Comment être un bon maître pour son chat en 20 conseils

Un maître caressant la tête de son chat tigré

Vous aimez votre chat et avez envie qu’il vive heureux à vos côtés, aussi longtemps que possible ? Vous avez envie d’être le meilleur maître possible ?


Nul doute que vous êtes déjà un propriétaire attentif au bien être de votre animal de compagnie, mais il est toujours possible de s’améliorer en suivant ces conseils pour devenir un meilleur maître pour son chat.

Préparer l’arrivée du chat à la maison

Un chat roux installé dans le salon

Il y a différentes questions à se poser pour décider d’adopter un chat, car c’est une décision engageante, qui ne doit absolument pas être prise à la légère. Mais une fois la décision prise, il convient de tout faire pour être à la hauteur de la tâche, et ce dès les premiers jours. Or, accueillir un chat à la maison ne s’improvise pas, et demande un peu de préparation en amont, afin de démarrer sur de bonnes bases. Que vous soyez célibataire, en couple, avec des enfants ou d’autres animaux de compagnie, il est important qu’au sein du foyer tout le monde soit prêt le moment venu à accueillir le nouveau membre de la famille.

 

C’est d’autant plus vrai que les premiers pas de l’animal dans sa nouvelle famille seront délicats pour tout le monde, qu’il s’agisse d’un chaton ou d’un chat déjà adulte. En effet, les chats sont des animaux routiniers, territoriaux, assez peureux, et qui ont besoin d’un temps d’adaptation face à un changement ; autant dire que le moment venu, votre nouveau compagnon est complètement déboussolé, voire franchement paniqué. Il lui faudra découvrir progressivement son nouveau lieu d’habitation ainsi que ses habitants, et se constituer petit à petit des repères visuels et olfactifs. Il aura donc à coup sûr besoin de quelques jours pour se sentir à l’aise et moins craintif.

 

Dans ces conditions, on comprend mieux notamment pourquoi il est important que tout soit prêt avant l’arrivée du chat, afin d’éviter de rendre encore plus difficile une situation qui pour lui l’est déjà bien assez comme ça. Sa gamelle, son bac à litière, sa nourriture, ses jouets, son griffoir, sa cabane ou encore son arbre à chat doivent avoir été achetés et intelligemment disposés en amont de son arrivée. Cela lui permet de comprendre qu’il est le bienvenu dans cette nouvelle famille, et d’identifier aisément le territoire qui sera le sien.

 

Par ailleurs, au-delà de la littérature dans laquelle vous pouvez vous-même vous plonger pour mieux comprendre comment fonctionne votre futur nouveau compagnon (en particulier si c’est la première fois que vous adoptez un chat), il est important de sensibiliser et éduquer également les éventuels enfants du foyer. Ils doivent comprendre et accepter le fait que, aussi grande puisse être leur excitation le jour venu et par la suite, l’animal est un être vivant qui doit être respecté comme tel, et non un jouet. Par conséquent, certains comportements doivent être bannis : par exemple, il ne faut surtout pas brusquer l’animal ni le forcer à quoi que ce soit, encore moins le réveiller dans son sommeil ou le surprendre d’une quelconque manière. Non seulement cela est très mauvais pour lui, notamment du fait du stress que cela engendre, mais cela expose en outre l’auteur du geste au risque de morsure ou griffure - non pas par méchanceté, mais pas simple réaction d’auto-défense face à une situation nouvelle et anxiogène.

Socialiser son chat dès son plus jeune âge

Un chiot et un chaton jouent ensemble

Le comportement d’un chat, au-delà de son caractère propre, est conditionné en bonne partie par son éducation et l’environnement de son foyer.

 

Par conséquent, afin de ne pas avoir un chat craintif ou au contraire un chat agressif sans raison, il est important de lui apprendre dès son plus jeune âge à avoir des interactions et des expériences positives avec d’autres êtres humains, ainsi qu’avec des congénères et d’autres animaux (par exemple des chiens). C'est ce que l'on appelle la socialisation du chaton.

 

Cette étape cruciale demande du temps et de la patience, d’autant qu’il ne faut surtout pas forcer un chat à interagir s’il n’en a pas envie : cela pourrait bien s’avérer contre-productif, par exemple en générant une expérience négative susceptible de laisser des traces voire le traumatiser. Pour autant, elle est indispensable, car elle détermine en bonne partie sa capacité à être bien intégré dans sa famille, ainsi que le cas échéant à cohabiter harmonieusement avec un autre chat, un chien ou tout autre animal.

 

Socialiser signifie également l’habituer à certains bruits du quotidien de la maison (aspirateur, perceuse…) ainsi qu’à certaines situations qui de prime abord pourraient être anxiogènes pour lui (passage de vélos ou de trottinettes, cris d’enfants...). Cela lui permettra par la suite d’être moins craintif face à des bruits ou événements nouveaux.

