Malgré leur nature généralement active, les chats ne sont pas à l’abri du surpoids et de l’obésité, ainsi que de leur impact sur leur confort de vie au quotidien et leur santé. Pour autant, tous ne sont pas égaux devant ce risque, et la race est un des facteurs qui entrent en ligne de compte. En effet, les représentants de certaines races sont davantage prédisposés à l’embonpoint que leurs congénères.
Voici donc 10 races de chat très susceptibles de se retrouver en surpoids ou obèses, même s’il est essentiel de réaliser que la race ne fait pas tout – loin de là.
Les animaux de compagnie sont davantage touchés que les autres par le surpoids, souvent causé par le manque d’activité physique et/ou une mauvaise alimentation. Le chat n’est pas épargné, mais est nettement moins enclin à l’obésité que le chien. En effet, il dispose dans l’ensemble d’une bien meilleure capacité d’autorégulation.
Cela est lié en premier lieu au fait que son régime alimentaire (particulièrement à l’état sauvage) est constitué principalement des protéines provenant de ses proies, et de très peu de glucides.
En outre, il dépense une grande partie de l’énergie qu’il ingère pour attraper sa nourriture. Cela reste d’ailleurs vrai – au moins dans une certaine mesure - pour un chat domestique, surtout s’il a accès à un espace extérieur. En effet, même s’il est convenablement nourri par son maître, il ne se prive pas de s’attaquer à des proies – il en ramène d’ailleurs parfois à la maison, tel des trophées. En cela, le chat se distingue du chien, qui a bien plus tendance à se reposer entièrement sur la nourriture que lui offre son maître.
À cela s’ajoute le fait qu’il conserve malgré sa domestication par l’Homme un instinct de fuite très prononcé, lui qui est si agile et a tendance à détaler au moindre bruit ou mouvement surprenant. Or, être en surpoids voire obèse serait un réel handicap en de telles circonstances ; il peut s’agir là d’une question de vie ou de mort.
Chez le chat comme chez l’Homme et les autres espèces, le surpoids et l’obésité sont un véritable fléau :
Le surpoids voire l’obésité d’un chat n’est donc pas un sujet à négliger. Que celui-ci appartienne ou non à une race prédisposée, tout maître doit donc veiller à surveiller le poids de son compagnon en le pesant régulièrement (environ une fois par mois), et l’emmener chez le vétérinaire en cas d’augmentation inexpliquée qui se confirme voire s’amplifie sur plusieurs mesures d’affilée.
Pour considérer qu’un chat est en surpoids, il faut qu’il soit au moins 15% au-dessus de son poids idéal. Au-delà de 30% d’écart, on parle même d’obésité. Bien sûr, comme les différentes races n’ont pas toutes le même gabarit, il convient à chaque fois de s’en référencer aux moyennes qui ont été établies pour chacune d’entre elles.
Cela dit, il est aussi possible d’évaluer la situation autrement qu’en mettant son chat sur la balance. En particulier, s’il est possible de sentir et compter au toucher ses côtes sans pour autant qu’elles soient visibles, son poids a de fortes chances d’être optimal. À défaut, il est probablement soit trop élevé, soit trop faible.
Dans le premier cas, cela se voit aussi potentiellement au niveau de la silhouette. Si les flancs et le ventre s’arrondissent et que les hanches sont dissimulées, il y a tout lieu de suspecter un problème d’embonpoint.
Quoi qu’il en soit, dès lors qu’un chat est en surpoids, il est nécessaire de l’emmener chez le vétérinaire pour tirer les choses au clair et voir comment corriger le tir.
D’une manière générale, les individus ayant accès à l’extérieur sont moins susceptibles de se retrouver dans une telle situation, car ils sont davantage en mesure de se dépenser – ne serait-ce qu’en laissant libre court à leur instinct de chasseur. Cela dit, aucun chat n’est à l’abri du surpoids et de l’obésité. Au global, selon une étude scientifique publiée en 2009 dans le Journal of Feline Medicine & Surgery et intitulée « Prevalence and risk factors of obesity in an urban population of healthy cats », environ 30% des chats de France sont en surpoids. Parmi eux, il y aurait 1,5 fois plus de mâles que de femelles. Une explication avancée par des chercheuses suédoises ayant réalisé en 2018 une étude sur le surpoids au sein de la gent féline, qui ont publié leurs travaux au sein d’un article intitulé « Overweight in adult cats: a cross-sectional study » et paru dans la revue scientifique Acta Veterinaria Scandinavica, est que les mâles étudiés sont généralement castrés. Or, la stérilisation d’un chat est un facteur de risque avéré pour l’embonpoint.
