Les 10 races de chats qui perdent le plus leurs poils

Un chat se faisant brosser le front avec une brosse.

Quand on a un chat comme animal de compagnie, il faut s’attendre à ramasser ses poils un peu partout dans la maison, ainsi que sur les vêtements.


Cela dit, tous les représentants de la gent féline ne perdent pas la même quantité de poils. Celle-ci se distingue en effet par un panel incroyablement varié de pelages non seulement en termes de couleurs, de motifs et de textures, mais aussi de longueur, de densité et de solidité... Or, ces facteurs influent évidemment sur le volume de poils que l’animal perd, tant lors de ses mues saisonnières (au printemps et à l’automne) que tout au long de l’année.


A quoi est due et de quoi dépend la perte de poils d’un chat ? Quelles sont les races qui en perdent le plus ?

Les poils des chats

Les chats arborent une grande variété de pelages, que ce soit en termes de couleur, de texture, de longueur ou encore de densité – sans même parler du cas des races de chats nus, qui n’en possèdent pas du tout.

Les différentes couches de poils

Gros plan sur le pelage d'un chat blanc, marron, gris et noir, de la peau à l'extrémité du poil.

Le pelage d'un chat comporte jusqu'à quatre types de poils, qui servent à le protéger de l’environnement extérieur mais ont des rôles différents : 

  • les poils de couverture, dits aussi primaires ou de jarre : épais, droits et pigmentés, ils forment la couche externe du pelage. Ils ont une fonction de protection de la peau et de l’organisme contre le soleil et les intempéries. Ils jouent également le rôle d’amortisseur en cas de choc, coup ou blessure ;

  • les poils secondaires, de barbe ou tecteurs : ils complètent le rôle de protection, ont l’extrémité coudée et se terminent en pointe ;

  • les poils intermédiaires, ou hétéro types : fins et ondulés à leur base, ils constituent eux aussi un rempart contre les agressions extérieures ; 

  • le duvet, bourre ou sous-poil : dense, il permet l’isolation thermique et protège ainsi contre le froid et la chaleur.

 

Toutefois, toutes les races ne possèdent pas les mêmes couches de poils. La plupart arborent un poil de couverture et un duvet : c’est le cas par exemple du Persan. D’autres comme le Lykoï ne possèdent qu’un poil de couverture, ce qui les rend d’ailleurs assez frileux.

 

Il existe aussi un peu moins d’une dizaine de chats à la peau glabre, à l’image par exemple du Sphynx ou du Donskoy. Toutefois, même si on les dit nus, ils ne le sont pas vraiment : ils possèdent en réalité un duvet ras très fin, presque invisible.

 

Ces différences ont un impact sur la quantité de poils qui tombent naturellement tout au long de l'année ainsi que pendant les périodes de mue. En effet, plus un chat possède de couches de pelage distinctes, plus la quantité de poils morts a des chances d’être élevée.

La longueur du poil de couverture

Portrait d'un jeune chat tigré au poil long.

Si les chats constituent une espèce à l’apparence relativement homogène quand on compare par exemple aux chiens, une grande diversité est à l’œuvre en ce qui concerne la longueur de leur poil de couverture. En effet, ce dernier peut être :

  • court, ne dépassant pas 5 cm. C’est le cas de figure le plus courante, qu’on retrouve par exemple chez l’Abyssin et le Bleu Russe ;

  • long, au point d’atteindre jusqu’à une vingtaine de centimètres chez certains spécimens. Le Maine Coon et le Persan font partie des races arborant un tel pelage ;

  • mi-long, lorsque son pelage a en moyenne une longueur comprise entre 5 et 10 cm. C’est le cas par exemple du Sacré de Birmanie ou du Chantilly.

Même s’il y a des écarts entre les individus au sein d’une même race (notamment en fonction du climat de la région dont ils sont originaires), c’est globalement la race qui définit la longueur du poil de couverture d’un chat.

 

Cela dit, certaines comme l’Oriental se déclinent en une version à poil court et une version à poil long, qui selon le cas et l’organisme considéré sont vues comme deux races distinctes ou simplement comme deux variétés d’une même race.

