Le Pixie-Bob est un chat de type long et puissant à l’allure sauvage.
De taille moyenne à grande, son corps repose sur une ossature forte et une musculature puissante. La cage thoracique est large et bien développée. Les épaules sont proéminentes et forment un creux en leur milieu, ce qui donne l’impression que le Pixie-Bob roule des mécaniques lorsqu’il marche. Le dessous du corps présente une poche ventrale. Le dos forme un léger creux en remontant jusqu’aux hanches, qui sont légèrement plus hautes que les épaules.
Il se prolonge par une queue assez courte et bien articulée, qui doit faire au minimum 5 cm mais ne pas dépasser le jarret lorsque la patte est complétement détendue.
À l’arrière comme à l’avant, les pattes sont longues, puissamment musclées, et se terminent par des pieds grands, larges et presque ronds. Ces derniers possèdent des doigts charnus.
Certains individus possèdent toutefois une queue normalement longue ou des pieds polydactyles. En France, le Livre Officiel des Origines Félines (LOOF) autorise leur enregistrement et leur reproduction, mais ils ne peuvent pas prendre part aux concours organisés sous l’égide de l’organisme. Quant à The International Cat Association, elle accepte les Pixie-Bob à la queue longue, tant que celle-ci ne dépasse pas le jarret de plus de 2 cm une fois la patte tendue, ainsi que ceux qui sont polydactyles (7 orteils maximum).
La tête du Pixie-Bob repose sur un cou puissant et musclé. Elle est de taille moyenne à grande, et a la forme originale d’une poire inversée. Le front est un peu bombé et se termine par un léger stop.
Les oreilles sont de taille moyenne et larges à la base, avec une extrémité arrondie. Subtilement inclinées vers l’extérieur, elles présentent à leur extrémité des touffes de poils en forme de plumets qui lui donnent un air de ressemblance avec le lynx.
Bien espacés et en forme de triangle rectangle, les yeux arborent une couleur qui va du doré au noisette. Ils sont entourés d’un trait de maquillage blanc crème qui souligne bien leur contour, et sont surmontés par des sourcils broussailleux. Les paupières sont assez lourdes et couvrent une petite partie des yeux, donnant au Pixie-Bob un air un peu indolent et à moitié endormi. Par ailleurs, de chaque côté, un trait noir va du coin externe de l’œil jusqu’à la joue, qui est proéminente.
Le nez quant à lui est assez gros et large. Il est également légèrement busqué, formant ainsi une petite bosse, et se termine par une truffe couleur brique.
Enfin, le menton est bien développé et couvert d’une dense fourrure.
Le Pixie-Bob se décline en deux variétés, qui se différencient par la longueur de leur pelage – toutes leurs autres caractéristiques physiques et mentales sont identiques. On trouve ainsi à la fois des individus à poil court, et d’autres à poil long. Chez ces derniers, les poils ne dépassent toutefois pas les 5 cm de longueur.
Qu’elle soit courte ou longue, la robe de ce chat est douce, laineuse et dense – en particulier sur la tête, où elle est plus touffue.
Le Pixie-Bob est un chat tigré dont la robe ne peut arborer que le motif spotted tabby : il est donc piqueté de petites taches rondes, réparties aléatoirement sur le corps. Le sous-poil est gris souris, et le poil de couverture de couleur brun, ou toutes ses nuances plus ou moins claires. Le ventre contraste avec le reste du corps, car il arbore une couleur blanc crème. Il en va de même du menton et du bas de l’encolure, qui sont de couleur plus claire. À contrario, l’arrière des pattes, les coussinets ainsi que le bout de la queue sont brun-noir ou noir.
La robe tachetée du Pixie-Bob évolue toutefois selon les saisons. En effet, la densité très importante du poil en hiver, qui lui permet de résister à des températures très froides, masque un peu les taches du motif de la robe. En été, le manteau est au contraire moins dense et plus court, laissant bien apparaître le motif tacheté. La mue intervient au printemps et en automne.
Pour finir, quelle que soit la variété, il existe un certain dimorphisme sexuel : le mâle n’est pas beaucoup plus grand que la femelle, mais il est en revanche plus lourd.
Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Pixie Bob doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :
Le Pixie-Bob se décline en deux variétés :
Seule la longueur du poil les différencie : leurs autres caractéristiques physiques sont identiques, au même titre que leur tempérament. Cependant le Pixie-Bob à poil court est plus courant que celui à poil long.
Par ailleurs, même si cela n’est pas considéré comme des variétés à proprement parle, il existe à la fois des Pixie-Bob à la queue courte (la majorité) et d’autres chez qui elle est sensiblement plus longue. Les uns comme les autres peuvent d’ailleurs être soit à poil court, soit à poil long.
Les origines du Pixie-Bob sont teintées de fantaisie. Une légende raconte en effet qu’il serait le fruit d’accouplements entre des chattes domestiques et des Lynx roux mâles. Elle tient certainement au fait que le Pixie-Bob ressemble au lynx, mais est infondée.
Il est avéré en revanche que Carol Ann Brewer, une éleveuse de l’État de Washington, dans le nord-ouest des États-Unis, fut à l’origine de la race.
En 1985, grâce à une annonce dans un journal, elle adopta et baptisa Keba, un chaton mâle qui ressemblait à un lynx roux : un gabarit imposant, une robe tachetée, une queue courte. Les propriétaires lui racontèrent que le père était un lynx roux.
Carol Ann Brewer possédait déjà une femelle, appelée Maggie, qui avait les mêmes caractéristiques. Elle décida de les accoupler. Au sein de la portée ainsi obtenue, un petit chaton femelle présentait des particularités identiques à celles de ses parents. Elle lui donna le nom de Pixie.
La petite Pixie avait l’allure d’un chat sauvage, tout en étant domestiquée et affectueuse. Carol Ann Brewer fut charmée par ce mélange original et décida d’en faire l’élevage.
Elle sillonna alors la région de la chaîne des Cascades et trouva 23 mâles aux mêmes spécificités : queue courte, robe tachetée, poil court ou long. Ainsi, elle avait suffisamment de spécimens pour commencer l’élevage de ce qu’elle décida de nommer le Pixie-Bob : Pixie en référence à la petite chatte dont descendent tous les représentants de la race, et Bob pour « bobcat », qui signifie lynx.
Carol Ann Brewer réunit ensuite autour d’elle d’autres éleveurs passionnés par ce chat et désireux de contribuer à son développement. Elle exerça un contrôle assez strict sur leur travail d’élevage, afin qu’ensemble ils parviennent à garder à la fois l’apparence sauvage du félin et son tempérament de chat domestique.
En 1989, Carol Ann Brewer écrivit le premier standard du Pixie-Bob. Elle et ses acolytes ne ménagèrent alors pas leurs efforts pour que The International Cat Association (TICA) reconnaisse la race. Pour cela, il leur fallut notamment éteindre la rumeur voulant que ces animaux étaient des hybrides du lynx Roux – c’est-à-dire qu’ils descendaient de cette espèce. En effet, ils savaient pertinemment qu’il serait extrêmement improbable que les instances officielles acceptent d’enregistrer un chat hybride. Ils firent donc passer des tests génétiques sur les différentes portées, qui permirent de prouver de manière scientifique qu’il n’y avait bel et bien aucune relation entre leurs félins et des animaux sauvages.
En 1993, l’organisme fit un premier pas déterminant, en autorisant le Pixie-Bob à être présenté lors des expositions organisées sous l’égide de l’organisme, sans pour autant avoir la possibilité de concourir. En 1996, il lui octroya officiellement le statut de nouvelle race, et en 1998 cette dernière bénéficia d’une reconnaissance pleine et entière, permettant à ses représentants de prendre pleinement part aux compétitions.
À la même époque, le Pixie-Bob commença à se diffuser à l’international.
Ce fut le cas notamment en France : un premier spécimen fut présenté en 1997 au Cat Festival de Pontoise. L’organisme de référence du pays, le Livre Officiel des Origines Félines (LOOF), reconnut la race à peine 5 ans plus tard, en 2002.
