Que faire d'un chat mort ?

Deux sépultures pour chat

La perte de son animal de compagnie, que ce soit dans le cas d'un chat victime d'un accident, d'une maladie ou tout simplement à la vieillesse, est toujours un moment difficile. Malgré la peine et l'éventuel effet de sidération, il faut penser rapidement à ce que l’on va faire de la dépouille. Il existe en effet une réglementation stricte à ce sujet, établie pour des raisons évidentes d’hygiène.


Quelles sont les différentes options pour le corps d'un chat décédé ? Quelles sont les règles à respecter pour l'incinérer, l'enterrer voire l'empailler ?

Faire face à la mort de son chat

L'espérance de vie des chats a beau s'étendre de plus en plus, du fait en grande partie des progrès de la médecine et des bonnes habitudes prises par un nombre toujours croissant de propriétaires, les petits félins continuent à partir bien trop tôt...

 

À la suite du décès du chat, le maître doit effectuer certaines formalités administratives, comme informer les autorités compétentes de cette disparition et décider de ce qu'il advient de faire de la dépouille. Mais dans la mesure où s'occuper du corps d'un chat disparu est toujours un moment pénible, mieux vaut s'y préparer en amont pour être aussi prêt qu'il est possible de l'être le jour où le drame survient...

Gérer la dépouille de son chat

Un chat tricolore assis sur une tombe

Que ce soit en France, en Belgique, en Suisse, au Canada ou dans d'autres pays du monde, il est absolument interdit d'abandonner la dépouille d'un animal sur la voie publique, à la campagne, dans un égout, une décharge, un terrain vague ou même un lieu prévu pour le ramassage des ordures, et ce quelle que soit la situation. En France, par exemple, les contrevenants sont passibles d'une amende de 150 euros.

 

Par ailleurs, il ne faut surtout pas toucher le corps d'un animal mort que l'on trouve soi-même dans la nature : mieux vaut plutôt contacter les autorités locales qui se chargeront elles-mêmes de le récupérer et d'en disposer comme il convient.

L'importance de réagir rapidement après le décès

Une sépulture pour chat très décorée

Il faut savoir que la dépouille d'un chat ne met pas longtemps à se décomposer, et peut donc rapidement poser des problèmes d'hygiène. Par conséquent, si le décès survient au domicile (ce qui est généralement le cas), il faut entreprendre les démarches nécessaires sans tarder.

 

Le niveau d'urgence dépend principalement :

  • de la température : plus il fait chaud, plus la dépouille s'abîme vite ;
  • de l'état du corps : la décomposition est d'autant plus rapide que le corps est en mauvais état (mort par noyade, chat écrasé...) ;
  • de la cause de la mort : si le décès est survenu à la suite d'une pathologie contagieuse, le risque de contamination des autres animaux du foyer - voire des humains dans le cas d'une zoonose féline (maladie du chat transmissible à l'Homme) - augmente avec le temps.

 

Pour ces raisons, les démarches doivent être entreprises dans les heures qui suivent la disparition. Dans l'attente, mieux vaut placer le corps dans une boîte ou un sac hermétique, au sein d'une pièce froide et isolée. En cas de question, il ne faut pas hésiter à demander conseil à un vétérinaire.

Les démarches concernant la dépouille

Statuettes de chat posées sur une tombe

Lors de la mort de son chat, la première option qui s'offre au propriétaire concernant les démarches à effectuer pour la dépouille est de s'en charger lui-même. Il doit alors contacter une entreprise en mesure de disposer du corps : cela peut être une société d'incinération comme Esthima, un cimetière animalier... S'il le souhaite, il peut également commander des articles funéraires, tels qu'un cercueil, une sépulture ou une urne pour animaux. Il peut être difficile de s'y attaquer juste après la disparition, mais ces démarches contribuent grandement à faire le deuil de son chat.

 

S'il ne s'en sent pas capable, le maître peut demander au vétérinaire de l'aider à surmonter cette épreuve douloureuse. Ce dernier accepte alors généralement de gérer les démarches administratives à sa place, à condition bien sûr que son emploi du temps le lui permette : il vient récupérer le corps au domicile et en dispose conformément aux souhaits du maître, qui n'a plus qu'à régler les frais correspondants.

 

Dans le cas où ni le propriétaire, ni le praticien n'ont la possibilité de se charger des démarches, il est possible de se tourner vers des entreprises d'équarrissage. En temps normal, celles-ci s'occupent essentiellement des animaux d'élevage, mais elles peuvent tout à fait prendre en charge un animal de compagnie. La dépouille est alors incinérée et les cendres utilisées comme combustibles. C'est généralement une option peu onéreuse, car seuls les coûts de transport jusqu'au centre d'équarrissage sont à la charge du maître.

Déclarer le décès de son chat

Un document officiel pour certifier un décès

En France, en Belgique, en Suisse et dans de nombreux autres pays, faire identifier son chat par puce électronique ou tatouage est une obligation légale, et une base de données nationale recense donc l'ensemble des chats du pays. Dès lors, des démarches sont à effectuer lors de son décès, afin de mettre à jour l'information dans ladite base.

 

Si l'animal était bel et bien identifié, l'organisme à contacter dépend du pays de résidence :

 

En revanche, il n'existe à ce jour aucun organisme national chargé de recenser les chats identifiés au Canada. Certaines villes ont en revanche pris cette initiative à l'échelle de leur territoire. C'est le cas par exemple de la ville de Québec : si un petit félin est enregistré dans son registre, il faut penser à l'informer le jour où la disparition survient.

 

Dans tous les cas, quel que soit le pays, la déclaration de décès se fait généralement par courrier postal ou directement en ligne sur le site de l'organisme concerné : il convient simplement de préciser le numéro d'identification de l'animal, son nom et la date de sa disparition.

 

Par ailleurs, s'il s'agissait d'un chat de race enregistré auprès d'un organisme reconnu (par exemple le Livre Officiel des Origines Félines en France, la Fédération Féline Helvétique en Suisse, l'Association Féline Canadienne au Canada...), il faut penser à l'informer du décès en lui indiquant le nom, la race, le numéro d'identification, le sexe et la date de disparition de l'animal. Une copie de l'attestation de décès faite par le vétérinaire ou du certificat d'incinération établi par la société de crémation peut également lui être envoyée, si le maître possède un tel document.

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Faire face à la mort de son chat
Par Aurélia A. - Dernière modification : 03/09/2024.

Sommaire de l'article

  1. Page 1 : Faire face à la mort de son chat
  2. Page 2 : Enterrer son chat
  3. Page 3 : Faire incinérer son chat
  4. Page 4 : Faire empailler son chat

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