Avoir un chat en règle

Un vétérinaire pose une puce électronique sur un Abyssin

Un bon maître se renseigne et connaît les démarches et formalités administratives à accomplir après avoir adopté un chat. En effet, comme les humains, les animaux domestiques en général et les chats en particulier doivent posséder plusieurs documents d’identification.

 

En France, depuis 2012, tout chat domestique âgé de plus de 7 mois doit être identifié par puce électronique ou tatouage. Après l’adoption et en cas de déménagement par la suite, il est donc indispensable de mettre à jour les coordonnées du propriétaire dans la base de données gérée par l’I-CAD. Cette démarche est gratuite et maximise les chances de le retrouver s'il se perd un jour.

 

En Belgique, les chats doivent également être enregistrés par puce électronique avant l’âge de 12 semaines.

 

En Suisse, les chats n’ont pas l’obligation d’être identifiés, contrairement aux chiens.

 

Au Québec, le puçage électronique n’est pas non plus obligatoire pour les chats. Quelques villes comme Montréal commencent toutefois à l'imposer sur leur territoire.

 

Par ailleurs, au sein de l’Union Européenne, tout chat qui serait amené à entrer dans un autre pays (par exemple dans le cas de vacances, de voyage ou de déménagement à l'étranger) doit obligatoirement disposer d’un passeport européen pour animal de compagnie.

 

De façon plus générale, tout propriétaire souhaitant emmener son chat en vacances dans un autre pays doit se renseigner en amont sur les conditions pour voyager avec lui, car elles diffèrent d’un pays à l’autre, même au sein de l’Union Européenne. En tout état de cause, un des pré-requis incontournables est que les vaccins soient à jour.

Apprendre à parler « chat »

Vue proche d'un chat gris en train de miauler

Même s’il est vrai que les chats sont des animaux solitaires et indépendants, ils aiment malgré tout entrer en interaction avec leur maître, en particulier s’ils ont quelque chose à lui demander. Pour cela, ils utilisent différents moyens gestuels et sonores qu’un bon maître doit être capable de reconnaitre et déchiffrer.

 

Qu’il soit en train de réclamer de la nourriture, des caresses, du jeu ou tout simplement exprimer une émotion telle que la joie, la peur, la souffrance ou même l’agacement, il est important d’apprendre à décrypter les sons (ronronnements, miaulements et autres sons émis par le chat) et le langage corporel du chat afin d'être en mesure d’interpréter ses humeurs, et agir en conséquence si besoin. En effet, des incompréhensions et erreurs d’interprétation répétées peuvent altérer grandement la relation entre le chat et son maître.

 

Contrairement à celui de l’Homme, le langage félin repose en premier lieu sur la communication non-verbale, à travers par exemple la position des oreilles (droites ou en arrière), celle de la queue (hérissée ou remuante), les pupilles (dilatées ou fines) ou même ses frottements (marquages olfactifs et griffades plus ou moins prononcées). Ces différentes actions et comportements rendent possible la communication non seulement entre les chats eux-mêmes, mais aussi avec les humains – sous réserve précisément que ces derniers soient en mesure de les décrypter.

 

Même si c’est moins évident qu’un chien, un chat ne cesse de communiquer avec son maître. Plus ce dernier comprend son langage et établit d’interactions avec lui, plus sa relation avec son chat est forte, fructueuse et mutuellement enrichissante.

Offrir à son chat un coin bien à lui

Un chat dort dans son panier près de la fenêtre

Le chat est un animal très indépendant et territorial, qui aime la routine. C’est pourquoi il est important de lui dédier un espace afin qu’il se sente rassuré et qu’il ait des repères visuels et olfactifs. Le territoire du chat au sein de la maison a une grande importance pour lui, beaucoup plus par exemple que pour un chien.

 

Afin de l’aider à se sentir rassuré et à l’aise dans son territoire, il est donc important qu’il dispose d’un espace bien à lui, qu’il s’agisse d’une pièce entière ou de zones de la maison qui lui sont réservées. Un bon maître doit s’assurer que ces espaces contiennent tout ce qui est nécessaire à son compagnon pour se sentir chez lui : sa litière, ses gamelles d’eau et de nourriture, un endroit où dormir, un griffoir et des jouets.

 

Par contre, les chats étant très sensibles aux odeurs, certains matous n’apprécieraient guère de devoir faire leurs besoins à côté de l’endroit où ils mangent. Il est donc préférable de garder une certaine distance entre le coin repas et le bac à litière. A défaut, il pourrait bien décider d’aller faire ses besoins un peu plus loin, dans un endroit absolument pas prévu à cette fin.

 

Enfin, il cherchera instinctivement à protéger et marquer son territoire en y déposant des phéromones, odeurs rassurantes pour lui. Il dispose de plusieurs moyens pour cela : marquage du territoire par griffures, par frottement ou encore marquage urinaire. Pas question de le punir lorsqu’il s’adonne à ces comportements : ils sont indispensables à son bien-être et à son apaisement.

Bien nourrir son chat

Un chat se lèche les babines devant ses gamelles de croquettes

Un chat ne mange pas n’importe quoi : c’est un carnivore qui a des besoins alimentaires spécifiques, et un bon maître se doit donc d’être attentif à la manière de le nourrir.