 

Quoi qu’il en soit, il est courant que la longueur du poil de couverture d’un individu donné varie selon les saisons, c’est-à-dire que celui-ci soit plus long en hiver. C’est particulièrement le cas dans les régions où les écarts de température entre période froide et été sont conséquents. Cela dit, pour ceux qui vivent exclusivement à l’intérieur, le climat a beaucoup moins d’impact : l’écart de longueur des poils entre été et hiver est beaucoup moins prononcé.

 

En tout cas, de façon générale, plus la fourrure est longue, plus la perte de poils est importante.

La perte de poils des chats

Quelles que soient sa race et les caractéristiques de son pelage, un chat perd des poils tout au long de l’année, et en plus grande quantité pendant les périodes de mue. Ce phénomène concerne l’ensemble des couches de poils.

Le cycle de pousse des poils

Gros plan sur le pelage d'un chat marron.

La croissance des poils s’effectue suivant un cycle précis : ils poussent jusqu’à atteindre une certaine longueur génétiquement programmée, puis au bout d’un certain temps finissent par tomber pour être renouvelés.

 

La longueur atteinte dépend de plusieurs facteurs, le plus déterminant d'entre eux étant la race à laquelle le chat appartient. Néanmoins, elle varie aussi – y compris au sein d’une même race - selon le climat de l’endroit où il habite et son mode de vie. En effet, le temps qu’il passe à l’extérieur, son exposition à la lumière naturelle et aux variations climatiques ont clairement une influence.

La perte de poils tout au long de l’année

Quelle que soit leur longueur, un chat perd ses poils tout au long de l’année. C’est un processus naturel qui favorise l’élimination des poils morts : cela permet au pelage de se regénérer continuellement et ce faisant de rester en bonne santé.

La perte de poils pendant les mues

Une personne en train de retirer une grosse masse de poils du pelage d'un chat blanc.

La mue saisonnière du chat est un phénomène physiologique qui chez l’immense majorité des races a lieu deux fois par an, en automne et au printemps. Elle est davantage prononcée chez les petits félins qui ont régulièrement accès à l’extérieur que chez ceux qui vivent cantonnés en intérieur.

 

Elle est liée au fait qu’au début de ces deux saisons, la luminosité ainsi que les températures changent, et correspond à une réponse de l’organisme pour s’adapter aux nouvelles conditions climatiques et d’ensoleillement. Elle consiste ainsi en un renouvellement d’une bonne partie du pelage qui s’étale généralement sur 4 à 7 semaines, avec à la clef une perte de poils plus conséquente que le reste de l’année.

 

C’est particulièrement le cas lors de celle du printemps : la toison hivernale laisse alors place à des poils plus légers, davantage adaptés pour supporter la chaleur. En effet, le pelage d’hiver est généralement plus dense - et parfois plus long - que celui d’été.

 

Au contraire, la mue d’automne permet de remplacer les poils fins par des plus épais, en vue de mieux résister au froid. Elle est moins prononcée que celle du printemps, et même quasiment inexistante chez certaines races aux poils courts comme le Cornish Rex ainsi que chez d’autres chez qui ils sont mi-longs, tel l’Aphrodite.

Les facteurs qui influent sur la quantité de poils perdus

Que ce soit lors des périodes de mue ou tout au long de l’année, la quantité de poils perdus diffère sensiblement d’un petit félin à l’autre. Elle dépend principalement de sa race, son mode de vie et son âge. En effet, ces facteurs influent sur la densité et la longueur du pelage.

 

Ce dernier facteur est toutefois à relativiser. Certes, les poils longs tombent plus facilement, car ils sont plus lourds et s’emmêlent plus facilement que les courts. Cela dit, ces derniers ont un cycle de vie plus bref, et se renouvellent donc plus souvent. Ainsi, le nombre de poils perdus en moyenne par jour peut finalement s’avérer assez proche dans les deux cas. Toutefois, les poils longs sont évidemment plus visibles sur les vêtements, les meubles, le sol..., ce qui donne l’impression qu’ils sont plus nombreux.

