Le lion est la plus grande espèce carnivore africaine, et le deuxième plus grand félin au monde, après le tigre et avant le jaguar. Il est très reconnaissable à la magnifique crinière dont le mâle est pourvu à l'âge adulte, ce qui lui vaut son surnom de "roi des animaux".
Symbole de puissance, de sagesse et de majesté, il a inspiré de nombreux contes et légendes à travers le monde. Malgré tout, il est lui aussi menacé par l'activité humaine, comme la plupart des autres félins.
Le lion, dont le nom scientifique est Panthera leo, est un félin impressionnant - le plus gros au monde après le tigre. Comme ce dernier et quelques autres, il fait partie de la sous-famille des grands félins, qui se distinguent notamment par leur capacité à rugir. La femelle du lion s'appelle la lionne et le petit le lionceau.
S'il ressemble à un très gros chat, il n'est pas un félin comme les autres. Il possède en effet plusieurs caractéristiques physiques et comportementales qui le distinguent des autres espèces et qui lui ont valu d'être très étudié par les spécialistes.
Même s'il est associé au continent africain dans l'imaginaire collectif, le lion est également présent en Asie. Il existe en effet actuellement deux sous-espèces distinctes de lions :
Par le passé, d'autres sous-espèces de lions couvraient d'autres régions du monde :
Il fut donc une époque où l'espèce était présente sur une grande partie du globe.
Comme tous les grands félins, le lion impressionne par ses dimensions et sa musculature très développée.
En effet, le mâle adulte mesure entre 1,7 et 2,5 mètres de longueur sans compter la queue, celle-ci atteignant en moyenne 1 mètre de long. Sa hauteur au garrot est généralement comprise entre 1,2 et 1,3 mètre - soit davantage que les plus grandes races de chiens - et son poids se situe entre 150 et 250 kg, le record enregistré à ce jour étant de 313 kg pour un spécimen sauvage et 375 kg pour un individu gardé en captivité. En moyenne, la femelle est 30 à 40% plus petite que le mâle : le dimorphisme sexuel est donc très marqué au sein de l'espèce, au-delà de la question de la crinière.
Il existe toutefois des différences de gabarit selon l'habitat géographique. En effet, le lion asiatique est plus petit que son cousin d'Afrique, et même sur le continent africain, les spécimens vivant au sud ont tendance à être plus grands et plus lourds que les autres.
Loin d'avoir usurpé son titre de roi des animaux, le lion est doté d'un corps trapu et très musclé, reposant sur des pattes épaisses. Ces dernières sont suffisamment puissantes pour réussir à mettre à terre des proies bien plus grandes que lui, telles que les gnous. Elles sont également capables d'infliger à ces dernières de sérieux dégâts : un coup de patte est en effet suffisamment puissant pour endommager des organes internes et même rompre des os.
En moyenne, le lion est le félin possédant le crâne le plus long, devant le tigre de Sibérie - qui est pourtant de loin le plus gros félin existant à ce jour. Ses yeux sont généralement couleur ambre ou jaune, ses oreilles sont plutôt petites et de forme arrondie, et sa truffe est noire. Sa mâchoire est dotée de redoutables canines pouvant percer sans problème l'épaisse peau des buffles ou des gnous.
À la différence des autres félins, il possède une touffe de poils foncés à l'extrémité de sa queue. Celle-ci masque en fait une « dent », c'est-à-dire un morceau d’os séparé des vertèbres caudales. Sa fonction n'est pas connue, et elle n'est même pas présente chez tous les sujets. Les scientifiques estiment qu'il s'agit peut-être d'un reste de griffe préhistorique, qui aurait donc été fonctionnel autrefois et aurait aidé à saisir des proies.
Le pelage du lion arbore une couleur allant de l'ocre argenté au brun foncé sur l'ensemble du corps, hormis le ventre (qui est blanchâtre) et la crinière (qui est de couleur plus sombre). Les lionceaux ont une robe claire tachetée de rosettes brunes ou noires. Ces tâches subsistent parfois sur le ventre et à l'intérieur des cuisses à l'âge adulte, en particulier chez les femelles.