 

Il est possible de demander conseil à son vétérinaire afin de définir avec lui l‘alimentation la plus adaptée pour son chat. Celle-ci dépend des goûts de l’animal, de son âge, sa condition physique et ses éventuels problèmes de santé, mais aussi de votre budget. Comme chez l’Homme, une bonne alimentation est nécessaire pour avoir un chat en bonne santé, et il est donc judicieux d’investir dans une alimentation de qualité afin de réduire le risque d’éventuels problèmes de santé à plus ou moins long terme.

 

Par ailleurs, son alimentation doit être réajustée tout au long de sa vie afin de s’adapter le mieux possible à son état et son mode de vie. Un chat âgé qui passe le plus clair de son temps sur le canapé n’a pas les mêmes besoins nutritionnels qu’un jeune adulte qui est tout le temps dehors et a un mode de vie très actif.

 

Par ailleurs, en plus de veiller à la nourriture qu’il donne à son chat, un bon maître doit aussi être tout particulièrement vigilant à ce que son compagnon ingère – ou pourrait ingérer – et qui ne provient pas de lui. Par exemple, si le chat a tendance à mettre son museau dans les poubelles ou à voler de la nourriture (par exemple sur la table ou dans la cuisine), il a de fortes chances de tomber à l’occasion sur des aliments dangereux pour le chat, car ces derniers sont aussi nombreux que courants (chocolat, avocat…). De fait, il n’y a pas que pour des raisons diététiques qu’il ne faut pas donner les restes de tables à son chat : de nombreux aliments consommés par les humains ne sont pas adaptés au régime alimentaire du chat, voire s’avèrent très dangereux pour son organisme. En fonction de la quantité ingérée, ils peuvent aller jusqu’à causer sa mort.

 

Un bon maître doit donc toujours bien fermer ses poubelles, ne pas laisser traîner des restes de nourriture, et... s’assurer que son chat n’a pas appris à ouvrir le réfrigérateur.

Remplacer et nettoyer la litière de son chat

Une femme remplit le bac à litière de son chat

Litière minérale, végétale, en silice... : il existe de nombreuses matériaux de litières pour chat sur le marché, à tous les prix. A vous de choisir celle qui vous paraît la plus adaptée à votre chat et à votre mode de vie, mais n’oubliez pas qu’au final c’est lui qui aura le dernier mot. En effet, le chat est un animal propre qui passe une grande partie de sa journée à se toiletter, et il n’aime pas avoir une litière souillée. S’il considère que sa litière n’est pas assez propre à son goût ou qu’elle ne lui convient pas, il fera ses besoins ailleurs (tapis, lit, canapé, etc.).

 

Par conséquent, même si votre choix s’est porté sur une marque qui vous promet plusieurs journées de fraîcheur, il est important de s’en occuper tous les jours, en enlevant les crottes et/ou les galettes d’urine (si le type de litière choisi le nécessite). En parallèle, il faut aussi régulièrement la remplacer intégralement et laver le bac.

 

L’entretien du bac à litière est aussi un bon moyen de surveiller qu’il n’a pas de problème de santé qui causerait par exemple une diarrhée, une constipation ou encore la présence de sang dans les urines.

 

Pour toutes ces raisons, un bon maître doit donc garder quotidiennement un œil sur la litière de son compagnon.

Passer du temps avec son chat

Un gros chat roux sur les genoux de son maître

Même si le chat est un animal plutôt solitaire, il aime l’attention et l’affection.

 

Un bon maître consacre donc du temps tous les jours pour s’occuper de son compagnon, qu’il s’agisse par exemple de jouer avec son chat, le brosser, le caresser, ou même tout simplement lui parler.

 

Par ailleurs, si le chat réclame de l’attention et de l’affection en miaulant, en venant se frotter contre les jambes voire en s’installant sur les genoux ou l’épaule de son propriétaire, il est important de répondre autant que faire se peut à ce besoin qu’il exprime.

 

Du reste, il a été prouvé que les propriétaires de chats ont une meilleure santé psychologique que les personnes qui n'ont pas d'animaux domestiques. Ils souffrent moins du stress, ressentent moins d’émotions négatives, font plus confiance aux autres et courent moins de risques de crise cardiaque. Il n’y a donc que des avantages à passer plus de temps avec son chat !

Faire faire de l’exercice à son chat

Un chat roux et blanc tente d'attraper un plumeau

Un bon maître s’assure que son chat reste en bonne forme physique tout au long de sa vie. Pour cela, que l’animal vive en intérieur ou en extérieur, il est important qu’il fasse de l’exercice et se dépense quotidiennement afin de lutter contre la sédentarité et l’embonpoint.

 

Comme le chat est un animal très joueur, il est assez facile de le faire s’activer en lui proposant différents jeux. Les fabricants et magasins d’objets pour chat proposent une offre très large et lancent régulièrement des nouveaux produits sur le marché, mais rien n’empêche aussi de fabriquer aussi soi-même ses propres jouets, sous réserve d’être un minimum bricoleur : plumeau, souris mécanique, tunnel, arbres à chat, carton, laser, etc.