Certaines races de chat sont davantage touchées que les autres par le surpoids, comme l’ont montré plusieurs études scientifiques. C’est le cas notamment de celle intitulée « A pilot study of the body weight of pure-bred client-owned adult cats », publiée en 2011 dans The British Journal of Nutrition en 2011, ou encore de celle nommée « Feline obesity – prelavence, risk factors, pathogenesis, associated conditions and assessment: a review », parue en 2016 dans la revue Veterinarni Medicina.
Cependant, il ne faut pas perdre de vue que la race est loin d’être le principal facteur. En effet, d’autres aspects jouent un rôle déterminant, à commencer par l’âge de l’animal : de nombreuses études ont en effet démontré que le risque de surpoids augmente avec l’âge. Publiée dans la revue vétérinaire Frontiers in Veterinary Science en 2019, l’étude « Owner and cat-related risk factors for feline overweight or obesity » établit ainsi que les individus les plus à risque de développer un problème de poids sont ceux âgés de 5 à 12 ans.
Toutefois, il ne faut pas négliger d’autres facteurs importants, tels que la quantité et la qualité de la nourriture qui est donnée à l’animal, son éventuelle stérilisation, mais aussi et surtout son mode de vie et son niveau d’activité. Ce dernier point est essentiel, car un individu insuffisamment stimulé a tôt fait de s’ennuyer ; or, l’ennui le conduit à manger davantage, que ce soit en trouvant lui-même de la nourriture ou en en réclamant à son maître.
Ainsi, même s’il est avéré que la race joue un rôle dans la propension d’un chat à devenir obèse, il faut se garder de tout déterminisme.
Le British Shorthair est un chat gourmand, sans pour autant être particulièrement actif. C’est même plutôt le contraire, puisqu’il est connu pour être assez calme et posé. De ce fait, même s’il mange relativement peu, il se retrouve facilement en surpoids.
Pour éviter que cela ne se produise, il convient de ne pas lui laisser de nourriture en libre-service (à plus forte raison s’il se montre paresseux) et de l’inciter à se dépenser, par exemple en jouant avec lui.
Compte tenu de son faible niveau d’activité, le British Shorthair est un chat idéal en appartement. S’il vit effectivement cantonné en intérieur, il est d’autant plus important de le stimuler avec des jeux et un espace lui permettant de sauter, courir et se cacher.
Lorsqu’il est en bonne santé, un British Shorthair mâle pèse entre 4 et 8 kg. Une femelle quant à elle se situe plutôt entre 3 et 6 kg.
Même s’il a beau être très joueur et actif, le Manx est davantage susceptible de prendre du poids que d’autres races à cause de son grand appétit et de sa morphologie. En effet, sa constitution physique costaude et toute en rondeurs peut laisser croire qu’il a naturellement une apparence rondouillette, et empêcher son maître de réaliser qu’il affiche en fait quelques centaines de grammes (voire quelques kilos) en trop sur la balance.
Par conséquent, il faut veiller à ne pas lui laisser trop de nourriture à disposition, et ne pas oublier de le peser au moins une fois par mois pour remarquer rapidement un éventuel dérapage.
C’est bien sûr d’autant plus vrai s’il vit en appartement, puisqu’il fait partie des races de chat compatibles avec un tel cadre de vie. Il est alors important de prévoir toutes sortes de jeux afin de le distraire et suffisamment d’espace pour lui permettre de courir, sauter et grimper à sa guise. L’idéal reste néanmoins une maison avec un accès extérieur, de sorte qu’il puisse s’en donner à cœur joie.
Le poids normal du Manx se situe entre 3,5 et 5,5 kg.
