Havana Brown

Havana Brown

Nom d'origine : Chestnut Brown
Pays d'origine : Royaume-Uni

Qualités du Havana Brown

Tempérament du Havana Brown

Affectueux
Calme
Joueur
Peut rester seul
Sociable

Sociabilité du Havana Brown

Avec les enfants

Le Havana Brown au quotidien

Miaule peu
Vit longtemps
Santé robuste
Nécessite peu d'entretien
Perd peu de poils
Mange peu
Peu enclin à l'obésité

Caractéristiques du Havana Brown

Espérance de vie
15 ans
Poids de la femelle
De 2,5 à 3,5 kg
Poids du mâle
De 3,5 à 4,5 kg
Taille de la femelle
De 25 à 30 cm
Taille du mâle
De 25 à 30 cm

Informations sur le Havana Brown

ApparenceVariétésHistoireCaractèreSantéEntretien
AlimentationPrix

Le Havana Brown est un chat de type longiligne et de taille moyenne, disposant d’une bonne musculature et d’une ossature solide.

 

Il présente la particularité d’être relativement haut sur pattes, et ces dernières sont bien droites. Elles sont plus minces et délicates chez la femelle que chez le mâle. Il possède d’ailleurs aussi des muscles plus développés, ce qui fait que leur élancement et leur longueur sont moins frappantes que chez la femelle.

 

Quel que soit son sexe, les pattes arrière sont plus longues que celles de devant. Les pieds sont ovales, compacts, et les coussinets sont roses.

 

Il convient toutefois de souligner qu’il existe deux versions de Havana Brown : l’américain et l’anglais. Le premier se montre de manière générale plus musclé et massif que le deuxième, qui garde le corps plus longiligne et fin des chats d’Orient.
Dans les deux cas, la queue est fine et de longueur moyenne. 

 

Le cou est lui aussi de taille moyenne et proportionnel à la taille du corps. Vue de dessus, la tête est plus longue que large, et elle débouche sur un nez arrondi avec une cassure nette de chaque côté de ce dernier. Il s’agit d’ailleurs d’une caractéristique distinctive de la race, qui se doit d’être clairement observable. Le menton est bien développé et de forme carrée. Dans l’idéal, il forme un angle presque perpendiculaire avec le nez.

 

Les oreilles sont bien larges et arrondies au bout. Elles sont inclinées vers l’avant, ce qui lui donne l’air d’être toujours en alerte.

 

Les yeux sont de taille moyenne et de forme ovale, bien écartés et brillants. Ils lui confèrent une expression alerte et toujours expressive et sont forcément verts, toutes les nuances de cette couleur étant acceptées.

 

Le pelage du Havana Brown est constitué de poils courts, lisses et brillants. Toutes les nuances de brun sont acceptées, mais une couleur tendant vers le brun-rouge (acajou) est généralement préférée à celle tirant vers le brun-noir. Certains organismes, comme par exemple le LOOF et le TICA, acceptent également la couleur lilas, mais ce n’est pas le cas de tous. Quelle que soit la couleur de robe du chat, elle doit être uniforme sur tout son corps. Les chatons peuvent naître avec des marques de type tabby, mais celles-ci disparaissent normalement en grandissant.

 

Par ailleurs, les moustaches sont marron elles aussi.

 

Enfin, le dimorphisme sexuel est assez marqué, le mâle étant plus lourd que la femelle, même si leur taille est assez proche.

Taille & poids du Havana Brown

Taille du mâle
De 25 à 30 cm
Taille de la femelle
De 25 à 30 cm
Poids du mâle
De 3,5 à 4,5 kg
Poids de la femelle
De 2,5 à 3,5 kg

Standard du Havana Brown

Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Havana Brown doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :

Le Havana Brown fut développé majoritairement au Royaume-Uni et aux États-Unis. Toutefois, les sélections effectuées et programmes d’élevage mis en place furent sensiblement différents entre ces deux pays, si bien qu’au fil des années se dessinèrent deux modèles distincts : le Havana Brown de type anglais et celui de type américain.

