Le Chat Léopard du Bengale, aussi appelé parfois Chat-Léopard ou Chat de Chine, est une espèce que l'on rencontre dans de nombreux pays du sud et de l'est de l'Asie, comme la Chine, l'Inde, l'Indonésie ou même le Japon. Il doit son nom à son pelage tacheté très similaire à celui du léopard, bien que ces deux espèces soient relativement éloignées dans la classification des félins. Son nom latin est Prionailurus bengalensis, et il en existe aujourd'hui treize sous-espèces.
Le Chat Léopard du Bengale fait la taille d'un chat domestique et vit en moyenne quatre ans à l'état sauvage, mais peut atteindre bien plus en captivité. Son pelage, fauve et tacheté de noir, est plus clair dans les zones froides et plus vif dans les milieux boisés.
Le Chat-Léopard vit et chasse de préférence pendant la nuit. Comme la plupart des chats sauvages, il se nourrit principalement de petits rongeurs.
Toutefois, il peut aussi attraper des lézards, des oiseaux, des poissons et même des proies plus grosses, comme par exemple des lièvres. Comme de surcroît il n'a pas peur de l'Homme, il s'attaque parfois aux élevages de volaille et entre de ce fait en conflit avec l'être humain.
Le Chat Léopard du Bengale est non seulement un très bon grimpeur, mais aussi un excellent nageur, peut-être en raison de sa présence sur de nombreuses îles du sud-est de l'Asie.
Il vit de préférence dans les habitats tropicaux et tempérés, et n'est pas présent dans les milieux très secs et arides. Il ne semble pas perturbé par la présence de l'Homme et ne le craint pas, n'hésitant pas à s'approcher des agglomérations et à attaquer la volaille dans les élevages. De ce fait, il est souvent considéré comme un animal nuisible par les éleveurs, qui n'hésitent pas à le tuer.
En dépit des réglementations en vigueur dans la plupart des pays d'Asie, le Chat Léopard du Bengale continue à être illégalement et massivement chassé pour sa fourrure ou capturé pour en faire un animal de compagnie.
Pour autant, il s'agit d'une des rares espèces de chats sauvages à ne pas être considérées comme en danger par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), à l'exception du Chat d'Iriomote et du Chat-Léopard de Tsushima, deux sous-espèces vivant sur les îles japonaises dont elles portent respectivement le nom. Bien que ces dernières fassent l'objet d'un vaste plan de conservation, elles continuent de voir leur population décliner et sont considérées comme en danger critique d'extinction par l'UICN.