Les différents organismes félins nationaux et internationaux sont loin d’être tous d’accord quant au Cymric. Si pour certains il ne s’agit que qu’une variété à poil long du Manx, d’autres en revanche le considèrent comme une race à part entière.
Quoi qu’il en soit, le Cymric est plus petit et a le poil plus long que son cousin, dont il partage en revanche la quasi-totalité des traits de caractère. Ainsi, il est tout aussi affectueux, joueur et énergique que le Manx.
Toutefois, comme ce dernier, il ne dispose pas d’une bonne capacité d’autorégulation. Il est donc déconseillé de lui laisser de la nourriture en libre-service : mieux vaut prévoir des repas à heures fixes, et peser minutieusement les rations qui lui sont données. À défaut, ce grand gourmand aurait tôt fait de souvent grignoter et de rapidement prendre du poids.
Par ailleurs, il est calme et s’adapte très bien à la vie en appartement, mais cela ne l’empêche pas d’être également très joueur. Il est donc facile et judicieux de l’inciter à se dépenser en lui procurant des jouets et en prenant le temps de jouer avec lui : c’est là aussi un excellent moyen d’éviter qu’il ne développe de l’embonpoint.
Il convient en tout cas de noter qu’avec un poids idéal se situant entre 2 et 5 kg, le Cymric est plus léger que le Manx.
Chat très calme et quelque peu paresseux, le Ragamuffin peut rapidement prendre de l’embonpoint, en raison de sa tendance à trop manger. En outre, son physique massif et ses bonnes joues peuvent laisser croire qu’il est naturellement rondelet et permettre à un éventuel surpoids de passer inaperçu.
Pour éviter tout dérapage, une certaine vigilance est donc de mise au quotidien. Ainsi, son alimentation doit être strictement surveillée, tant en termes de quantité que de qualité. En outre, son caractère tranquille ne doit pas dispenser de lui procurer de quoi s’amuser et se dépenser, mais aussi et surtout de passer du temps à jouer avec lui. C’est évidemment tout particulièrement vrai pour un individu qui passe son existence cantonné en intérieur, ce qui est souvent le cas de ce petit félin parfaitement adapté à la vie en appartement.
Pour autant, il ne faut pas non plus perdre de vue la morphologie de ce chat : il est naturellement plus imposant que la plupart de ses congénères, et donc aussi plus lourd. En outre, le dimorphisme sexuel est particulièrement prononcé chez cette race : le mâle est nettement plus massif que la femelle. Ainsi, le poids idéal de cette dernière se situe entre 4 et 6 kg, tandis que le premier doit peser de 6 à 9 kg.
Le Scottish Straight est d’un naturel placide et flegmatique, et du genre gourmand. Ces facteurs se cumulent pour en faire une race de chat prédisposée à l’obésité. C’est d’autant plus vrai que son corps massif et rond peut facilement camoufler un excédent de poids, et par conséquent retarder la détection d’un problème d’embonpoint.
Sa gourmandise implique qu’il vaut mieux éviter de lui laisser de la nourriture en libre-service. Mieux vaut au contraire bien mesurer les quantités qui lui sont offertes chaque jour, afin d’éviter tout problème de surpoids causé par une prise alimentaire trop conséquente.
Au vu de sa nature peu active, il n’est pas impératif d’avoir un jardin pour accueillir un Scottish Straight ; au contraire, la vie en appartement lui convient parfaitement. Cela dit, s’il passe effectivement son existence cantonné entre quatre murs, il est d’autant plus impératif de le stimuler physiquement (mais aussi intellectuellement), notamment en jouant avec lui ou en lui laissant toutes sortes de jouets pour qu’il puisse s’occuper lors des absences de ses maîtres adorés.
Le poids normal d’un Scottish Straight mâle se situe entre 4 à 6 kg, tandis qu’une femelle doit afficher entre 2,7 et 4 kg sur la balance.
Très calme et sédentaire, le Persan ne dépense pas beaucoup d’énergie au quotidien. En outre, contrairement à la majorité de ses congénères, il n’apprécie pas particulièrement les espaces en hauteur et n’est donc pas du genre à sauter d’un meuble à l’autre pour observer son petit monde d’en haut. Tout ceci explique qu’au quotidien son niveau de dépense énergétique est assez limité, et qu’il soit enclin à développer de l’embonpoint.