 

Le premier dispose d’une morphologie très longiligne et proche de ses cousins et ancêtres d’Orient, notamment le Siamois. C’est un chat très fin et musclé.

 

Quant au Havana Brown américain, il est plus massif et rond, s’écartant de la morphologie longiligne pour parfois s’approcher du type semi-foreign. Bien que plus rectangulaire et fort, il n’en reste pas moins élégant. 

 

On peut également citer le cas du Suffolk, créé au début du 21ème siècle par des passionnés britanniques du Havana Brown s’opposant aux évolutions que connaissait alors la race dans le pays. Le Suffolk est en quelque sorte un Havana Brown traditionnel, par opposition à la version moderne désormais présente dans le pays. Le GCCF consacra leur travail en 2014, en le reconnaissant comme race à part entière.    

Le Havana Brown est un descendant du célèbre Siamois. Pour connaître ses origines, il faut remonter au 14ème siècle, dans le royaume de Siam – aujourd’hui la Thaïlande. Des chats bruns sont alors décrits et représentés aux côtés de Siamois et de Korats dans de nombreux manuscrits de poèmes et de peintures retrouvés dans la ville d’Ayutthaya, qui était alors la capitale du royaume. Ils étaient considérés comme très beaux, mais surtout comme porte-bonheurs pour leurs propriétaires.

 

Ces félins chocolat furent parmi les premiers à être importés du Siam au Royaume-Uni, où ils débarquèrent à la fin du 19ème siècle. Certains textes de cette époque, comme les écrits d’une éleveuse anglaise nommée Madame French ou encore des passages de l’ouvrage de Frances Simpson, Le livre du chat, publié en 1903, décrivent un chat Siamois couvert d’un manteau de couleur châtaigne et doté d’yeux bleu-vert.

 

Il est probable que tous les individus de cette couleur qui furent alors importés ne soient pas de la même race et qu’on comptait parmi eux à la fois des Birmans, des Siamois et des Tonkinois (résultant du croisement entre le Birman et le Siamois). Il est cependant difficile de différencier les races à partir des écrits et dessins à disposition.

 

Quoi qu’il en soit, c’est à cette époque que le terme de « Swiss Mountain Cats » fit son apparition pour désigner des chats présentant cette particularité. Les historiens ne sont toutefois pas en mesure d’établir s’il recouvrait l’ensemble des individus de couleur chocolat importés de Thaïlande à la fin du 19ème siècle, ou bien seulement ceux d’une ou plusieurs race(s) en particulier.

 

Des chats bruns furent exposés en Europe à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle. Lors d’une exposition en Angleterre, en 1888, l’un d’entre eux remporta le premier prix, ce qui tend à prouver que les félins de ce type bénéficièrent alors d’une certaine visibilité et popularité. Ceci est corroboré notamment par le fait qu’en 1928, lors d’une autre exposition se tenant en Grande-Bretagne, le British Siamese Cat Club, club de la race siamoise, alla jusqu’à décerner un prix spécial pour les spécimens de couleur chocolat.

 

À peine deux ans plus tard, en 1930, il opéra toutefois un virage s’apparentant fort à un volte-face, en n’encourageant plus que l’élevage de Siamois aux yeux bleus. Or, une large majorité des individus de couleur brune avaient alors des yeux verts et non bleus, et se retrouvèrent donc subitement exclus des compétitions organisées sous l’égide de l’organisme. Logiquement, les éleveurs se mirent à délaisser cette couleur, et le nombre d’individus qui l’arboraient diminua alors drastiquement.