La race

Un chat roux et un chat gris côte à côte regardant dans la même direction.

Un chat possède une densité moyenne de 600 à 1800 poils au cm², et il existe en la matière de grandes divergences d’une race à l’autre.

 

À l’instar par exemple du Persan, certaines ont une robe longue très dense avec un sous-poil très épais. Cela implique qu’elles perdent énormément de poils, surtout en période de mue.

 

D'autres comme le Cornish Rex possèdent des poils secondaires et du duvet très épars. Elles ont au contraire une fourrure courte et moins drue, ce qui implique que leur perte de poils est plus modérée.

Le mode de vie

Deux chats se cachant sous une couverture.

Un chat qui passe de temps à l’extérieur est fortement exposé à la luminosité naturelle et aux écarts de températures liés aux changements de saisons. Cela entraîne un renouvellement de son pelage en automne et au printemps, en plus de la perte de poils morts tout au long de l’année : son corps s’adapte ainsi aux saisons pour ne souffrir ni du froid, ni de la chaleur.

 

En revanche, un individu qui vit exclusivement en intérieur reste constamment dans un environnement dans lequel les températures varient peu et où la lumière artificielle domine, l’éclairage naturel n’étant qu’indirect. Son organisme n’a donc pas besoin de s’adapter à des variations importantes, et un renouvellement complet du pelage à l’approche de l’été ainsi qu’à celle de l’hiver est beaucoup moins nécessaire. La mue se fait davantage tout au long de l’année, de manière assez constante, et se cantonne au remplacement des poils morts.

L’âge

Un chaton et un chat adulte arborant tous deux un pelage gris et blanc.

L’âge du chat a également une influence sur sa perte de poils.

 

Ainsi, un chaton possède un poil plus doux et plus fin que celui qu’il aura une fois mature, et le conserve jusqu’à l’âge d’environ 8 mois.

 

Ensuite, la robe évolue progressivement jusqu’à ce qu’il atteigne l'âge adulte, ce qui survient entre 10 mois et 2 ans selon la race : les poils de bébé tombent peu à peu pour laisser la place à son pelage adulte (que l’on qualifie de « définitif », même si de fait il ne cessera d’être renouvelé) et au cycle de pousse habituel du pelage.

 

Par ailleurs, un chat âgé a tendance à perdre moins de poils.

L’Aphrodite

Un jeune Aphrodite roux et blanc debout sur ses 4 pattes.

L’Aphrodite est une race de chat naturelle originaire de l’île de Chypre, au sud de la Turquie, où il est présent depuis des millénaires. Au gré des occupations successives, il fut exposé à de nombreuses influences qui en firent ce qu’il est aujourd’hui. En effet, tant les Romains que les Ottomans et les Anglais amenèrent dans les cales de leurs navires divers chats, qui se reproduisirent avec ceux présents sur l’île.  

 

Cette race a la particularité de se décliner en deux tailles : le Giant Aphrodite mesure 40 à 90 cm de long, tandis que le plus petit ne dépasse pas 45 cm de long.

 

Dans les deux cas, son pelage peut être uni ou bicolore et toutes les couleurs sont permises, à l’exception de vison, chocolat, cannelle, fauve et lilas. Par ailleurs, il peut être court ou mi-long.

 

Le poil de couverture est très luxuriant et doux, mais sa densité varie selon les saisons. Cet élégant félin possède en outre généralement un sous-poil en hiver, et le perd au printemps. Il présente d’ailleurs la particularité de ne connaître qu’une seule mue annuelle, qui a lieu à cette saison. Celle-ci est d’ailleurs impressionnante, puisque les poils peuvent carrément tomber par touffes. Au cours de cette période, il est nécessaire de le brosser tous les jours pour l’aider à se débarrasser des poils morts et lui éviter d’en avaler en trop grande quantité lorsqu’il fait sa toilette.