En outre, son corps rond et ses grosses joues lui donnent une apparence rondouillette qui peut facilement camoufler ce dernier, au moins jusqu’à ce qu’il ne devienne particulièrement prononcé.
Sa santé est assez délicate, et cela explique que son alimentation doit être strictement surveillée. Pour le coup, c’est plutôt une bonne chose en termes de prévention du surpoids, car des choix inappropriés à ce niveau peuvent vite avoir des conséquences fâcheuses.
Enfin, du fait de sa nature placide, ce petit félin s’accommode parfaitement d’une vie en appartement et ne souffre pas ne pas pouvoir aller au dehors. Lui offrir un accès à l’extérieur peut même être contre-indiqué, compte tenu à la fois de sa santé fragile et du fait qu’il est historiquement moins habitué que ses congénères aux dangers qui s’y trouvent : voitures, prédateurs, chats bagarreurs, etc. Étant donné qu’il est toutefois indispensable qu’il soit en mesure de se dépenser, tant pour son bien-être mental que pour éviter toute prise de poids, il est primordial de lui mettre à disposition de nombreux jeux et de l’inciter à être actif, notamment en passant du temps à le stimuler physiquement.
Lorsqu’il est en bonne santé, un Persan mâle pèse environ 3,5 à 5 kg. Une femelle est un peu plus légère, puisque son poids se situe normalement entre 3 et 4 kg.
Contrairement à la plupart des autres chats prédisposés au surpoids, le Maine Coon peut se montrer parfois très actif et a conservé un fort instinct de chasseur qui le pousse à être très joueur. À première vue, il paraît donc surprenant qu’il soit enclin à l’embonpoint.
En fait, le problème ne vient pas de son tempérament, mais plutôt de son apparence massive. En effet, il possède officiellement le titre de plus grand chat du monde, avec une taille pouvant atteindre une cinquantaine de centimètres. Son poids est donc naturellement plus élevé que celui des autres races : le mâle peut afficher jusqu’à 10 kg sur la balance, tandis que la femelle se situe généralement entre 4 et 7 kg. En outre, l’un comme l’autre possèdent un corps musclé et rectangulaire ainsi qu’un poil dense et plutôt long, qui l’est d’ailleurs tout particulièrement au niveau des flancs. Tous ces facteurs cumulés peuvent entraver la détection d’une prise de poids, jusqu’à-ce qu’elle soit particulièrement prononcée.
Comme toujours, la probabilité de développer de l’embonpoint est plus élevée pour un individu qui vit en intérieur. C’est d’autant plus vrai que le Maine Coon n’est pas particulièrement du genre à aimer grimper sur les étagères, armoires et autres meubles pour dominer son petit monde : rester au sol ou à la hauteur de ses humains lui convient parfaitement. Il peut parfaitement vivre en appartement sous réserve de disposer de suffisamment d’espace, mais il faut alors veiller à le stimuler physiquement pour éviter qu’il ne s’encroûte. Étant donné son caractère joueur, sociable et globalement facile à vivre, il n’est alors pas du genre à se montrer indifférent aux sollicitations de ses maîtres adorés.
En parallèle, veiller à lui fournir une alimentation de qualité et peser la quantité mise chaque jour à sa disposition est un autre bon moyen d’éviter les kilos en trop.
Si le Norvégien et le Maine Coon sont deux races bien distinctes, force est de constater qu’elles partagent un certain nombre de caractéristiques. Non content d’être lui aussi un grand chat joueur et doté d’un fort instinct de chasseur, le Norvégien possède également un corps large et massif ainsi qu’un pelage long et dense.
Comme pour le Maine Coon, c’est donc son apparence qui fait qu’il a davantage tendance que d’autres races à développer du surpoids. Sa carrure peut aisément camoufler quelques centaines de grammes - voire quelques kilos - en trop avant que son maître ne prenne conscience du problème. Le peser régulièrement et faire attention à la qualité et la quantité de la nourriture qui lui est donnée est donc essentiel pour lui épargner tout problème d’embonpoint.
