(LA BAIE) La Société de protection contre la cruauté envers les animaux (SPCA) a mené une opération conjointe avec la Sécurité publique de Saguenay, mardi matin, à La Baie, alors qu'une vingtaine de chats sauvages étaient pris en charge par un couple de personnes âgées.
Photo : Plusieurs cages-trappes ont été installées par les responsables du Refuge des animaux.
Le Quotidien, Rocket Lavoie
L'intervention a eu lieu au 971, rue Victoria, dès 10h. Exaspérés, des voisins avaient alerté les autorités.
Les chats avaient accès à un bâtiment désuet, érigé à l'arrière du domicile. Après avoir forcé la porte, les responsables ont investi les lieux, où une odeur pestilentielle régnait.
Des plats de nourriture et des couchettes destinées aux bêtes avaient été installés par le couple, de même qu'une lampe connectée à un système d'alimentation de fortune.
L'agent Éric T..., de la police de Saguenay a immédiatement commandé un mandat afin de faire détruire le petit bâtiment pour des raisons de sécurité.
Visiblement hors de lui, l'homme en cause dans cette affaire a d'abord menacé ses voisins à l'aide d'une pelle, puis d'une hache, et à nouveau d'une pelle. Il s'agit de la deuxième descente du genre à survenir au même endroit, en l'espace de moins de trois ans.
«J'ai peur de lui, il est malin», a confié hier, la voisine de l'individu, Thérèse T.....
Son conjoint, Yves T..., ajoute que les chats sont devenus une véritable nuisance dans le quartier.
«Ils sont toujours chez nous. Autrefois, on avait des belles tourterelles qui venaient manger dans notre main. Les chats les ont bouffées. Ils ont mangé nos oiseaux», déplore M. T....
Au moment de l'arrivée des autorités, il n'y avait aucun chat dans le cabanon, ceux-ci pouvant fuir le bâtiment en tout temps grâce à une petite ouverture leur étant destinée.
Plusieurs cages-trappes ont été installées par les responsables du Refuge des animaux afin de capturer les félins, qui subiront ensuite une euthanasie.
«On ne doit pas agir avec le coeur dans ce genre de situation, mais plutôt avec la tête. Ces animaux sont sauvages à 90% et peuvent difficilement être réhabilités. De plus, ils sont souvent blessés, ou malades», a expliqué en entrevue la responsable de la Société de protection contre la cruauté envers les animaux (SPCA) du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Sylvie T.....