Comme chez quelques autres félins (dont le tigre), des cas de lions blancs ont été recensés, en particulier en captivité. Il ne s'agit pas d'une espèce ou sous-espèce à part, mais d'une particularité génétique rare appelée leucisme, différente de l'albinisme : bien qu'également d'origine génétique, celle-ci se traduit par différents problèmes de santé, notamment des atteintes oculaires et cutanées.
Le mode de transmission du leucisme est récessif, c'est-à-dire que les deux parents doivent être porteurs de la mutation génétique et la transmettre à leurs petits pour que ceux-ci naissent blancs. Des lions blancs peuvent donc naître au sein d'une portée "normale", mais l'inverse n'est pas vrai : deux lions blancs ne peuvent pas engendrer de petits "normaux".
Comme leur nom l'indique, les lions blancs ont une couleur très claire, sauf pour ce qui est du nez, des yeux, des lèvres et des coussinets, qui sont plus sombres. Ils sont très visibles dans les forêts ou la savane : ils ont donc plus de mal à s'approcher de leurs proies sans être repéré et ont donc peu de chances de survie à l'état sauvage, en particulier s'ils sont solitaires.
De l'autre côté de l'arc-en-ciel, le mélanisme, c'est-à-dire le fait que des individus naissent avec un pelage entièrement noir, n'a jamais été observé chez le lion jusqu'à présent, même si quelques cas de lions possédant un manteau exceptionnellement foncé ont été recensés dans la nature.
L'un des aspects les plus remarquables chez le lion est bien sûr la si belle crinière qui forme une coiffe autour de la tête du mâle adulte. Constituée de poils longs, épais et denses de couleur plus foncée que le reste du corps, elle s'étend du sommet du crâne jusqu'aux épaules, et couvre même parfois une partie du ventre et de la poitrine.
La crinière du lion commence à apparaître assez tard, après l'âge d'un an, et met plusieurs années à se former entièrement. Elle sert principalement à protéger la gorge des blessures en cas d'attaque par d'autres prédateurs (congénères d'autres clans, hyènes, léopards...), les mâles étant chargés de protéger leur groupe face à un danger. Dans l'ensemble, elle est plus fournie chez les sujets africains que chez les asiatiques, et à sous-espèce égale, elle est plus dense dans les climats plus froids (par exemple chez les individus vivant en captivité dans des zoos européens).
Elle est également en partie révélatrice de l'état de santé général de l'animal. En effet, elle varie en forme et en couleur au cours de la vie d'un même individu, et est plus longue, plus épaisse et plus foncée chez ceux bien portants que chez les autres, toutes choses égales par ailleurs. Des observations ont montré qu'une telle crinière tend à attirer les femelles et à intimider les mâles rivaux.
Une fois par an, lors de la mue, le lion « perd sa crinière », afin que les poils qui la constituent soient renouvelés. À cette période de l'année, il ressemblerait presque à une lionne, mis à part sa tête plus grosse et son corps plus massif. La nouvelle crinière met quelques semaines à se former.
Par le passé, le lion était présent dans de nombreux types de milieux et de climats différents, ce qui suppose qu'il possède une grande faculté d'adaptation.
Toutefois, son habitat de prédilection est clairement constitué de milieux secs et ouverts, tels que les savanes, les semi-déserts et certaines forêts sèches semi-ouvertes. Il est donc assez peu présent dans les milieux plus humides tels que les forêts tropicales, les marais et les habitats où la végétation est haute et dense.
Même s'il existe des individus plutôt solitaires, le lion fait partie des très rares félins à adopter de préférence un mode de vie grégaire. Un groupe est généralement constitué de femelles issues d'une même famille (ce sont elles qui en constituent le noyau), de mâles provenant d'autres clans, et de leur jeune descendance.