 

Cela dit, comme tous les chats, l’Aphrodite perd aussi des poils tout au long de l’année. Il est donc essentiel de le brosser une à deux fois par semaine pour ôter les poils morts, les impuretés et prévenir la constitution de nœuds.Pour les spécimens à poil mi-long, le brossage doit être particulièrement méticuleux sur la collerette, le creux des quatre pattes et la queue. En effet, comme pour n’importe quel chat, ce sont les endroits où des nœuds sont le plus susceptibles de se former.

Le British Shorthair

Un British Shorthair gris aux yeux oranges dressé sur ses pattes avant.

Le British Shorthair est une race de chat très ancienne. Il descend en effet de petits félins qu’il y a plus de 2000 ans les Romains avaient rapporté d’Égypte, et qu’ils emmenèrent avec eux lorsqu’ils envahirent les îles britanniques. S’adaptant aux conditions météorologiques locales et se mêlant aux populations autochtones de chats sauvages, ceux-ci finirent par donner naissance à la race que l’on connaît aujourd’hui, caractérisée notamment par une robe plus dense et imperméable que celle de ses ancêtres.

 

De taille moyenne, le British Shorthair a un corps trapu et tout en rondeur. Il possède un sous-poil touffu et un poil de couverture court mais très dense, au point qu’il ressemble à de la laine et qu’on a l’impression de caresser une peluche. Ainsi, sa fourrure très épaisse le protège efficacement du froid et de la pluie, et est d’une grande douceur. Toutes les couleurs de robe sont acceptées, mais le bleu est la plus réputée.

 

Comme n’importe quel chat, le British Shorthair perd ses poils toute l’année. Il est donc utile de le brosser au moins une fois par semaine pour retirer les poils morts ainsi que les saletés. Toutefois, lors des périodes de mue, c’est-à-dire en automne et plus encore au printemps, la quantité de poils de couverture et de sous-poils qui tombent est nettement plus substantielle : un brossage journalier s’impose alors, afin de l’aider à éliminer les poils morts et éviter qu’il n’en avale trop en se toilettant.

 

S’il est habitué très tôt à ces séances de soin, il les apprécie d’autant plus qu’il aime être dorloté.

Le Cymric

Un Cymric roux dressé sur ses pattes avant.

Le Cymric est la version à poil long du Manx. Il est originaire de l’île de Man, entre le Royaume-Uni et l’Irlande, dans la mer d’Irlande.

 

De taille moyenne, il possède un corps compact, musclé et tout en rondeur. Il a par ailleurs la particularité d’arborer une queue très courte, ou de ne pas en posséder du tout – c’est même le cas le plus courant.

 

Un sous-poil épais le protège du froid et des intempéries, ce qui n’est évidemment pas sans lien avec le climat local. Quant à son poil de couverture, il est mi-long, fin et soyeux. La collerette et la culotte sont particulièrement fournies, et le pelage est plus long sur le cou, le ventre, la poitrine et les pattes. Toutes les couleurs sont acceptées.

 

En temps normal, l’idéal est de brosser le Cymric deux ou trois fois par semaine, pour le débarrasser des poils morts et des saletés ainsi que pour éviter les nœuds. Lors de ses deux périodes de mue, en automne et au printemps, il faut redoubler d’efforts et le faire quotidiennement. Dans tous les cas, il est nécessaire d’insister particulièrement sur les zones où son pelage est le plus long.

 

Le Cymric étant un chat très affectueux, il sait généralement apprécier ces moments privilégiés de soins dès lors qu’il y est habitué dès son plus jeune âge.

Le Highland Fold

Un Highland Fold roux et blanc assis sur ses pattes postérieures et tournant la tête vers l'arrière.

Le Highland Fold est un Scottish Fold à poil long. Ce dernier est originaire d’Écosse, où des éleveurs créèrent la race dans les années 60 en croisant une chatte aux oreilles pliées avec un British Shorthair. Au sein des portées naquirent des chatons à poil long, qui furent nommés Highland Fold.

 

Ce chat est de taille moyenne et possède un corps musclé, trapu, tout en rondeur. Il se distingue par ses petites oreilles rondes rabattues vers l’avant.