En parallèle, l’idéal est bien sûr qu’il dispose d’un accès libre à l’extérieur ; cela lui permet alors de se dépenser allègrement, et notamment de laisser libre court à sa propension à s’installer en hauteur.
Néanmoins, il peut aussi s’accommoder d’une vie en appartement, mais il est alors important de lui fournir diverses occasions de se dépenser.
Du fait de sa grande taille, le poids d’un Norvégien est naturellement plus élevé que celui de bien d’autres races. Ainsi, un mâle pèse entre 5 et 8 kg, et une femelle entre 4 et 7 kg.
Malgré son caractère très joueur et assez actif, le Burmese Anglais n’est pas à l’abri de problèmes de poids. Cela est dû à son physique naturellement musclé et volumineux, qui peut aisément tromper son propriétaire en l’empêchant de remarquer que son animal est en surpoids. Le fait qu’il soit gourmand et incapable de s’autoréguler, contrairement à la plupart des autres races, n’arrange évidemment pas les choses…
Il faut donc le nourrir via des repas servis à heures fixes, et en contrôlant scrupuleusement la quantité de nourriture qui lui est donnée ; lui laisser des croquettes en libre-service n’est clairement pas recommandé. Veiller à lui fournir une alimentation pauvre en gras aide aussi à limiter le risque de prise de poids.
C’est évidemment encore plus crucial s’il vit cantonné à l’intérieur, lui qui peut parfaitement s’accommoder d’une existence en appartement dès lors que ce dernier est suffisamment spacieux et dispose d’endroits où il peut grimper et sauter. Le cas échéant, il est toutefois primordial de mettre à sa disposition un arbre à chat et de nombreux jouets, afin d’éviter qu’il ne s’ennuie. L’idéal reste toutefois une maison avec un jardin dans lequel il peut courir et se dépenser à sa guise : c’est mieux tant pour son bien-être mental que pour sa ligne.
Pour autant, il ne faut pas non plus s’inquiéter à tort : le Burmese Anglais est naturellement plus lourd qu’il n’y paraît et que nombre de ses congénères. Ainsi, une femelle pèse normalement 4 à 4,5 kilos, tandis qu’un mâle affiche entre 5 et 6 kilos sur la balance.
Le Burmese Américain est un proche cousin du Burmese Anglais, puisqu’ils sont tous deux des descendants d’une même race de chat très ancienne originaire de Thaïlande.
Cela explique la similitude de leur caractère. En effet, le Burmese Américain est tout aussi sociable, affectueux et joueur que son homologue anglais. Il a aussi comme ce dernier un grand appétit qu’il ne sait pas contrôler, et qui nécessite donc que son maître ne lui laisse pas sa nourriture en libre-service.
C’est essentiellement au niveau du physique que ces deux chats divergent. En effet, le Burmese Américain est plus trapu et rondouillet, avec une tête ronde et un fort poitrail. Cette carrure peut aisément cacher des kilos en trop et empêcher la détection d’un éventuel surpoids.
Ainsi, tout comme chez son cousin, c’est à la fois sa gourmandise et son apparence qui prédisposent le Burmese Américain à des problèmes de poids.
Là aussi, ces derniers sont d’autant plus probables s’il n’est pas en mesure d’être suffisamment actif. Ce chat très dynamique a d’ailleurs besoin de beaucoup d’espace afin de se dépenser : une maison avec un jardin ou un accès à l’extérieur constitue l’environnement recommandé pour lui. Un appartement spacieux dans lequel il peut courir et sauter à sa guise constitue toutefois une solution de repli acceptable. Dans tous les cas, des jouets doivent être mis à sa disposition pour qu’il puisse se divertir et ne pas sombrer dans l’ennui.
Le poids normal d’un Burmese Américain femelle se situe entre 3 et 6 kilos. Un mâle est en moyenne légèrement plus lourd, affichant normalement entre 4 et 6 kilos sur la balance.
Proche cousin du chat de gouttière, l’Européen se distingue par sa diversité : les représentants de la race sont très différents les uns des autres, tant au niveau de leur robe que de leur personnalité. De ce fait, il est difficile d’établir des généralités quant à son caractère, son poids idéal et son alimentation. En effet, si certains Européens sont très gourmands, d’autres en revanche n’ont pas beaucoup d’appétit. Évidemment, cette grande disparité peut faciliter le développement d’un embonpoint et/ou limiter sa détection.
