Ce n'est pas un hasard si le sida du chat porte le même nom que la maladie bien connue qui touche l'Homme et les singes : les deux ont globalement les mêmes causes, le même développement, les mêmes symptômes... et un pronostic malheureusement lui aussi similaire.
Comment un chat peut-il attraper le sida ? Quels en sont les symptômes, notamment en phase terminale ? Existe-t-il des méthodes de prévention ? Quelle est l'espérance de vie d'un chat atteint du sida ?
Le sida du chat est une maladie mortelle d'évolution très lente, due à un virus appelé Virus de l'Immunodéficience Féline (VIF), ou Feline Immunodeficiency Virus (FIV) en anglais. Ce virus a été isolé pour la première fois en 1986 en Californie (Etats-Unis) chez des félins présentant divers signes d'immunodéficience, d'où son nom. D'après les estimations, il serait présent chez 10 à 15% des chats errants.
Comme celui qui cause le sida chez l'être humain, il appartient à la famille des rétrovirus (comme celui de la leucose du chat) et au genre des lentivirus : ces derniers se caractérisent par une durée d'incubation particulièrement longue et la capacité de détruire les cellules qu'ils infectent. Il existe donc des similitudes évidentes avec le sida humain.
En France, le sida est considéré comme un vice rédhibitoire chez le chat : cela signifie que l'adoptant peut exiger de la part du vendeur le remboursement de l'animal si celui-ci développe la maladie peu de temps après avoir été acheté. Dans le cas du sida, le délai de rédhibition est de 30 jours à compter de la vente.
À l'instar de la maladie homonyme chez l'être humain, le sida du chat est contagieux, mais très peu résistant dans le milieu extérieur. La transmission du virus n'est donc possible qu'à l'occasion d'un contact direct, de sang à sang (par exemple à l'occasion d'une transfusion sanguine du chat) ou de certaines sécrétions à sang (salive, sperme, etc.). Les contacts indirects tels que le fait de partager les mêmes gamelles, litières, jouets, paniers... ne permettent pas la contamination.
Chez le chat, le virus se transmet essentiellement par morsure sanglante d'un animal infecté. Le taux d'infection varie selon que l'animal mordu est malade (15 % environ) ou en bonne santé (10 % environ).
Dans les deux cas, une seule morsure peut être suffisante. Les chats qui se bagarrent beaucoup, tels que les mâles non castrés et ayant un accès à l'extérieur, sont donc les plus à même de contracter le sida. À l'inverse, les chats vivant en appartement et n'ayant donc pas l'occasion de rencontrer des congénères ne courent aucun risque.
La contamination lors d'un accouplement est également possible, tout comme la transmission d'une chatte gestante à ses petits. Quant à la possibilité d'une infection par simple léchage d'une plaie, elle n'est pas prouvée à ce jour : le virus est bel et bien présent dans la salive des malades, mais peut-être pas en quantité suffisante pour permettre la contamination.
Malgré les points communs entre les deux maladies, le virus du sida du chat ne peut pas contaminer un être humain, et le virus du sida humain est inoffensif pour le chat. Un Homme en contact avec un chat malade du sida ne risque donc rien (même s'il se fait mordre), et inversement.
Le virus du sida est également présent chez d'autres espèces de félins. C'est le cas notamment du lion, du guépard, du léopard, du lynx, du puma, de l'ocelot, du manul ou encore du chat Léopard du Bengale, chez qui la maladie est présente dans des proportions variables.
Il existe toutefois une différence de taille : même lorsqu'ils sont infectés, ces félins ne semblent pas développer une immunodéficience, contrairement à ce que l'on observe chez le chat. À l'heure actuelle, les spécialistes ne savent pas dire si cela est dû au fait que les souches du virus chez ces félins seraient moins virulentes, ou si leur système immunitaire serait suffisamment efficace pour endiguer la maladie.
Quoi qu'il en soit, la contamination au sein d'une même espèce se fait de la même façon que celle entre deux chats, c'est-à-dire essentiellement par blessure, morsure ou accouplement. La transmission ne semble toutefois pas pouvoir se faire entre deux espèces différentes (par exemple entre un chat et un manul) car les virus du sida ne sont pas exactement les mêmes pour chaque félin.
Les différents stades d'évolution du sida du chat sont analogues à ceux du sida humain : ils correspondent à une dégradation retardée de son système immunitaire qui, à son apogée, entraîne la mort du chat infecté. On compte ainsi deux stades successifs : la phase asymptomatique (il s'agit de la plus longue) et la phase d'immunodéficience (qui correspond au sida en tant que tel).
La phase de primo-infection survient environ un mois après la contamination du chat par le sida, et dure à peu près deux mois.