 

Cette décroissance s’observa jusque dans les années 50, lorsqu’un groupe d’éleveurs britanniques, composé entre autres de la baronne Miranda Von Ullman et d’Anne Hargreaves, se mit en tête de redonner à ces chats un nouveau souffle. Ils étudièrent l’hérédité du gène chocolat et lancèrent un programme de sélection basé sur leurs recherches. De nouveaux croisements entre Siamois de couleur chocolat, chats domestiques noirs et Bleus Russes furent effectués et permirent de donner naissance au Havana Brown tel qu’on le connaît aujourd’hui. Le premier chaton considéré comme un Havana Brown naquit au Royaume-Uni en 1952 et fut baptisé Elmtower Bronze Idol. Issu du croisement entre une Siamoise seal point porteuse du gène chocolat et un chat noir également porteur du gène, il devint l’un des fondateurs de la race.

 

L’organisme félin britannique de référence, le Governing Council of the Cat Fancy (GCCF), reconnut cette nouvelle race en 1958, sous le nom de Chestnut Brown Foreign. Douze ans plus tard, en 1970, il fut remplacé par celui de Havana Brown. Deux hypothèses s’opposent pour expliquer le choix de ce nom : la première veut qu’il s’agisse d’une référence à sa couleur brune semblable au tabac, tandis que l’autre affirme qu’il provient d’une race de lapin de la même couleur nommé Havana. 

 

Dès avant sa reconnaissance officielle en Grande-Bretagne, la race avait fait ses premiers pas aux États-Unis. En effet, après être entrée en contact avec Madame Von Ullman, une éleveuse américaine du nom d’Elsie Quinn fit importer en 1956 deux chats. Un travail de sélection quelque peu différent de celui mené au Royaume-Uni commença alors, si bien que rapidement on en vint à différencier le type américain et le type anglais. C’est encore le cas aujourd’hui, le premier étant plus massif que le second, dont la morphologie est longiligne et fine, semblant calquée sur celle du Siamois.

 

La Cat Fanciers’ Association (CFA) accepta la race en 1964, et The International Cat Association (TICA) en fit de même en 1979. Toutes deux prirent d’emblée pour référence la version nord-américaine de la race, dont les traits diffèrent sensiblement du modèle reconnu par le GCCF au Royaume-Uni – ce dernier a une morphologie plus longiligne, fine, et orientale. Malgré cette officialisation de l’existence de deux modèles de chats bien distincts, le nom restait le même pour tous les organismes : celui de Havana Brown. En 1983, la TICA accepta la couleur lilas dans son standard, alors que seule la couleur chocolat y était autorisée jusqu’alors. De manière somme toute assez cohérente, elle décida par la même occasion de changer le nom sous lequel elle reconnaît la race, au profit de Havana. En France, le Livre Officiel des Origines Félines (LOOF) fit de même et se mit à accepter également la couleur lilas, mais conserva le nom Havana Brown.

 

Aux États-Unis, le début des années 90 fut caractérisé par une perte d’intérêt pour l’élevage de cette race, dont les effectifs chutèrent alors grandement. Elle devint alors particulièrement rare, puisqu’à la fin de la décennie, la CFA ne recensait plus que 12 chatteries et environ 130 représentants de la race dans tout le pays.

 

La situation préoccupa certains éleveurs, qui craignirent de voir disparaître ces félins. Ils contactèrent le Docteur Leslie Lyons, qui travaillait alors au Laboratoire de génétique vétérinaire de Californie, de façon à mettre au point avec son aide un programme de croisements. En effet, des analyses sur le génome du Havana Brown avaient mis en lumière une trop forte consanguinité. Autrement dit, un développement de la race compatible avec une bonne santé n’était possible que sous la condition d’introduire de nouveaux individus dans les programmes d’élevage.