Il compte en général une dizaine d'individus, et le ratio est en moyenne d'un mâle pour 2 à 4 femelles. Dans les régions où les proies sont abondantes, on peut même atteindre une trentaine d'individus. Différents sous-groupes sont alors créés, afin de ne pas être en permanence tous ensemble, ce qui facilite la vie en commun.
Comme souvent en telle situation, la famille est hiérarchisée afin que chaque individu connaisse sa place et son rôle : cela limite les conflits internes et augmente donc les chances de survie. Les mâles en sont à la tête et ont pour rôle de la défendre contre les éventuels dangers, tels que les autres prédateurs ou les membres d'une tribu rivale. Les femelles s'occupent quant à elles de la chasse et de l'éducation des jeunes.
En moyenne, un groupe de mâles ne reste que 3 ou 4 ans à la tête d'une même famille, car ensuite, ils s'en font chasser par d'autres mâles extérieurs plus jeunes qui souhaitent prendre leur place. Ils quittent alors ensemble leur clan et entament une vie solitaire, à moins qu'ils parviennent à se faire accepter par une nouvelle famille de lionnes. En revanche, les femelles restent généralement dans le même clan de leur naissance jusqu'à leur mort, sauf exception.
Le langage vocal et non verbal du lion est assez développé par rapport aux autres félins, probablement du fait de son comportement grégaire.
Le langage vocal du lion est constitué de tout un ensemble de cris et de sons, parmi lesquels le grognement, le sifflement, le grondement, le miaulement, le ronronnement (qui diffère toutefois du ronronnement du chat), le gémissement, et bien entendu le célèbre rugissement.
Ce dernier, plus puissant et plus profond chez le mâle que chez la femelle, peut être entendu jusqu'à une distance de 5 km si les conditions sont favorables. Il a notamment pour fonction d'avertir de la présence du groupe, de repousser les mâles concurrents, de rassembler la troupe et de renforcer les liens sociaux au sein de la famille.
Comme chez le chat, le mode de communication du lion n'est pas constitué uniquement du langage verbal, mais aussi du non verbal.
Ce félin possède en effet tout un attirail de gestes et de postures afin d'interagir avec les membres de son groupe. Par exemple, ces derniers se saluent en cognant et en frottant leur tête l'une contre l'autre et en levant leur queue vers le haut. Ils pratiquent assez peu les toilettes mutuelles - contrairement à ce que l'on observe par exemple chez le chat - mais se lèchent en revanche la tête, les épaules et le cou en signe d'affection.
À l'inverse, un lion gardant ses oreilles plaquées contre sa tête indique par cette posture qu'il est furieux et qu'il vaut mieux s'en tenir à distance. C'est un geste destiné à la fois aux membres du groupe, mais aussi aux éventuels rivaux qui passeraient par là.
Le lion est, comme beaucoup de félins, un prédateur opportuniste : même s'il se spécialise parfois dans la chasse de tel ou tel type de proie, il adapte son régime alimentaire au gibier qu'il trouve sur son territoire et qu'il est en mesure d'attraper.
Généralement, il jette son dévolu sur des animaux suffisamment grands pour nourrir une famille, tout en étant suffisamment lents pour être à sa portée. Plutôt menus et très agiles, les gazelles, impalas et autres antilopes sont donc généralement exclus de son menu mais figurent en revanche dans l'alimentation du guépard, l'un des rares animaux capables de les chasser.
Le lion privilégie donc des gnous, des oryx, des buffles, des zèbres, des phacochères ou de jeunes éléphants. Les familles les plus importantes, qui comptent plusieurs dizaines d'individus, sont même capables de s'en prendre à des girafes, des hippopotames ou des éléphants adultes. Toutefois, des animaux aussi gros et aussi dangereux ne sont en règle générale pas à sa portée.