 

Ses origines écossaises expliquent que son sous-poil soit très fourni, puisque cela contribue à le protéger contre les intempéries. Le poil de couverture est pour sa part mi-long ou long, très dense et très soyeux. Il est particulièrement abondant sur la collerette, la culotte et la queue. Par ailleurs, toutes les couleurs de robe sont autorisées.

 

La toison épaisse de l’Highland Fold doit être brossée tous les deux ou trois jours, en insistant particulièrement sur les zones où le pelage est le plus dense. Cela permet d’en retirer les poils morts ainsi que les impuretés, et d’éviter les nœuds.

 

Lors des mues, en automne et au printemps, le brossage doit être journalier.

 

Très câlin, ce chat est fortement susceptible de prendre plaisir au brossage, a fortiori s’il y est habitué dès son plus jeune âge.

Le Lykoï

Un Lykoi gris debout sur ses quatres pattes.

Le Lykoï est une nouvelle race de chat qui vit le jour aux États-Unis au début des années 2000, à la suite d’une mutation génétique spontanée.

 

De taille moyenne et doté d’une musculature assez marquée, il ressemble vaguement à un petit loup-garou - d’où son nom, qui signifie « loup » en grec. Pour compléter ce physique hors-norme, il possède des pieds palmés, de longs doigts, des oreilles pointues et des yeux verts ou or.

 

Cela dit, la principale spécificité de ce chat est peut-être son poil de couverture court et roan, un mélange de poils blancs à hauteur de 30 à 70 %, et de poils colorés. Ces derniers peuvent être noirs, roux, bleus, crème, black turtle ou encore bleu crème. En revanche, il ne possède pas de sous-poil. En outre, aucun poil ne recouvre le contour de ses yeux et de sa bouche, pas plus que son nez ou ses oreilles. Les pieds et la queue sont également dégarnis.

 

Si le Lykoï n’est pas le plus velu des chats, il n’en reste pas moins qu’il perd des poils en grande quantité pendant les périodes de mue - en automne et au printemps pour le mâle, pendant les chaleurs pour la femelle. En effet, sa toison est alors intégralement renouvelée. Il est donc nécessaire dans ces moments-là de l’aider à se débarrasser des poils morts en le brossant quotidiennement.

 

Très câlin, le Lykoï a toutes les chances d’apprécier ces séances de soins – surtout s’il y est familiarisé depuis son plus jeune âge.

Le Nebelung

Un Nebelung gris foncé aux yeux vert clair allongé.

Le Nebelung naquit aux États-Unis en 1984. Certains organismes comme le Livre Officiel des Origines Félines (LOOF) considèrent qu’il s’agit en fait d’une variété à poil mi-long du Bleu Russe, et non une race à part entière. D’autres telle The International Cat Association (TICA) le reconnaissent comme une race distincte.

 

Quoi qu’il en soit, ce petit félin de taille moyenne possède un corps tout en longueur, athlétique, bien proportionné et très élégant. Il se distingue par sa queue particulièrement grande, puisqu’elle est au moins aussi longue que son corps.

 

Son pelage bleu est brillant et lustré. Il se compose d’un sous-poil dense et imperméable ainsi que d’un poil de couverture mi-long et soyeux. En hiver, il est plus long et plus compact, ce qui le protège d’autant mieux du froid et de la pluie.

 

Un brossage deux à trois fois par semaine est nécessaire pour en ôter les poils morts, les impuretés et éviter les nœuds. La queue mérite elle aussi une attention particulière, pour garder fière allure. En périodes de mue, en automne et au printemps, la perte de poils est particulièrement conséquente : un brossage chaque jour est nécessaire pour maintenir le pelage sain, mais aussi éviter d’être obligé de ramasser des poils dans toute la maison.

Le Norvégien

Un Norvégien tricolore assis sur une branche dans une forêt.

Le Norvégien est une race naturelle très ancienne, et qui était déjà domestiquée à l’époque des Vikings (entre le 8ème et le 11ème siècle) : ceux-ci l’utilisaient pour chasser les rongeurs dans les bateaux et les greniers. Une longue sélection naturelle a permis à ce petit félin de s’adapter aux rudes hivers de Scandinavie.