 

Les éleveurs demandèrent alors à la CFA d’ouvrir la race à de nouveaux croisements, ce qui fut accepté par l’organisme en 1997. Depuis cette année-là, il est donc possible, aux États-Unis, de croiser des Havana Brown avec des Siamois seal point ou chocolat point, des Oriental Shorthair ainsi que des chats domestiques noirs et bleus ne disposant pas nécessairement de pedigree. Si les individus nés de tels croisements sont de couleur brune, ils sont reconnus par la CFA comme étant des Havana Browns. Par ailleurs, quelle que soit leur couleur, s’ils sont à leur tour croisés avec des Havana Browns, leurs descendants sont considérés par l’organisme comme Havana Browns.

 

Ce programme s’avéra être un succès : il permit d’élargir le patrimoine génétique de la race et ainsi de la maintenir en bonne santé, tout en rendant possible une nouvelle hausse des effectifs dans le pays. Toujours en vigueur à l’heure actuelle, ces autorisations demeurent toutefois une spécificité américaine : les organismes des autres pays interdisent de tels croisements. 

 

Ce rebond de popularité fut toutefois de courte durée : le Havana Brown se trouve de nos jours en toute fin du classement des races en fonction du nombre d’enregistrements annuels auprès de la CFA, occupant en 2018 la 42ème place sur 45, après n’avoir cessé de perdre des positions au cours des précédentes années. Par exemple, au début des années 2010, il se situait plutôt entre la 30ème et la 35ème place.

 

Le problème du manque de diversité des différentes lignées se posa pourtant également à d’autres endroits, comme par exemple au Royaume-Uni. Au cours des années 90, certains changements dans la sélection du Havana Brown et du Siamois changèrent la qualité du poil de ces derniers ainsi que d’autres paramètres morphologiques, ce qui déplut à certains. En 1996, une éleveuse du nom de Joan Judd fit part de sa préoccupation concernant l’avenir de la race, qui, en plus de ces changements l’éloignant de son apparence initiale, souffrait d’un clair manque de représentation. Elle écrivit un article expliquant notamment que le Havana Brown ne pourrait survivre sans apport de sang étranger. Sous ses conseils, un petit groupe d’éleveurs composé de Madame P. Sharp-Popple, Madame S. Miller ainsi que Linda et Charlie Spendlove, sélectionnèrent certains individus et développèrent un programme d’élevage commun dénommé Pure Havana. Pour ce faire, Monsieur et Madame Spendlove importèrent notamment un sujet provenant de l’élevage français de Claire Rassat. Nommé St Evroult Gatsby, il fut dans un premier temps enregistré auprès du GCCF en tant que Havana Brown. Au vu de son modèle traditionnel, les amateurs du Havana Brown moderne ne virent pas d’un bon œil les cinq portées auxquelles il donna naissance et se plaignirent auprès du GCCF, demandant le retrait de St Evroult Gatsby du programme d’élevage. Ils trouvèrent toutefois en face d’eux un certain nombre d’amateurs qui avaient remarqué les qualités du modèle traditionnel grâce à ce petit groupe de chats, et le défendirent auprès de l’association. Le GCCF proposa alors que ces chats forment une nouvelle race, qui fut nommée Suffolk et reconnue officiellement par l’organisme en 2014. Le Suffolk est donc considéré comme une race distincte du Havana Brown, bien qu’il lui ressemble énormément. Il peut être de couleur chocolat ou lilas. 13 Suffolks furent enregistrés en 2018 auprès de l’organisme, et 35 en 2019.

 

En France, le Havana Brown est extrêmement peu représenté. Le nombre d’individus enregistrés chaque année au LOOF ne dépasse pas la quinzaine, pour un total de de 108 entre 2010 à 2019.

 

Au niveau mondial, on estime que sa population totale n’est guère supérieure à un millier, si bien qu’il demeure une race de chat rare.

Le Havana Brown est un chat affectueux, doux et intelligent. En outre, contrairement à son ancêtre le Siamois, il se montre plutôt calme et posé.

 

Il est aussi plus adaptable que la plupart de ses congénères, n’étant pas du genre par exemple à paniquer dans le cas d’un changement d’environnement. Cette souplesse en fait un choix pertinent pour une personne souhaitant emmener son chat en vacances ou qui déménage souvent, par exemple.

