien, réalisé en 1979 par Ridley Scott (né en 1937), Jones est sans doute l’un des chats les plus célèbres du cinéma.
Chef d’œuvre du cinéma d’horreur, Alien met en scène les sept membres de l’équipage du Nostromo, un cargo spatial en mission commerciale. Un beau jour, ils tombent sur un signal sonore provenant d’une planète censée être inhabitée, et décident d’aller enquêter. À leur retour, ils en ramènent sans le savoir un xénomorphe, une entité extraterrestre qui tente de les éliminer un par un.
Sans doute inspiré par la tradition des marins d’antan, qui embarquaient souvent sur leurs navires un chat destiné à chasser la vermine et ainsi protéger les rations, Ridley Scott fait figurer aux côtés des équipiers du Nostromo un petit félin roux nommé Jones - ou parfois Jonesy.
Quoiqu’occupant une place mineure dans l’intrigue, celui-ci reste dans les mémoires en devenant avec Ripley, le personnage interprété par Sigourney Weaver (née en 1949), l’un des deux survivants de l’attaque du monstre. Il apparaît ensuite brièvement au début de la suite, Aliens (1986), où Ripley le met en sécurité avant de partir affronter d’autres extraterrestres.
Malgré son rôle limité, Jones fait l’objet de nombreuses analyses notamment concernant ce qu’il symbolise et en raison du fait que pour une raison mystérieuse, le xénomorphe ne semble pas s’intéresser à lui.
Comme souvent au cinéma, le petit chat n’est pas joué par un, mais plusieurs acteurs félins à l’apparence très similaire – quatre en l’occurrence. Ils laissent la place à d’autres de leurs semblables dans les quelques scènes du deuxième épisode où il est présent, mais cela crée un léger problème de cohérence, car ces derniers sont beaucoup plus grands.
En 2018, Jones devient le héros d’une bande dessinée intitulée Jonesy: Nine Lives on the Nostromo (inédite en français). Son auteur, Rory Lucey, revisite avec humour ce classique du cinéma, revenant sur les événements du film tels qu'ils sont vécus par le petit félin.