 

Rien n’empêche non plus d’apprendre des tours à son chat. Il peut s’agir par exemple de rapporter un petit objet (tel qu'un bouchon de bouteille en liège), comme le ferait un chien. Cela peut être un bon moyen de le faire courir et sauter tout en s’amusant et en passant de bons moments ensemble, ce qui ne peut que renforcer la relation entre l’animal et son maître.

 

Enfin, un chat qui vit en appartement faute de pouvoir lui offrir un accès sécurisé à l’extérieur n’est pas forcément condamné à passer l’intégralité de son existence entre quatre murs. En effet, le promener en laisse est alors une option que tout bon maître doit envisager sérieusement, tant elle est susceptible de permettre de concilier le besoin d’exercice et de stimulation avec l’impératif de sécurité. Que ce soit en magasin ou sur internet, on trouve de nombreux modèles de colliers et laisses, afin de promener son compagnon en laisse et lui permettre de prendre l’air sans qu’il soit en danger. Néanmoins, tous les chats n’aiment pas forcement être attachés, et il est préférable d'effectuer plusieurs essais à l’intérieur de la maison avant de se lancer dehors.

 

Dans tous les cas, tout maître envisageant d’apprendre à son chat à marcher en laisse doit s’y prendre très progressivement. En effet, un chat habitué à vivre à l’intérieur, voire n’ayant toujours connu que cet univers, peut vite prendre peur face aux sons et multiples sollicitations de l’extérieur, et le risque est alors qu’il en revienne traumatisé et ne veuille plus jamais réitérer l’expérience. Il faut donc commencer par de très courtes balades (5 minutes maximum) afin de voir ses réactions et de l’habituer progressivement. Evidemment, mieux vaut privilégier les petits chemins calmes que les grandes rues bruyantes et animées.

 

Au final, quels que soient les moyens employés, l’important est que le chat bouge, coure, saute, attrape, morde... : bref, qu’il vive une vie de chat et fasse de l’exercice !

Eduquer son chat

Un homme tente d'apprendre un tour à son chat

Même s’il semble souvent n’en faire qu’à sa tête, il ne faut pas oublier qu’il est tout à fait possible d’éduquer un chaton ou un chat adulte. Avec un peu de patience, il est même souvent possible de lui apprendre des tours en lui apprenant à réagir à certains ordres, comme le ferait un chien.

 

En effet, le chat est très sensible aux récompenses, de préférence celles qui se mangent. Par conséquent, pour lui apprendre certaines règles (ne pas monter sur la table à manger, ne pas rentrer dans une pièce, ne pas fouiller dans les poubelles…) ou même pour lui apprendre des tours, il est possible de le convaincre en utilisant des friandises.

 

Il a été prouvé en revanche que punir son chat n’a aucun effet, voire peut au contraire s’avérer contre-productif, par exemple en dégradant sa confiance envers son maître et/ou en le rendant inutilement agressif. Pour mettre fin à un comportement indésirable, mieux vaut détourner son attention vers le jeu ou les friandises. Ceci doit être fait sans jamais s’énerver, mais au contraire en lui parlant d’une voix calme et douce, et en étant patient – voire parfois très patient.

Stimuler l’intelligence du chat

Un homme et son chat jouent aux échecs

Pour son bien-être, un chat a besoin de se dépenser physiquement, mais aussi d’être stimulé mentalement. En effet, un chat qui s’ennuie faute de stimulations suffisantes peut développer divers troubles du comportement : léchage excessif, griffades incontrôlées, destructions... Comme chez l’Homme, cela peut même aller jusqu’à la dépression.

 

Si le chat a accès à l’extérieur, il trouve assez facilement des moyens de stimuler et mettre au défi son intelligence par lui-même. Il peut ainsi grimper, sauter, chasser, être à l’affût ou encore ruser pour attraper ses proies, et développer ainsi certains comportements certes instinctifs mais non moins indispensables à sa bonne santé mentale.

 

S’il vit en appartement, c’est au maître de prendre le relais et de le stimuler de manière quotidienne. Ceci peut prendre différentes formes, mais le jeu est par exemple un excellent moyen de développer sa vivacité d’esprit et un certain esprit de logique. Il est aussi possible de l'aider à développer ses capacités intellectuelles alors même qu’on est absent, en recourant par exemple à des jouets intelligents, qui l’incitent par exemple à résoudre une énigme et élaborer un raisonnement afin d’atteindre la friandise cachée dans l'objet.

 

Permettre à son chat de disposer d’un point d’observation sur l’extérieur (rebord de fenêtre, meuble, hamac de fenêtre….) est également indispensable, car ces petits félins aiment particulièrement observer le monde qui les entoure, et tous leurs sens sont alors mis en éveil.