Lorsque ses proies habituelles viennent à manquer, le lion se rabat si besoin sur des lapins, des oiseaux, des serpents ou des poissons. Quant aux charognes, elles constituent une part importante de l'alimentation des individus solitaires, et plus spécialement des mâles, naturellement peu aptes à la chasse.
Le lion vivant et chassant le plus souvent en milieu découvert, il lui est difficile de s'approcher discrètement de ses proies sans se faire repérer. C'est particulièrement vrai des mâles, dont la stature et l'imposante crinière les rendent très visibles.
De plus, même s'il est capable de courir jusqu'à 60 km/h, il ne peut maintenir cette allure plus de quelques secondes : c'est bien insuffisant pour venir à bout de proies agiles, a fortiori si celles-ci le repèrent pendant sa phase d'approche. Enfin, même s'il est un animal redoutable, il ne peut espérer terrasser à lui seul un gnou, un buffle ou même une antilope sans risquer un coup de corne ou de sabot pouvant être fatal.
Pour toutes ces raisons, ce sont essentiellement les lionnes, plus rapides et plus discrètes, qui chassent ; les mâles eux participent simplement lorsque la troupe s'en prend à de très grosses proies, telles que des girafes ou des éléphants adultes. Elles le font généralement en groupe, en encerclant les proies repérées : cette technique demande une certaine coordination et un bon travail d'équipe, mais se montre très efficace pour limiter les chances que le gibier ne leur échappe et réduire le risque de blessures, en facilitant la mise à mort. C'est également un bon moyen de défendre le repas obtenu contre les autres carnivores tels que les hyènes et les lycaons, qui se font une spécialité de voler le butin d'autres prédateurs.
Lorsqu'une proie ou un troupeau est repéré, les femelles commencent par l'encercler en rampant à plat ventre sur plusieurs centaines de mètres. Une fois parvenue à une distance d'environ 30 mètres de leur cible, elles se mettent à charger en faisant des bonds spectaculaires de plusieurs mètres de longueur. Certaines lionnes ont pour mission de rabattre le gibier, tandis que d'autres, en embuscade, le plaquent au sol quand il passe à leur portée et le tuent d'une morsure à la nuque ou au cou.
Une fois la chasse terminée, le repas se déroule en respectant la hiérarchie dans le groupe : les mâles mangent en premier, puis les femelles les plus âgées, puis celles plus jeunes, et enfin les lionceaux. Un individu adulte a besoin d'ingurgiter en moyenne de 5 à 10 kg de viande par jour, mais dans la pratique, il alterne plutôt entre des périodes de grande disette et d'autres de festin, puisque les repas se font au rythme des proies capturées. Si la chasse a été bonne, il mange donc jusqu'à 30 ou 40 kg de viande en une seule fois, de manière à faire des réserves pour les jours qui suivent.
Il n'existe pas réellement de saison des amours chez le lion : mâle et femelle peuvent se reproduire toute l'année, du moment que cette dernière est en chaleur. En théorie, seul le mâle dominant (c'est-à-dire globalement le plus âgé) peut s'accoupler avec les femelles de son groupe ; dans la pratique, il n'est pas rare que d'autres profitent d'un instant d'inattention de sa part pour en faire de même.
La reproduction en elle-même est à la fois brève et intense. En effet, pendant les quelques jours où la femelle est réceptive, ils s'accouplent en moyenne une fois toutes les 15 ou 20 minutes, soit une cinquantaine de fois chaque jour. L'acte est douloureux pour la lionne : afin de l'empêcher de fuir ou de se débattre, le mâle la tient immobile en la mordant à l'arrière de la nuque - une posture assez commune chez bon nombre de félins.
La gestation dure environ 4 mois, soit deux fois plus longtemps que la gestation d'une chatte domestique. Au terme de ce délai, la femelle s'isole du groupe pour donner naissance à une portée comprenant en moyenne 2 à 6 petits, dont elle s'occupe seule pendant environ un mois, jusqu'à ce qu'ils soient assez grands pour rejoindre le clan. Pendant tout ce temps, elle chasse généralement seule et les protège des éventuels prédateurs, tels que les hyènes et les lycaons.