Pendant cette période, des symptômes similaires à ceux d'une mononucléose apparaissent : le chat a de la fièvre, une baisse du nombre de globules blancs dans le sang, et un léger gonflement des ganglions lymphatiques. Il est alors porteur chronique du virus et des anticorps associés, et déjà potentiellement contaminant.
Toutefois, comme ces symptômes sont peu prononcés, ils attirent rarement l'attention : le sida du chat est donc rarement soupçonné à ce stade.
La première phase d'évolution du sida du chat correspond à un stade de latence : aucun symptôme n'est alors présent. On compte deux sous-étapes : la séropositivité et la lymphadénopathie.
Le chat est asymptomatique, mais séropositif, c'est-à-dire porteur du virus et capable de le transmettre autour de lui.
Cette phase dure 5 à 10 ans en moyenne, pendant laquelle il ne développe donc pas de signes cliniques particuliers. Cela signifie qu'un animal contractant la maladie à un âge avancé peut ne jamais développer d'immunodéficience et s'éteindre au terme d'une vie parfaitement normale.
Elle correspond à la fin de la phase de latence et au début de l'immunodéficience.
Elle se déclenche sans raison particulière ou à l'occasion d'un stress, et se traduit par une hypertrophie (c'est-à-dire une augmentation de volume) de l'ensemble des ganglions lymphatiques.
Les globules blancs infectés par le virus sont détruits en masse, ce qui cause très rapidement une immunodéficience, et donc le passage à la phase terminale du sida du chat.
La phase terminale du sida du chat se caractérise par une immunodéficience marquée, ainsi qu'une atteinte de son état général. En effet, du fait de l'affaiblissement de ses défenses naturelles, le malade se retrouve démuni face aux infections classiques et devient également la cible de maladies opportunistes multiples, comme la démodécie.
Les symptômes peuvent alors être très variés et toucher toutes sortes d'organes et de tissus : fièvre, perte de poids, problèmes dentaires, diarrhées chroniques, maladies respiratoires diverses... Lorsque le cerveau du chat est atteint, des problèmes neurologiques et de comportement sont présents : agitation, stress, troubles du sommeil...
L'action du virus sur les globules blancs augmente également le risque de tumeurs et cancers chez le chat, en réduisant l'efficacité des moyens de lutte naturelle de l'organisme contre ces derniers et/ou en provoquant une augmentation exagérée et incontrôlée du nombre de lymphocytes. Les cas de cancer les plus fréquents sont les lymphomes et les leucémies, mais ce ne sont pas les seuls.
En parallèle, la multiplication du virus conduit l'organisme à produire toujours plus d'anticorps pour tenter de lutter contre l'infection. Ceux-ci s'accumulent alors dans la circulation sanguine et finissent par obstruer les petits vaisseaux, comme ceux présents dans les reins, les yeux et les articulations. Il en résulte donc notamment des troubles rénaux, oculaires et/ou locomoteurs.
Compte tenu de tous ces facteurs, le chat souffrant d'immunodéficience due au VIF décède généralement moins de 6 mois après le début de la phase terminale du sida (c'est-à-dire dans les 6 mois après l'apparition des premiers symptômes visibles).
Même s'il s'agit d'une maladie mortelle, l'espérance de vie d'un chat atteint du sida est assez bonne, car le virus progresse très lentement dans l'organisme. Tout dépend toutefois du stade de la maladie.
Ainsi, tant que le sida est dans sa phase asymptomatique, le chat séropositif peut vivre de nombreuses années, parfois plus de 10 ans. Cela signifie que s'il est infecté en étant déjà un peu âgé, il peut finalement avoir une espérance de vie quasiment normale, et s'éteindre à un âge plus que respectable.
En revanche, une fois que le sida entre dans sa phase terminale, l'espérance de vie du chat est beaucoup plus courte : moins de 6 mois en moyenne, même si cela dépend des traitements et mesures mis en place pour compenser l'immunodéficience et retarder l'échéance.
Stade du sida | Espérance de vie |
---|---|
Phase asymptomatique | 5 à 10 ans, voire plus |
Phase terminale | Moins de 6 mois |
Il ne faut donc pas paniquer si l'on découvre que son chat est porteur du virus du sida : son espérance de vie peut tout de même rester très bonne. S'il contracte le FIV assez tard dans sa vie, il peut même s'éteindre naturellement, sans jamais avoir été en phase terminale.
Le diagnostic du sida du chat n'est pas chose aisée, car la maladie met des années à se manifester. La morsure à l'origine de l'infection peut en outre passer totalement inaperçue, si elle n'est pas très profonde et guérit spontanément. Quant à la première phase d'infection, quelques symptômes sont bel et bien présents, mais de faible intensité et de courte durée : ils attirent donc rarement l'attention.