Tous sont loin d’en avoir fait autant. Par exemple, la demande de reconnaissance effectuée auprès de la Cat Fanciers’Association (CFA) américaine n’a toujours pas abouti à ce jour, contrairement par exemple à ce advint en 2005 avec celle qui avait été faite auprès de l’American Cat Fanciers’ Association. Plus largement, rares sont les instances officielles à avoir accepté la race. Par exemple, ni la Fédération Internationale Féline (FIFé), ni le Governing Council of the Cat Fancy (GCCF) britannique, ni l’Association Féline Canadienne (AFC), n’ont franchi le pas.
Le Pixie-Bob est un chat à la fois surprenant et remarquable. En effet, son air sauvage aurait tôt fait d’induire en erreur, mais il ne faut pas s’y laisse tromper : ce chat possède un caractère affectueux et docile, qui est même par plusieurs aspects proche de celui d’un chien.
De fait, cet animal extraverti, aimant et facile à vivre est idéal pour une famille. Il n’est pas du genre à être le chat d’un seul maître, mais attend – et offre - de l’affection à toutes les personnes qui l’entourent au quotidien. Il apprécie d’ailleurs d’être au centre des activités familiales et d’y participer d’une manière ou d’une autre. Un peu bavard, il n’hésite pas à communiquer pour montrer par exemple qu’il a besoin de caresses.
Il peut même s’adresser ainsi à des inconnus. En effet, le Pixie-Bob n’est guère farouche envers les étrangers ou les invités qui pénètrent dans sa maison. Au contraire, il reste au milieu de tout ce beau monde, et entend bien là aussi participer.
Si ce grand fan de câlins prend un réel plaisir à se lover sur le canapé au milieu de ses humains, c’est parce qu’il est d’un naturel calme et détendu. Un peu pantouflard par moments, il aime la quiétude de sa maison et se retrouver entouré des siens.
Il est toutefois apte à supporter l’agitation engendrée par les plus jeunes : adorant leur compagnie et faisant montre d’une patiente infinie avec eux, sans être jamais agressif, c’est clairement une race de chat conseillée avec des enfants.
Cependant, le fait qu’il soit de bonne compagnie ne doit pas faire oublier qu’un tout-petit et un chat – quelle que soit sa race – ne doivent jamais être laissés seuls ensemble, hors de toute surveillance par un adulte.
Sociable, le Pixie-Bob l’est également avec ses congénères ainsi qu’avec des chiens ou même des petits animaux, comme un rongeur ou un oiseau. En effet, il accepte généralement facilement de partager son territoire, a fortiori s’il y a été habitué dès son plus jeune âge. Toutefois, si un autre animal fait son entrée dans le cercle familial alors que lui-même n’est plus un chaton, il est préférable d’effectuer une adaptation progressive, afin de minimiser le risque de problème. Quoi qu’il en soit, s’il doit vivre sous le même toit qu’un représentant de la gent canine, mieux vaut s’assurer d’opter pour une race de chien qui s’entend avec les chats et peut vivre avec eux.
Sans pour autant être destructeur, le Pixie-Bob est joueur - et même parfois exubérant. Il a donc besoin d’espace. Néanmoins, pour peu que celui-ci ait une taille respectable et que ses propriétaires lui permettent de faire de l’exercice, il peut vivre aussi bien en appartement que dans une maison avec jardin. Dans ce dernier cas, il est bon de lui installer une chatière, pour qu’il puisse aller et venir tant à l’extérieur qu’à l’intérieur au gré de ses envies.
Quel que soit son lieu de vie, il est possible d’apprendre à son chat la marche en laisse, a fortiori si l’on s’y prend assez tôt. C’est une option intéressante si le laisser évoluer en toute liberté n’est pas possible ou trop dangereux. Le Pixie-Bob apprécie aussi les tours en voiture, mais il faut veiller bien sûr à assurer sa sécurité et celle des occupants de la voiture en l’installant dans une caisse de transport conçue pour chat. Quelles qu’en soient les modalités, il est très amateur de promenades en famille et curieux, prenant plaisir à observer l’environnement.
Lorsque ses maîtres ne sont pas en mesure de l’emmener avec eux, par exemple pour aller travailler en journée, il n’a pas trop de difficultés à supporter la solitude, pour peu qu’il se sente en sécurité à la maison et ait à sa disposition des jouets interactifs qui lui permettent de s’occuper et stimuler ses facultés. Cela évite qu’il trouve par lui-même d’autres objets pour se divertir, tels le sopalin ou le papier toilette, qu’il déroule et déchiquète avec un plaisir infini.