 

Connu pour faire partie des plus grands chats du monde, il est solidement bâti, possédant un corps long, puissant et très musclé.

 

Il arbore une opulente fourrure bien utile pour faire face aux rudes hivers de Scandinavie. Celle-ci est composée de deux couches : un sous-poil très dense, pelucheux et épais, ainsi qu’un poil de couverture mi-long, lisse, brillant et imperméable. Ce dernier se développe en collerette à la hauteur du cou, et forme une culotte à l’arrière des cuisses. Le Norvégien présente en outre la particularité d’avoir des touffes de poils entre les doigts de pied. Par ailleurs, une grande diversité est au rendez-vous concernant l’apparence de sa robe, puisque toutes les couleurs sont admises excepté le chocolat et le lilas, ainsi que tous les motifs sauf l’himalayen et le colourpoint.

 

Pour l’aider à entretenir sa luxuriante fourrure, il est nécessaire de le brosser deux à trois fois par semaine afin d’ôter les poils morts et les saletés, ainsi que prévenir la formation de nœuds. En périodes de mue, c’est-à-dire à l’automne et au printemps, un brossage journalier est indispensable. Celle du printemps est particulièrement impressionnante, car il perd alors l'intégralité de son sous-poil. Si son pelage devient alors moins dru sur le corps, il demeure en revanche touffu sur la queue et l’extrémité des pattes.

 

En tout cas, les séances d’entretien du pelage du Norvégien ont normalement toutes les chances de bien se dérouler, car il est calme et affectueux. Pour peu qu’il y soit habitué très tôt, il est même fortement susceptible d’y prendre du plaisir.

Le Persan

Un Persan gris et blanc allongé sur un fauteuil

Le Persan est l’une des races de chat les plus anciennes et descend de l’Angora Turc, qui provient des régions froides de l’Asie Centrale, aux confins de l’Iran et de la Turquie.

 

De taille moyenne à grande, très corpulent, il se distingue par sa tête et ses yeux bien ronds ainsi que son nez écrasé.

 

Son apparence assez imposante est notamment due à la densité de son sous-poil et de son poil de couverture. Celui-ci est fin, souple, et sa texture soyeuse le rend particulièrement doux au toucher. Il atteint en moyenne une longueur d’environ 10 centimètres, mais ce peut être le double au niveau de la collerette. Sur cette dernière, le manteau est plus dru que sur le reste du corps, au point de se prolonger entre les pattes avant et le ventre. On trouve aussi parfois des touffes de poils entre les orteils et au bout des oreilles. Quoi qu’il en soit, toutes les couleurs de robe sont acceptées chez cette race.

 

Pour que le Persan conserve sa belle toison en bon état et pour ne pas avoir à ramasser constamment des poils dans toute la maison, il est nécessaire de le brosser de façon quotidienne - même en dehors de ses périodes de mue, en automne et au printemps, où la perte de poils est encore plus prononcée.

 

C’est donc un chat particulièrement exigeant en termes d’entretien, et ce dernier est aussi contraignant que nécessaire. Heureusement, c’est un compagnon calme, placide et qui aime la routine : il se laisse généralement faire sans rechigner, et peut même prendre plaisir à ce qu’on s’occupe ainsi de lui.

Le Ragamuffin

Un Ragamuffin tricolore assis sur ses pattes arrière.

Le Ragamuffin vit le jour en 1994, lorsque des éleveurs américains décidèrent de créer une nouvelle race en croisant des Ragdolls avec des Persans, des Himalayens ainsi que des chats de gouttière à poil mi-long.

 

C’est un petit félin imposant, puisqu'il peut atteindre 9 kg à l’âge adulte. Il possède un corps rectangulaire, massif et musclé, tout en rondeurs.