 

Pour être heureux et bien dans sa tête, ce compagnon en continuelle recherche d’attention et qui adore en recevoir a besoin de beaucoup d’interactions avec l’humain. Il aime d’ailleurs suivre son maître partout dans la maison et l’accompagner lors des tâches ménagères. Il lui faut donc un propriétaire souvent présent et qui ne manque pas de lui montrer chaque jour qu’il l’aime. Cela en fait un très bon choix de race de chat pour une personne âgée, et un très mauvais pour une personne active qui passe le plus clair de son temps hors de son foyer.

 

Très tactile, il ne rechigne pas au contact avec son maître. Au contraire, il aime interagir physiquement avec lui, avec en particulier une tendance marquée à le toucher en tendant la patte pour attirer son attention. Il utilise d’ailleurs aussi beaucoup cette dernière pour examiner les choses qu’il trouve intéressantes.

 

Ses qualités en font un chat idéal pour les enfants, d’autant qu’il ne s’épuise jamais et adore jouer pendant des heures.

 

Par contre, il peut se montrer exclusif, aussi proche de ses propriétaires que timide et distant avec les étrangers, au moins dans un premier temps.

 

Il s’entend généralement aussi très bien avec les autres animaux, y compris les chiens, dès lors que la présentation se fait progressivement ou, encore mieux, dès son plus jeune âge. Il convient en revanche de prendre quelques précautions dans le cas où il serait amené à vivre avec des rongeurs, des oiseaux ou encore des poissons, car le Havana Brown est un grand joueur et sa capacité de trouver en n’importe quel objet – ou petit animal - un jouet passionnant est impressionnante. Attention de même à bien ranger ses chaussettes et autres petits objets facilement transportables, au risque de ne plus les revoir.  Cela dit, les jeux qu’il apprécie le plus sont ceux qui le conduisent à interagir avec son maître. Il fait d’ailleurs un excellent candidat pour apprendre des tours à son chat, et excelle aussi dans la résolution de casse-têtes.

 

Il adore jouer et courir partout dans la maison et se dépense beaucoup, mais n’en est pas moins un parfait chat d’intérieur, se satisfaisant pleinement d’une vie dans un appartement, dès lors que ses maîtres sont suffisamment présents et qu’il dispose d’assez de jeux pour s’occuper. Quand bien même il a accès à l’extérieur, ce n’est pas là qu’il aime passer le plus clair de son temps. Il n’est donc nul besoin de disposer d’un jardin pour adopter un Havana Brown, qui au demeurant se montre quelque peu sensible au froid.

 

Enfin, s’il n’est pas aussi bavard que le Siamois, il aime néanmoins discuter avec ses propriétaires à travers de doux miaulements. Ces derniers peuvent toutefois se montrer nettement moins avenants lorsque ce chat quelque peu capricieux a des réticences à formuler, même s’il n’arrive jamais au niveau de son célèbre parent.

Le Havana Brown présente généralement une bonne santé.

 

Il peut toutefois être enclin à développer des calculs d’oxylate de calcium dans les voies urinaires. S’ils ne sont pas pris en charge à temps, ces derniers peuvent provoquer le blocage des voies urinaires du chat. Les individus sujets à ce problème doivent boire beaucoup d’eau, de façon à prévenir au maximum la formation de calculs.

 

Certains sujets peuvent aussi souffrir d’infections des voies respiratoires supérieures – celles touchant le nez, les sinus, le pharynx et le larynx, le plus souvent lorsqu’ils sont jeunes. On peut notamment citer la chlamydiose, maladie pour laquelle il existe un vaccin - ce dernier peut d’ailleurs représenter un investissement judicieux pour maximiser les chances de le garder en bonne santé. De manière générale, les symptômes généraux d’une infection respiratoire sont de la fièvre, des éternuements, de la toux, les yeux qui coulent ou encore des écoulements nasaux.