 

Enfin, une manière supplémentaire de développer son intelligence est d’adopter un autre félin, afin qu’ils puissent interagir ensemble et se stimuler mutuellement.

Entretenir son chat

Une femme brosse son chat roux

Même si le chat est un animal propre et qui fait sa toilette tout seul, cela ne veut pas dire que son entretien ne mérite pas d’attention particulière de la part de son maître. Ce dernier dépend notamment du mode de vie de l’animal, mais aussi en bonne partie de sa race : il existe ainsi des races de chat faciles d’entretien, et d’autres qui ne le sont pas du tout.

 

En premier lieu, il est nécessaire de régulièrement brosser le pelage de son chat afin d’enlever les poils morts, les nœuds éventuels ainsi que la poussière. Un pelage long demande bien sûr un entretien plus conséquent ; il peut être pertinent de l’emmener de temps à autre chez un toiletteur professionnel afin de donner un grand coup de propre à sa fourrure.

 

Un bon maître veille également à surveiller et entretenir les yeux de son chat. Il n’est pas nécessaire de les lui nettoyer tous les jours, mais il convient de s’assurer que ses muqueuses soient bien roses et que les yeux ou le nez ne coulent pas.

 

Concernant les oreilles, il faut aussi s’assurer régulièrement qu’elles soient propres, ou les nettoyer si ce n’est pas le cas. Il est tout à fait normal que le chat ait du cérumen dans les oreilles ; le cas échéant, des produits adaptés permettent de le retirer doucement. Il peut être nécessaire au début de demander au vétérinaire de vous montrer comment procéder. Par contre, si le chat se gratte excessivement les oreilles ou penche la tête fréquemment du même côté, ou bien encore si les oreilles dégagent une odeur inhabituelle, c’est que quelque chose ne va pas.

 

Si vous constatez quoi que ce soit qui vous paraît anormal au niveau du nez, des oreilles ou des yeux de l’animal, il faut consulter votre vétérinaire rapidement, car cela peut être le signe d’un début de maladie.

 

Enfin, les griffes du chat sont très importantes pour lui : elles lui permettent marquer son territoire à travers le dépôt de phéromones, l’ascension des arbres et autres obstacles, mais aussi de se défendre si besoin. Or, s'il n’utilise pas suffisamment ses griffes, ce qui peut être le cas tout particulièrement d’un chat vivant en appartement, il se peut qu’elles deviennent trop longues. Il est alors possible et souhaitable de couper les griffes de son chat. Cela doit être fait de manière très précautionneuse afin d’éviter de lui faire mal, par exemple en coupant trop court. La première fois, il est impératif de demander au vétérinaire de vous montrer comment procéder.

Choisir un vétérinaire de confiance, et y emmener régulièrement son chat

Une femme emmène son chat chez un vétérinaire

Tout au long de sa vie, votre chat sera amené à consulter un vétérinaire. Or, comme lorsqu’on choisit pour soi-même un médecin traitant, choisir un vétérinaire pour son chat est une décision qui ne se prend pas à la légère.

 

Par conséquent, n’hésitez pas à demander aux propriétaires de chats de votre entourage des conseils et retours d’expérience sur leur choix de vétérinaire et essayez d’en trouver un qui ne se trouve de préférence pas trop loin de chez vous, afin de ne pas avoir à faire un trop long trajet en cas d’urgence. Il est important d’avoir confiance et de vous sentir à l’aise avec lui, afin que vous puissiez lui poser toutes les questions qui vous passent par la tête et soyez rassuré(e) sur le fait que votre compagnon est entre de bonnes mains.

 

En tout état de cause, gardez en tête qu’il est tout à fait possible de tester plusieurs vétérinaires avant d’opter pour celui qui vous convient le mieux.

 

En cas de départ en vacances avec son chat ou de déplacement hors du lieu de résidence habituel, il est judicieux de se renseigner en amont sur les vétérinaires installés à proximité du lieu de destination, voire de garder les coordonnées de l’un d’entre eux toujours sous la main - comme il est d’ailleurs recommandé de le faire pour son vétérinaire habituel. En effet, si un problème urgent survient et que le chat nécessite un examen, il est important de ne pas perdre de temps pour l’emmener chez un professionnel de santé.

 

Par ailleurs, même s‘il est en bonne forme, il est important d’emmener son chat chez le vétérinaire pour un bilan de santé annuel. En effet, comme chez l’Homme, la prévention est la meilleure façon de protéger son compagnon contre les maladies. En outre, en plus de ce check-up général de son état de santé, la visite annuelle chez le vétérinaire peut être l’occasion d’administrer les rappels des vaccins du chat, si nécessaire.

 

Enfin, un bon maître est attentif en permanence aux moindres signaux (par exemple des comportements inhabituels) qui pourraient trahir un problème de santé, et ne les néglige pas. Dans le cas de certaines maladies, chaque jour compte, et un bon maître n’hésite donc pas à consulter un vétérinaire rapidement au moindre doute.