 

Le Ragamuffin arbore une robe mi-longue et possède un sous-poil ayant pratiquement la même longueur et texture que le poil de couverture, mais moins dense que lui. Ce dernier est légèrement plus long autour du cou, sur les côtés et sur le ventre ainsi que les pattes postérieures. On trouve par ailleurs des touffes de poils sur les oreilles ainsi que les pieds. Le tout est doux, soyeux et très agréable à caresser, si bien que la fourrure de ce chat est souvent comparée à celle d’un lapin. Enfin, la diversité est au rendez-vous en termes d’apparence : toutes les couleurs de robe sont acceptées et il en va de même pour tous les motifs, à l’exception du colourpoint.

 

Pour éviter que le Ragamuffin ne sème des poils partout dans la maison, il est indispensable de le brosser deux à trois fois par semaine. On ôte ainsi les poils morts et les impuretés qui auraient pu s’accrocher à sa fourrure, tout en la démêlant. Toutefois, pendant les périodes de mue (c’est-à-dire en automne et au printemps), un brossage journalier s’avère nécessaire pour l’aider à éliminer tous les poils morts et préserver sa robe soyeuse.

 

Très affectueux et câlin, le Ragamuffin sait généralement apprécier ces moments pendant lesquels son propriétaire le bichonne, a fortiori s’il y a été habitué dès son plus jeune âge.

Le Somali

Un beau Somali aux yeux verts allongé sur le sol et regardant l'objectif.

Le Somali est un Abyssin au pelage mi-long. On trouvait depuis très longtemps des chatons à poil mi-long au sein des portées de cette race, mais en 1967 une éleveuse américaine décida de mettre en place un programme d’élevage qui leur était dédié. Elle parvint à obtenir des portées composées uniquement d’individus à poil mi-long, et ce faisant fut à l’origine de cette nouvelle race qui fut baptisée Somali.

 

De taille moyenne, ce chat possède un corps agile et musclé qui lui permet d’être à la fois souple et très gracieux.

 

Il possède un sous-poil assez fin, ce qui fait d’ailleurs qu’il tolère assez mal le froid. Son poil de couverture est quant à lui mi-long, dense, doux et bien brillant. Couché le long du corps, il est un peu plus court sur les épaules et l’épine dorsale, et s’allonge graduellement sur les flancs. En revanche, le cou, la culotte et la queue sont très fournis. Le seul motif accepté est le ticked tabby (alternance de bandes claires et foncées), mais toutes les couleurs sont autorisées.

 

Pour garder une robe saine et soyeuse ainsi que pour éviter de se retrouver avec des poils partout dans la maison, le Somali a besoin d’être brossé deux à trois fois par semaine : cela permet d’ôter à la fois les poils morts et les saletés. Il ne faut pas hésiter à insister sur la collerette et la queue. Lors des périodes de mue, en automne et au printemps, un brossage quotidien est nécessaire pour éviter d’être submergé par des poils dans toute la maison.

 

Très affectueux, le Somali sait apprécier ces moments de soin, surtout s’il y est habitué depuis son plus jeune âge. 

Conclusion

Quand on regarde un chat, son pelage influe sur la première impression qu’on a de lui : il revêt indéniablement un aspect esthétique. Néanmoins, pour le petit félin lui-même, il joue un rôle primordial de protection de la peau et des organes contre les agressions extérieures : froid, soleil, pluie, blessures…

 

Au même titre qu’un humain perd des cheveux chaque jour, un chat perd des poils quotidiennement, dans des quantités plus ou moins conséquentes d’un individu à l’autre – cela dépend essentiellement de sa race, son âge et son mode de vie. Pendant les mues d’automne et de printemps, le phénomène est encore plus prononcé.

 

Tout cela est physiologiquement normal. Il faut néanmoins rester vigilant, afin de détecter rapidement quelque chose qui ne le serait pas. Par exemple, s’il perd une quantité inhabituelle de poils, si ces derniers tombent par grosses touffes et laissent ainsi des zones de peau nue, ou encore si le derme présente des irritations, il est essentiel de faire examiner l’animal par un vétérinaire, car il y a vraisemblablement un problème.

Par Marie-Pierre R. - Dernière modification : 12/09/2022.