Pour toutes ces raisons, bon nombre de maîtres ne soupçonnent absolument pas leur chat d'être contaminé, jusqu'à ce que les premiers symptômes de l'immunodéficience apparaissent des années plus tard. Or, pendant toute la durée de sa séropositivité, qui dure parfois plus de 10 ans, l'animal infecté peut transmettre la maladie autour de lui.
Même une fois l'immunodéficience présente, le diagnostic peut être délicat, car l'action du virus n'est pas visible directement : ce sont les différentes maladies opportunistes qui sont identifiables, ce qui peut induire en erreur sur la cause véritable de l'état de l'animal. Seules la multiplication d'infections habituellement bénignes et la persistance de problèmes de santé malgré la mise en place de traitements permettent de soupçonner raisonnablement une infection au FIV.
Le dépistage constitue donc un véritable enjeu pour empêcher l'infection de se propager. Heureusement, il existe pour cela des tests du sida du chat.
Comme chez l'humain, il existe un test de dépistage du sida du chat.
Ce test est crucial, car il permet de détecter les individus séropositifs (qu'ils aient des symptômes ou non) et donc de les isoler pour éviter qu'ils transmettent le virus à d'autres chats, voire même d'entamer un traitement si la maladie n'en est pas encore à un stade très avancé. Il consiste en une recherche d'anticorps spécifiques à partir d'un échantillon sanguin prélevé via une prise de sang du chat.
Le prix d'un test pour le sida du chat coûte une trentaine d'euros en moyenne, et les résultats sont disponibles en seulement quelques minutes.
Même si le dépistage du sida chez le chat peut techniquement être effectué à tout instant, mieux vaut prendre quelques précautions pour avoir des résultats fiables. En effet :
Malheureusement, le sida du chat est une maladie mortelle et incurable : même s'il évolue très lentement, l'issue est forcément fatale. De fait, il n'existe à ce jour aucun traitement allopathique ou naturel permettant de guérir ou stopper la maladie.
Cela ne signifie toutefois pas qu'il est impossible d'agir. En effet, certains traitements permettent tout de même de retarder l'inéluctable et d'améliorer la qualité de vie du chat malade.
Certains traitements peuvent permettre de retarder l'apparition des symptômes du sida du chat et/ou de ralentir la détérioration inéluctable de son état de santé.
C'est le cas notamment de l'interféron alpha humain et de l'interféron oméga félin. Le premier est utile surtout en phase de séropositivité, et le second plutôt après l'apparition des premiers symptômes du sida.
L'interféron alpha humain est un traitement expérimental, dont les premiers essais indiquent qu'il permettrait de retarder significativement l'apparition des premiers signes cliniques en stimulant les défenses immunitaires. Il ne semble toutefois pas efficace sur tous les chats.
Il prend la forme d'une solution buvable que l'on peut soit verser dans la gamelle d'eau ou de nourriture de l'animal, soit verser directement dans sa gueule avec une petite seringue. Il doit être pris en continu pendant la phase asymptomatique et/ou en tout début d'immunodéficience, à raison généralement de 1 mL par jour.
Niveau prix, il faut compter entre 5 et 10 euros par mois pour traiter un chat avec l'interféron alpha humain.
L'interféron oméga félin est un traitement possédant à la fois une action antivirale et une capacité à stimuler le système immunitaire. Il n'est efficace que sur une minorité de malades, mais lorsqu'il fonctionne, il améliore l'état de santé du chat, voire fait disparaître temporairement les symptômes d'immunodéficience causés par le sida.
Contrairement à l'interféron alpha humain, il s'administre par cures de plusieurs injections, en début de phase terminale. Chaque injection d'interféron félin coûte plusieurs centaines d'euros, ce qui en fait un traitement onéreux. Toutefois, dans la mesure où il améliore grandement la qualité et l'espérance de vie des chats qui y sont réceptifs, il reste intéressant à tester lorsque les symptômes commencent à se manifester.
Qu'un traitement soit ou non mis en place pour ralentir le sida du chat, la maladie finit inéluctablement par reprendre le dessus et provoquer une immunodéficience marquée. La meilleure option consiste alors à traiter les infections secondaires au fur et à mesure qu'elles apparaissent.
Des antibiotiques pour chat sont souvent donnés de manière préventive pour empêcher les surinfections bactériennes. Des anti-inflammatoires et anti-douleurs peuvent être prescrits selon les symptômes qui se présentent. Quant à la vaccination, elle est indispensable pour éviter d'exposer inutilement le malade à des pathologies naturellement graves, comme le typhus du chat.
Ces efforts permettent pendant un temps d'améliorer l'état de santé du chat. Mais ensuite, en raison de la destruction progressive de son système immunitaire, les complications deviennent de plus en plus graves et difficiles à endiguer. Passé un certain stade, les traitements ne sont plus suffisants et le décès devient inéluctable : l'euthanasie du chat peut alors être une option pour lui éviter des souffrances inutiles.