Comme toujours, le risque est davantage prononcé pour un individu vivant en intérieur. En tout état de cause, ce chat est plutôt fait pour disposer d’un accès à un espace extérieur qu’il peut parcourir à sa guise et dans lequel il peut se dépenser. Il est néanmoins susceptible de tolérer la vie dans un appartement, sous réserve d’y être suffisamment stimulé.
En général, le poids normal d’un chat Européen se situe entre 3 et 6 kg, et les mâles ont tendance à être plus lourds que les femelles.
Étant donné qu’ils ne constituent pas une race à part entière, les chats de gouttière se distinguent par leur très grande diversité, notamment en termes de tempérament et d’attitude face à la nourriture. Les deux études scientifiques mentionnées plus haut (« Owner and cat-related risk factors for feline overweight or obesity » et « Prevalence and risk factors of obesity in an urban population of healthy cats ») parviennent toutefois à la conclusion qu’eux aussi sont également plus touchés par les problèmes d’embonpoint que les chats de race.
Une explication avancée par les scientifiques est que les personnes qui adoptent un chat de race reçoivent davantage d’informations pour prendre soin au mieux de leur animal, notamment en termes d’alimentation, d’environnement idéal ou encore de niveau d’activité. Mieux informées et sensibilisées, elles seraient davantage à même d’empêcher leur compagnon de développer du surpoids. À l’inverse, les propriétaires de chats de gouttière seraient davantage enclins à ne pas procurer suffisamment d’exercice à leur animal, et/ou à lui donner une nourriture inadaptée à ses besoins - que ce soit en termes de qualité ou de quantité.
En tout état de cause, vu la grande diversité qui les caractérise, certains chats de gouttière peuvent tout à fait vivre en appartement sans jamais développer d'embonpoint, tandis que d’autres ont absolument besoin de se dépenser chaque jour en extérieur pour réguler leur poids et être bien dans leur tête. Avant toute adoption, il faut donc tâcher de tirer cela au clair, afin de s’assurer que les conditions d’existence qu’on est en mesure d’offrir à son futur compagnon sont adaptées à ses besoins.
En moyenne, le poids d’un chat de gouttière va de 3 à 5 kg. Cependant, il est important de souligner là aussi qu’une très grande diversité est à l’œuvre : certains individus peuvent facilement afficher plusieurs kilos de plus sur la balance, sans que cela ne pose problème ni ne nécessite de s’inquiéter.
Même si ce n’est pas le cas de toutes, la plupart des races de chats prédisposée au surpoids cumulent à la fois un tempérament assez placide et une certaine gourmandise. Le calme de l’animal est souvent un critère de choix pour le futur maître, mais il faut donc alors être conscient que ce trait de caractère implique potentiellement un risque accru de surpoids, et y être attentif tout au long de la vie de son compagnon.
C’est particulièrement vrai si celui-ci vit cantonné en intérieur. En effet, même s’il est indéniable que la race d’un chat peut le prédisposer à l’obésité, il ne faut pas perdre de vue que d’autres facteurs jouent également un rôle déterminant. C’est le cas en particulier de son lieu et mode de vie, qui conditionne en large partie son niveau d’activité. Le sexe ainsi que l'éventuelle stérilisation ont eux aussi une influence sur sa propension à développer du surpoids.
Néanmoins, même s’il présente un terrain particulièrement défavorable, il est pratiquement toujours possible d’éviter à son compagnon de développer de l’embonpoint. En étant rigoureux quant à la quantité et la qualité des aliments qui lui sont donnés, en veillant à lui faire faire de l’exercice et à le distraire, en le pesant régulièrement et en l’amenant rapidement chez le vétérinaire en cas de dérapage, tout maître dispose de nombreux moyens de maintenir son animal à son poids de forme.
Bien évidemment, cela ne doit pas dispenser de s’interroger en amont, c’est-à-dire au moment de choisir quel chat adopter. Par exemple, si on ne peut offrir à son compagnon un accès libre à l’extérieur, mieux vaut s’abstenir de choisir une race connue pour son grand besoin d’exercice !
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