Protéger son chat contre les parasites

Un chat se gratte à cause des puces

Tout au long de sa vie, le chat est confronté à divers parasites externes et internes : puces, tiques, vers... C’est tout particulièrement le cas s’il a accès à l’extérieur et qu’il y passe le plus clair de son temps, mais cela vaut aussi pour un chat vivant en appartement et n’en sortant jamais.

 

Un bon maître sait qu’il est essentiel de protéger son chat contre les parasites, non seulement pour son bien-être, mais aussi pour celui de tous les autres membres du foyer, humains comme animaux. En effet, chacun de ces parasites peut avoir des conséquences plus ou moins graves sur la santé du chat infesté, mais aussi contaminer par son intermédiaire d’autres chats et/ou d’autres animaux, au sein du foyer comme en dehors. Pire, certaines affections causées par les parasites sont des maladies transmissibles à l’Homme (zoonoses).

 

Il existe heureusement de nombreuses solutions pour lutter contre les parasites. Un bon maître utilise donc régulièrement un antiparasitaire pour chat, en adaptant la fréquence au mode de vie du chat, et en particulier au temps qu’il passe dehors. Il s’occupe aussi de vermifuger son chat au moins quatre fois par an. Dans un cas comme dans l’autre, il n’hésitez pas à demander conseil au vétérinaire, car il est important de bien respecter les doses et différents modes d’administration.

Sécuriser la maison et l’environnement de son chat

Un chat a fait tomber une plante verte en pot sur le sol

Un bon maître est conscient des risques d’accidents domestiques du chat, et fait tout ce qui est nécessaire pour l’en prémunir. De fait, de trop nombreux chats sont chaque jour victimes d’accidents domestiques qui auraient parfois très facilement pu être évités.

 

Afin d’éviter tout danger, il est important de faire un tour rigoureux de la maison, pièce par pièce, ainsi que de l’extérieur s’il y a accès, afin d’éliminer toutes les sources potentielles d’accident. En outre, il convient de vérifier non seulement ce qui se trouve à l’intérieur de chaque pièce, mais aussi les éventuels fenêtres et/ou les balcons qu’elles comportent. Côté jardin, les plantes toxiques pour les chats sont un des principaux dangers à prendre en compte.

 

Sécuriser sa maison pour un chat est d’autant plus nécessaire que ce dernier est un animal curieux qui aime s’aventurer et découvrir des nouveaux endroits. Il convient donc de mettre toutes les chances de son côté afin que rien de fâcheux ne lui arrive lors de ces moments d’exploration.

Etre attentif à la santé de son chat

Un vétérinaire ausculte un gros chat

Un bon maître se montre attentif à la santé de son chat en étant systématiquement à l’affut de tout signe qui pourrait trahir un éventuel problème de santé. C’est d’autant plus important qu’un chat exprime beaucoup moins la douleur qu’un chien ou qu’un humain.

 

A ce titre, l’appétit est un bon indicateur de santé. Si un chat mange moins que d’habitude ou à l’inverse beaucoup plus, s’il ne boit que très peu d’eau ou au contraire semble assoiffé en permanence, c’est potentiellement que quelque chose ne va pas. Un bon maître doit être attentif à ces signes qui peuvent être révélateurs d’une maladie plus ou moins grave et réagir de façon appropriée, c’est-à-dire en recherchant d’autres symptômes et en faisant examiner l’animal par un vétérinaire.

 

Si le chat utilise une litière, il est important de surveiller ses urines et selles. En cas de diarrhée, de constipation, d‘urines trop importantes, inexistantes ou qui comportent du sang, un passage chez le vétérinaire s’impose là aussi.

 

Etre un bon maître pour son chat suppose aussi de vérifier régulièrement qu'il n’a pas de blessures, infections ou plaies, a fortiori s'il passe beaucoup de temps dehors. Un animal qui saigne, boîte ou qui devient léthargique est un animal qui souffre et qu’il faut soigner au plus vite. Il peut être utile de disposer d’une trousse de premier secours pour chat à la maison et de l’emmener en cas de sorties ou de départ en vacances, de manière à pouvoir à tout moment désinfecter et panser des petits bobos. Mais en cas de doute ou si c’est un peu plus sérieux, il convient bien sûr d’emmener l’animal chez le vétérinaire.

Etre prêt à intervenir en cas d’urgence

Un chat roux installé sur un générateur électrique

Même si le chat est un animal vigilant et attentif, il peut lui arriver d’être maladroit (chute depuis un rebord de fenêtre, un balcon ou un arbre, par exemple) ou d'être percuté par un véhicule. Il peut aussi être victime de sa gourmandise, par exemple s’il se délecte d’aliments dangereux ou aime mâchouiller des plantes toxiques pour les chats...

 

Non content de veiller à prévenir les risques d’accidents domestiques et être vigilant quant aux risques qui le menacent à l’extérieur, un bon maître doit donc aussi être capable de réagir avec sang-froid et efficacité en cas d’urgence. Pour cela, connaître les gestes de premiers secours avec un chat ne suffit pas : il faut d’abord et avant tout être capable d’analyser et jauger rapidement la gravité de la situation, savoir déterminer si l’urgence est vitale ou non et pouvoir réagir sans attendre.