Il aime aussi courir après un objet, le rapporter et ainsi interagir avec les gens qui l’entourent – comme le ferait un chien. Ce peut donc être un moyen simple de jouer avec lui une fois de retour à la maison. Son intelligence permet également de lui apprendre des petits tours et ainsi lui faire exercer ses capacités.
Par ailleurs, à l’instar de la plupart de ses congénères, il aime prendre de la hauteur, si bien d’un arbre à chat est également un investissement incontournable. Enfin, pour compléter la panoplie, un griffoir est indispensable pour lui permettre de faire ses griffes autant qu’il le souhaite. Mieux vaut en effet qu’il satisfasse ce besoin naturel et impérieux sur cet objet prévu à cet effet, plutôt que sur le mobilier ou les rideaux.
Enfin, le Pixie-Bob fait partie de ces rares races de chat qui aiment l’eau. Un robinet qui goutte est une réelle source de distraction pour lui : il prend plaisir non seulement à regarder le phénomène, mais aussi à s’amuser avec le filet d’eau, voire à s’étaler dans l’évier pour se mouiller. Il n’hésite pas non plus à sauter dans la baignoire s’il y a un fond d’eau dans lequel il peut jouer.
Le Pixie-Bob a, dans l’ensemble, une santé robuste, ce qui atteste du travail de qualité effectué depuis les années 80 par les éleveurs – notamment en parvenant à éviter la consanguinité et les problèmes qu’elle induit.
Par ailleurs, son pelage très dense et résistant à l’eau lui permet de résister à des températures assez froides ainsi qu’aux intempéries. En revanche, il le fait souffrir de la chaleur lorsque le mercure grimpe. Il est donc plutôt adapté pour des climats tempérés ou froids. En tout cas, s’il vit par exemple sous un climat méditerranéen, il est indispensable qu’il ait un coin aéré et à l’ombre pour se reposer au frais, ainsi que de l’eau fraîche à sa disposition en permanence.
Malgré sa bonne santé générale, le Pixie-Bob est, comme toute race, davantage prédisposé à certaines affections. En l’occurrence, il s’agit de :
Par ailleurs, le Pixie-Bob a tendance à l’embonpoint, si ce n’est à l’obésité. Celle-ci n’est pas sans conséquence sur sa condition : elle peut à la fois aggraver des problèmes de santé préexistants et en faire apparaître de nouveaux.
Quoi qu’il en soit, le fait que ce chat jouisse généralement d’une bonne santé ne dispense pas de faire appel à un éleveur de Pixie-Bob sérieux, pour se donner toutes les chances d’avoir un félin qui soit en bonne santé et bien dans sa tête. En effet, un professionnel digne de ce nom met tout en œuvre pour, non seulement, sociabiliser les chatons dès leurs premières semaines, mais aussi écarter toute maladie héréditaire en faisant pratiquer différents tests génétiques sur les reproducteurs envisagés et en excluant ceux qui présentent un risque. Il n’hésite pas non plus à effectuer différents tests sur les petits pour confirmer leur bonne santé. Il est donc à même de fournir les résultats des différents tests, en plus d’un certificat de bonne santé établi par un vétérinaire et de la liste des vaccins reçus par le chaton, consignés dans son carnet de santé ou de vaccination.
Une fois l’adoption effectuée, c’est au maître qu’il revient de prendre soin de la santé de son compagnon toute la vie de celui-ci. Pour cela, il est notamment indispensable lui faire effectuer un bilan de santé complet chez le vétérinaire au moins une fois par an, et même davantage lorsqu’il vieillit. Le professionnel a ainsi la possibilité de diagnostiquer au plus tôt un éventuel problème qui peut ne pas être encore visible, ce qui permet d’y faire face dans les meilleures conditions. Ces visites régulières sont aussi l’occasion de faire effectuer les rappels de vaccins du chat.
