Le cardinal de Richelieu et ses chats, une grande histoire d’amour

Illustration du cardinal de Richelieu et de ses chats

Immense figure de l’histoire de France, le cardinal de Richelieu (1585-1642) contribua à renforcer la puissance du royaume et de celui qui en était à la tête : le roi Louis XIII, dont il fut le principal ministre d’État.

 

Ce que l’on sait moins, c’est la passion qu’il avait pour la gent féline. Plus précisément, ses mémorialistes ont rapporté qu’il avait une préférence pour les chats à poils longs, tels que les Persans et les Angoras Turcs.

 

Pour être au plus proche du roi, qui avait choisi le Louvre comme lieu de résidence, Richelieu fit construire en 1628 ce que l’on nomma alors le Palais-Cardinal – devenu depuis le Palais-Royal. À côté de sa chambre fut aménagé une chatterie, une pièce réservée à ses chats et chatons de tous âges.

 

Il faut dire que ces derniers étaient nombreux. Ainsi, lorsqu’il mourut en 1642, il en possédait pas moins de 14 : Felimare, Gazette, Lodoïska, Lucifer (un chat noir), Ludovic le Cruel (surtout envers les souris), Mimi Piaillon, Mounard le fougueux, Perruque, Pyrame, Racan, Rubis sur l’Ongle, Serpolet, Soumise (sa favorite) et Thisbé.  

 

Le cardinal était littéralement amoureux de ses chats, à tel point que ces derniers avaient à leur service un médecin ainsi que deux domestiques qui leur servaient du blanc de poulet. En outre, il était courant qu’il travaille avec l’un d’eux sur ses genoux, et il se raconte même que parfois quelques chatons somnolaient dans ses manches pendant les conseils des ministres. Avant de mourir, Richelieu alla même jusqu’à faire un testament léguant à ses compagnons à moustaches une de ses maisons ainsi qu’une pension considérable.

Dernière modification : 01/19/2024.