Le sida du chat est une maladie d'évolution lente mais contre laquelle il est impossible d'agir après coup : une fois le chat contaminé, l'issue est nécessairement fatale, même si cela peut prendre plus de 10 ans.
La question de la prévention est donc cruciale : puisqu'il n'est pas possible de traiter le sida du chat, il faut alors tout mettre en oeuvre pour s'en protéger.
Chez le chat comme chez l'Homme, la meilleure méthode de protection contre les infections virales est généralement la vaccination, car très peu de traitements sont réellement efficaces contre les virus.
Malheureusement, compte tenu de la très grande capacité de mutation du FIV et de son aptitude à détruire le système immunitaire de leur hôte, la mise au point d'un vaccin contre le sida du chat s'avère aussi complexe que pour le sida humain, en dépit des nombreuses recherches menées sur le sujet.
Des chercheurs américains sont malgré tout parvenus en 2002 à mettre au point un vaccin contre le sida du chat. Ce dernier fait aujourd'hui encore l'objet de controverses, car son efficacité est loin d'être complète et les tests de dépistage actuels ne permettent pas de distinguer un chat séropositif d'un individu simplement vacciné. Comme de surcroît il ne permet de lutter que contre les souches du virus présentes en Amérique du Nord, il est à ce jour utilisé surtout aux Etats-Unis et au Canada, et n'est pas commercialisé en Europe.
Dans la mesure où le chat fait partie des quelques rares animaux à pouvoir être infectés par un virus similaire au VIH, de nombreux chercheurs s'intéressent au VIF, car ils espèrent en l'étudiant en apprendre davantage sur son homologue humain et ainsi trouver un moyen de prévention efficace.
Des chercheurs américains ont donc dans ce but mené en 2011 une expérience sur des chatons. Ils ont notamment utilisé un gène de macaque capable de produire une protéine antivirale, et l'ont introduit dans une quarantaine d'ovules non fécondés de chattes, avec l'espoir que les petits à naître soient capables de produire la molécule prometteuse. Les scientifiques ont également ajouté dans les ovules des protéines fluorescentes issues d'une méduse afin de pouvoir suivre très facilement le fonctionnement de la protéine antivirale au microscope. Les chatons obtenus par ces manipulations brillent donc dans le noir ! Reste à savoir dans quelle mesure ils sont capables de résister au VIF.
Ces travaux de recherche posent bien entendu d'importantes questions sur le plan éthique. Si le procédé est plus que discutable et fait bondir bon nombre d'amoureux des animaux, l'idée n'est pas de créer des "chats mutants", mais de comprendre si les thérapies géniques peuvent constituer une piste intéressante pour lutter contre le sida. À la même période, d'autres essais de manipulation génétique ont été menés aux Etats-Unis sur des personnes séropositives : des globules blancs ont été prélevés de leur sang puis modifiés génétiquement pour les rendre résistants au VIH, avant d'être réintroduits dans leur organisme. Par conséquent, pas d'humain fluorescent ou de bébé mutant au rendez-vous !
En attendant le développement de mesures préventives ou curatives efficaces contre le VIF, la meilleure option consiste à faire stériliser son chat s'il dispose d'un accès à l'extérieur. Les animaux entiers sont en effet davantage sujets aux bagarres que les autres, et peuvent aussi être contaminés lorsqu'ils s'accouplent. Le garder en intérieur pendant la nuit peut également être une solution s'il est susceptible d'être en contact avec des chats errants et s'il vit la situation plutôt bien.
Enfin, la prévention passe également par le dépistage de tous les individus à risques : cela concerne donc notamment ceux qui se font mordre par un congénère, ceux dont la mère est elle-même séropositive, et ceux dont les origines sont incertaines (par exemple un chat errant qu'on aurait recueilli). Cette mesure est indispensable à la fois pour :
Le sida du chat est une maladie aussi redoutable que son équivalent chez l'être humain : une fois l'animal contaminé, l'issue est immanquablement fatale, à plus ou moins longue échéance. L'absence de symptômes pendant de nombreuses années est à la fois une maigre consolation (car le chat séropositif peut pendant ce temps continuer à vivre normalement) et un obstacle pour déceler rapidement la maladie, ce qui empêche de mettre en place des traitements pour ralentir l'apparition de la phase terminale.
Même s'il n'existe à ce jour aucune méthode préventive ou curative exempte de défauts, de nombreuses recherches continuent d'être effectuées sur le sujet. Des expériences ont déjà permis de mieux comprendre le fonctionnement du virus dans l'organisme, quelques traitements parviennent à réduire son pouvoir pathogène, et un premier vaccin contre le VIF existe même aux Etats-Unis. Des signes encourageants dans la lutte contre le sida, aussi bien félin qu'humain.
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