 

Enfin, le Havana Brown est sensible au froid. Il n’est de toute façon pas fait pour vivre en extérieur, mais il faut s’assurer qu’il ne sorte pas lorsque les températures sont très basses.

Le Havana Brown est plutôt un chat facile d’entretien.

 

Il a besoin d’un brossage hebdomadaire mais ne perd que peu de poils, sauf en période de mue, au printemps et en automne, où une fréquence accrue – souvent tous les jours – est nécessaire pour ne pas laisser les poils s’accumuler dans la maison. Terminer le brossage par un passage de la main ou d’un chiffon en feutre aide à se débarrasser des poils morts ayant résisté au brossage. Quant au bain, il n’est que rarement nécessaire.

 

Il convient également de vérifier régulièrement - idéalement chaque semaine - l’état de ses oreilles et de ses yeux pour prévenir tout type d’infection et les nettoyer dès que nécessaire.

 

Sa séance d'entretien hebdomadaire est aussi l'occasion de brosser les dents de son chat, afin d'éviter la formation de tartre et tous les risques qu'elle implique. Cela dit, une fréquence encore plus régulière est idéale.

 

Enfin, comme il ne sort généralement que très peu – voire pas du tout - en extérieur, l’usure naturelle des griffes du Havana Brown est généralement insuffisante. Il convient donc de les examiner régulièrement afin de les tailler lorsqu’elles deviennent trop longues, pour éviter qu’il ne soit gêné dans ses mouvements et/ou ne se blesse. La mise à disposition d'un griffoir lui permettant de les user par lui-même est vivement conseillée pour avoir moins souvent à le faire. 

 

S’il est habitué à être manipulé dès son plus jeune âge, ces différents soins sont parfaitement acceptés par l’animal.

Une alimentation pour chat industrielle de qualité convient parfaitement au Havana Brown, qui n’est pas du genre difficile. Comme pour tout chat, il convient simplement d’adapter sa ration quotidienne à son niveau d’activité physique et à son âge.

 

En tout état de cause, il n’est pas du genre à se goinfrer : c’est un grignoteur qui n’est que très rarement sujet aux problèmes d’obésité. Dès lors qu’on s’est assuré que son chat n’est pas l’exception qui confirme la règle, il est donc possible de lui laisser de la nourriture à disposition en permanence sans risquer de problèmes de santé, puisqu’il est capable de s’autoréguler.

 

Par ailleurs, un individu sujet aux problèmes de calculs urinaires doit être incité à boire beaucoup. Comme n’importe quel chat, il doit bien sûr avoir de l’eau fraîche accessible en permanence, mais son propriétaire peut verser dans sa gamelle d’eau un peu de lait, du jus de thon ou des glaçons, de façon à l’inciter à en consommer davantage.

En Europe, le prix d’un chaton Havana Brown se situe généralement entre 900 et 1100 euros. La différence de prix entre mâle et femelle est assez peu élevée, ne dépassant normalement pas une centaine d’euros.

 

En Amérique du Nord, la palette de prix est bien plus étendue, puisqu’elle s’étale plutôt de 600 à 1500 dollars.

 

Quel que soit le pays, les principaux paramètres affectant le prix sont sa conformité plus ou moins grande au standard de la race, la renommée de l’élevage et les origines du chaton. Un autre facteur important est la couleur : un Havana Brown de couleur brun-rouge est par exemple plus apprécié qu’un spécimen brun-noir, et donc susceptible d’être vendu à un prix plus élevé.

 

En tout état de cause, ce qui est rare est souvent cher, et ce chat ne fait pas vraiment exception à la règle. Il existe peu d’élevages de Havana Brown en Amérique du Nord, et encore moins en Europe. Il peut donc être assez difficile pour un futur propriétaire de trouver sa perle rare.

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