 

Pour les blessures les moins graves, un bon maître s’assure de toujours disposer chez lui - et d’emmener dans les bagages en cas de départ en vacances - une trousse de premier secours pour chat. Au moins aussi indispensable pour les chats que son pendant pour les humains, elle permet notamment d’être en mesure de désinfecter et nettoyer des petites plaies.

 

Mais en cas de blessure ou d’accident plus important comme une électrocution, une noyade ou un accident de la route, il faut pouvoir agir vite pour sauver la vie de son compagnon. Afin de savoir réagir sans paniquer face à une situation d’urgence, il est possible de suivre des cours de secourisme animalier. Ces formations existent dans de nombreux pays (dont la France, la Belgique, la Suisse, le Canada…) et permettent d’apprendre à gérer l'urgence lorsque l'on est seul, mais aussi à transporter l’animal vers un spécialiste de santé sans aggraver son état général.

 

Dans tous les cas, un bon maître doit avoir le numéro de téléphone de son vétérinaire toujours sur soi ou enregistré dans son téléphone, mais aussi savoir où se situe le centre vétérinaire d’urgence ouvert 24/24h (ou le vétérinaire de garde) le plus proche, afin de ne pas être pris au dépourvu en cas d’accident de nuit ou pendant un weekend.

Assurer son chat

Un vétérinaire tient un chaton dans ses bras

Le coût que représente un chat intègre notamment des dépenses courantes (litière, nourriture, produits d’entretien…), qui sont généralement assez prévisibles et sans surprise. En parallèle, il y a aussi tout un budget santé du chat, à commencer par les dépenses vétérinaires. Or, si certaines dépenses de santé comme les vaccins, les vermifuges et le bilan de santé annuel sont planifiables et aisément chiffrables, le reste ne l’est absolument pas. Par définition, un accident ou une maladie, ce n’est pas prévisible et ça peut coûter très cher.

 

Or les nombreuses et diverses conséquences que cela est susceptible d’engendrer (passage chez le vétérinaire, prise de sang du chat, radiographies, médicaments, opération chirurgicale, rééducation, traitement à vie…) peuvent rapidement représenter des sommes importantes, se chiffrant parfois en milliers d’euros. C’est d’autant plus vrai que les progrès fulgurants de la médecine vétérinaire au cours des dernières décennies, avec à la clef une augmentation sensible de l’espérance de vie des chats, signifient aussi que les traitements sont de plus en plus pointus et coûteux.

 

Combien de propriétaires, n’ayant pas anticipé de tels frais, se retrouvent en grande difficulté face à des factures vétérinaires exorbitantes, voire doivent retarder les traitements, si ce n’est renoncer à soigner leur compagnon ?

 

Pour éviter une telle situation pouvant aller jusqu’à mettre en danger la vie de l’animal, et être en mesure de faire face à tout imprévu, il est possible de souscrire une assurance ou mutuelle pour son chat, en s’acquittant d’un montant mensuel somme toute modeste – les offres démarrent en dessous de 10 euros par mois.

 

Assurer son chat permet de bénéficier d’une prise en charge plus ou moins importante des frais vétérinaires liés aux différents soins, traitements et opérations chirurgicales nécessaires. Certaines offres règlent même partiellement ou totalement la visite annuelle de contrôle ou les vaccins et leurs rappels.

 

Le marché des assurances pour animaux de compagnie est en plein essor dans les différents pays développés, et on comprend aisément pourquoi : elles permettent de sécuriser grandement la santé de son compagnon, à la fois sur le plan préventif et en cas de coup dur. Elles garantissent que le chat bénéficie tout au long de sa vie des soins qui lui sont nécessaires, sans que cela risque d’impacter de façon intenable le budget de son maître. En outre, les formules proposées sont nombreuses et variées, ce qui permet à chacun de trouver une offre qui lui convient, adaptée à ses moyens financiers et aux besoins de son compagnon.

 

Utiliser un comparateur d’assurances et mutuelles pour chat permet de recevoir rapidement et sans engagement des devis personnalisés ; cela facilite la recherche et permet de réaliser des économies.

Faire garder son chat en cas d’absence

Une femme s'occupe de chats dans une pension féline

Dans la mesure où il ne peut pas rester seul plusieurs jours d'affilée, il convient de trouver une solution adéquate pour faire garder son chat pendant une absence.

 

En effet, même si le chat est un animal assez indépendant, il faut prévoir une solution afin qu’il ne reste pas seul lors de vos absences prolongées. Il est tout à fait possible de lui laisser suffisamment de nourriture et d’eau pour un weekend et de vous absenter sans culpabiliser. Toutefois, pour une durée plus longue, il convient de s’organiser autrement : en aucun cas, un chat ne doit être laissé seul et sans visites dans un appartement pendant plus de deux jours. 

 

Pour ce faire, plusieurs solutions existent. Le choix de l’une ou de l’autre dépend notamment de la durée de l’absence du maître, mais aussi bien sûr de son budget.

