Canada - Indemnisé quatre ans plus tard pour son chat empoisonné

19/08/2011

LÉVIS - Jacques Bellavance, du secteur de Charny à Lévis, a reçu une surprise plutôt inusitée, mercredi, lorsqu’il a obtenu une indemnisation pour un recours collectif auquel il s’est inscrit il y a quatre ans. Son félin avait alors été empoisonné mortellement par une nourriture pour chats.

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Jacques Bellavance
©Mathieu Bélanger/Journal de Québec/Agence QMI

En mars 2007, après l’incident, M. Bellavance avait été informé par sa vétérinaire que son animal avait probablement ingéré une substance toxique. La vétérinaire avait entendu parler de problèmes concernant la compagnie Menu Foods. Son chat avait avalé des «friandises» Special Kitty.

À l’époque, la compagnie avait rappelé plus de 60 millions de boîtes de ces gâteries composées de gluten de blé ou de concentré de protéine de riz contaminées par la présence d’une substance hautement toxique utilisée pour exterminer les rongeurs. Le rappel avait couté près de 40 millions de dollars à l’entreprise.

Près de 40 000 animaux domestiques auraient été empoisonnés en quelques mois en Amérique du Nord. «Mon chat a commencé à vomir sans arrêt durant trois jours. On a commencé à le traiter pour une gastro, mais ça ne fonctionnait pas. J’ai été obligé de l’euthanasier», a-t-il indiqué.

M. Bellavance a rapidement réalisé qu’il n’était pas le seul à avoir vu son chat mourir quelques jours après avoir grignoté ce produit. «J’ai vu qu’il y avait un recours collectif d’entrepris contre le fabricant de la nourriture. J’ai rempli les formulaires et j’ai envoyé toute la documentation, mais c’était aux États-Unis, et j’ai tout fait ça en français. J’étais convaincu que je n’avais aucune chance», a-t-il ajouté.

Si M. Bellavance n’a pas eu beaucoup de nouvelles durant quatre ans, il a reçu, mercredi matin, un chèque de 657 $ de l’administrateur du recours, Pet Food Products Liabililty Litigation Settlement. Puisqu’il n’avait pas réussi à fournir toutes les preuves documentées de l’achat des friandises, le résident de Charny n’a pas pu avoir droit au montant maximal de sa réclamation, soit 1703,14 $.