Une fois qu'ils ont rejoint le reste de la famille, les petits sont allaités et éduqués par l'ensemble des femelles, et non plus seulement par leur mère. Ils sont sevrés vers l'âge d'environ 6 mois et atteignent leur maturité sexuelle entre 2 et 4 ans selon les individus.
À partir de ce moment-là, les jeunes mâles sont chassés du groupe par les mâles dominants et entament donc une vie de nomade, au cours de laquelle ils tissent entre eux des liens très forts. N'étant pas particulièrement doués pour la chasse, ils se nourrissent principalement de charognes. Leur errance prend fin lorsqu'ils parviennent à prendre la tête d'une autre famille en en chassant les mâles dominants. Ce faisant, il n'est pas rare qu'ils tuent les petits de leurs prédécesseurs, afin de rendre les femelles disponibles pour la reproduction et pouvoir ainsi engendrer rapidement leur propre descendance.
En théorie, un lion peut facilement vivre 20 à 30 ans. Mais dans la pratique, seules les femelles parviennent à atteindre cet âge : l'espérance de vie des lions mâles dépasse rarement la quinzaine d'années.
En effet, dès qu'ils commencent à prendre de l'âge, ils sont rapidement détrônés par des mâles plus jeunes et sont donc chassés de leur groupe. Peu aptes à la chasse, souvent blessés à la suite de ces affrontements, ils mènent une vie peu enviable. Les plus costauds peuvent espérer retrouver une autre famille en détrônant à leur tour d'autres mâles. Les autres finissent généralement par mourir de faim ou des suites de leurs blessures à un âge finalement peu avancé.
Comme les autres grands félins, le lion est un superprédateur : cela signifie qu'une fois adulte, il n'est la proie d'aucun autre prédateur. Il lui arrive tout de même de disputer ses proies et son territoire avec d'autres carnivores, tels que les hyènes ou les léopards. Toutefois, son seul véritable ennemi est l'être humain.
Même si la chasse au lion remonte au moins à l'Antiquité (entre 3300 avant J.-C. et 476 après J.-C.), ses populations globales n'ont jamais véritablement été menacées jusqu'à la deuxième moitié du 19ème siècle. À partir de cette date, la généralisation des armes à feu et l'augmentation de la "chasse sportive" ont entraîné une augmentation massive du nombre d'individus tués chaque année, tant en Afrique qu'en Asie.
La réduction de son habitat naturel au profit de l'activité humaine menace également sa survie. En effet, en plus de la diminution du nombre de ses proies potentielles, la proximité de l'être humain conduit à l'apparition d'épidémies plus ou moins meurtrières pour l'espèce. Ce fut le cas notamment à partir de la toute fin du 20ème siècle, lorsque les buffles du parc national Kruger (Afrique du Sud) contractèrent la tuberculose au contact des bovins domestiques, et commencèrent à la transmettre aux lions : les sujets atteints maigrissent, s'affaiblissent et meurent en quelques années. Dans ce même parc, une grande part des lions sont également porteurs du virus de l'immunodéficience féline, le même que celui qui provoque le sida du chat. Un autre exemple frappant est celui des lions du parc national du Serengeti, à cheval sur le Kenya et la Tanzanie : en 1994, une épidémie de maladie de Carré, contractée vraisemblablement au contact d'animaux domestiques, causa la mort d'un tiers de la population locale de lions.
Tous ces facteurs conduisent à une fragilisation importante de l'espèce. Il existerait aujourd'hui moins de 30.000 individus vivant en liberté en Afrique, et guère plus de 500 à 1000 en Asie. Pour ces raisons, l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) considère le lion d'Afrique comme une espèce vulnérable et le lion d'Asie comme en danger d'extinction.
Petite rectification : la lionne, bien que plus petite, est TOUT AUSSI musclée que le lion proportionnellement à ses dimensions