 

En premier lieu, vous pouvez demander à des voisins ou des amis de passer tous les jours pour lui consacrer un peu de temps, jouer avec et le distraire, s’assurer qu’il a de la nourriture et de l’eau fraîche à disposition, mais aussi remplacer la litière, au risque qu’il se mette à faire ses besoins en dehors s’il commence à trouver celle-ci trop sale à son goût.

 

S’il n’est pas possible de demander ce service aux voisins, il reste la possibilité de se rabattre sur les services de visites de chats à domicile. De nombreux sites ou agences spécialisées répondent à ce besoin ; il convient simplement de se mettre d’accord sur la fréquence et le déroulement des visites.

 

Certains vont plus loin en proposant carrément des services de cat-sitting, c'est-à-dire de garde de chat à domicile, comme on le fait par exemple pour des enfants. Cette solution présente évidemment l’inconvénient d’être plus coûteuse.

 

Une autre solution est bien sûr de faire appel à sa famille ou à son réseau personnel pour trouver une personne de confiance à qui confier le chat, afin de lui éviter d’être seul à la maison. Si ni la famille ni le réseau ne permettent de trouver une telle personne susceptible d'accueillir le chat en votre absence, reste la possibilité de passer par un site ou une agence pour trouver un cat-sitter proposant la garde à son propre domicile.

 

Enfin, la dernière option – et par certains aspects la plus rassurante pour le maître, même si ce n’est pas plus économique – est bien sûr de mettre son chat en pension. Certaines pensions proposent même de venir directement le chercher au domicile avant le départ du maître, et de le ramener une fois ce dernier de retour.

 

Comme c'est un animal très territorial, casanier et routinier, une solution dans laquelle il peut rester sur son lieu de vie habituel est préférable, histoire de ne pas accroître son stress que l’absence de son maître est déjà susceptible de causer.

 

Quoi qu’il en soit, un bon maître ne laisse pas tomber son chat et trouve toujours une solution !

Savoir prendre des décisions difficiles

Un homme déprimé à côté de son chat

Il arrive malheureusement qu’un maître soit amené à prendre des décisions difficiles concernant son compagnon.

 

Cela peut être le cas par exemple en cas de déménagement. Si le chat avait toujours vécu en extérieur et se retrouve cantonné entre quatre murs dans un petit appartement en ville, il y a des chances qu’il ait des difficultés à s’adapter à son nouvel environnement. Il est certes possible d’essayer de compenser en lui accordant davantage de temps et d’affection, et en trouvant différents moyens de stimuler son chat mentalement et physiquement. Mais si cela ne règle pas le problème, que l’intervention d’un comportementaliste se solde elle aussi par un échec et que la dépression est manifeste, un bon maître doit savoir faire passer le bien-être de ce dernier avant l’affection qu’il lui porte, et donc se mettre en quête d’un nouveau foyer qui pourra offrir de meilleures conditions d’existence à son compagnon. Dans ce genre de cas extrêmes, abandonner son chat au profit d'un autre maître peut ainsi être la plus belle preuve d’amour qu’on puisse lui donner.

 

Dans certains cas, ce déménagement intervient dans le cadre d’un changement de pays. Le cas échéant, il est tout à fait possible de faire prendre l’avion à son chat, qui normalement devrait être autorisé à voyager avec vous en cabine. Cela suppose toutefois de faire établir par le vétérinaire un certificat attestant qu'il peut prendre l’avion. Si ce dernier juge que l’état de l’animal ne permet malheureusement pas un tel voyage, il n’y a pas vraiment d’autre choix que de s'en séparer – ponctuellement ou pour toujours –et de lui trouver un nouveau foyer.

 

Une autre décision très difficile qu’un maître peut avoir à prendre est de devoir mettre fin à la vie de son fidèle compagnon. La question de l'euthanasie se pose dans certains cas de manière abrupte (en particulier face à un accident grave), et dans d'autres cas sur la durée (notamment face aux ravages de la vieillesse ou d’une maladie douloureuse et incurable). Dans un cas comme dans l’autre, c’est un sujet qui provoque évidemment beaucoup d’émotion, mais auquel tout bon maître doit avoir réfléchi pour ne pas se retrouver complètement désorienté si la question venait à se poser, ce qui est malheureusement souvent le cas. De fait, avant de décider de le faire euthanasier et pour déterminer si cette solution est la moins mauvaise pour lui comme pour sa famille, il convient de prendre en compte son état mental et physique, ainsi que sa qualité de vie générale et l’évolution prévisible de cette dernière. En cas de maladie, si les souffrances du chat perdurent et sont très vives malgré les traitements palliatifs, c’est le vétérinaire qui vous indiquera lorsque le temps sera venu d’envisager l’euthanasie. Dans tous les cas de figure, aucune décision ne doit jamais être prise sans avoir au préalable sollicité l’avis d’un vétérinaire.

Par Kathleen F. - Dernière modification : 07/21/2022.