Toujours dans l’optique que ce dernier ne cesse jamais d’être protégé, le propriétaire doit veiller à renouveler ses traitements antiparasitaires tout au long de l’année, chaque fois que cela est nécessaire. Cela vaut même pour un animal vivant en intérieur : même s’il est moins exposé au risque de parasites, il n’en est pas non plus totalement à l’abri.
Le besoin d’entretien du Pixie-Bob dépend de la longueur de son pelage dense et laineux, d’autant plus qu’il mue au printemps et en automne.
Pour un sujet à poil long, un brossage deux fois par semaine est nécessaire pour ôter les poils morts. Lors des périodes de mue, au printemps et à l’automne, un rapide brossage journalier s’impose.
En ce qui concerne le Pixie-Bob à poil court, brosser son pelage une fois par semaine suffit, sauf en période de mue : mieux vaut alors le faire à deux reprises chaque semaine.
Quelle que soit la longueur de ses poils, il est également nécessaire de contrôler et nettoyer les oreilles de son chat de manière hebdomadaire. Cela permet d’éviter que de l’humidité ou des saletés, en s’accumulant, ne finissent par s’infecter.
Il faut en profiter également pour examiner ses yeux. Au besoin, il convient de passer un chiffon humide dans leur coin pour retirer les saletés éventuelles et prévenir ainsi de possibles infections.
L’entretien des dents du chat ne doit pas non plus être négligé, sous peine de favoriser l’accumulation de plaque dentaire : en se transformant en tartre, elle peut être à l’origine de maladies plus ou moins graves. Un brossage au moins une fois par semaine à l’aide d’un dentifrice conçu pour la gent féline est le meilleur moyen d’en prémunir son compagnon, mais l’idéal est de le faire encore plus souvent – voire chaque jour.
Il convient également d’inspecter ses griffes tous les mois. S’il a accès à l’extérieur, l’usure naturelle doit suffire à les limer, mais il est quand même indispensable de vérifier qu’elles ne sont pas trop longues. Le cas échéant, une taille manuelle est indispensable pour éviter qu’elles ne le gênent, se cassent voire le blessent. Pour un individu vivant en appartement, il faut en général le faire environ une fois par mois, même s’il dispose d’un griffoir.
L’entretien d’un Pixie-Bob n’est pas particulièrement complexe. Néanmoins, qu’il s’agisse de son pelage, ses oreilles, ses yeux, ses dents ou ses griffes, les différents gestes ne coulent pas forcément de source : il ne faut pas hésiter à prendre exemple sur un spécialiste pour la première fois. En effet, les apprendre auprès d’un vétérinaire ou d’un toiletteur félin professionnel permet à la fois d’être efficace et de ne pas risquer de faire mal à son animal, voire le blesser.
D’ailleurs, dès lors que les bons gestes sont bien maîtrisés, les séances de toilettage peuvent être des moments privilégiés entre le maître et son compagnon, d’autant que le Pixie-Bob adore recevoir de l’attention et des caresses. Il ne faut d’ailleurs pas attendre pour s’y mettre : plus il y est habitué tôt, plus il les accepte facilement, voire en redemande.
À l’instar de tous ses congénères, le Pixie-Bob nécessite une alimentation qui corresponde parfaitement à ses besoins nutritionnels, tant sur le plan qualitatif que quantitatif. Ces derniers dépendent essentiellement de son âge, de son niveau d’activité et de son état de santé.
Ses rations quotidiennes doivent être définies avec rigueur, car il a une fâcheuse tendance à l’embonpoint. C’est d’ailleurs cette dernière qui fait que, contrairement à la plupart des chats, il vaut mieux l’habituer à des repas fixes plutôt que de lui laisser de la nourriture en libre-disposition toute la journée, car il n’est pas capable de s’auto-réguler.
Des aliments industriels de qualité peuvent être tout à fait adéquats pour le nourrir. En revanche, à moins de s’être assuré qu’elle correspond à ses besoins, il faut éviter de lui offrir de la nourriture destinée aux humains. C’est d’autant plus vrai que lui donner des restes peut instaurer des tensions et nuire à la relation qu’il entretient avec son maître. En effet, il risque de finir par percevoir cela comme une habitude voire un dû, et se mettre à réclamer ce dernier avec entêtement, miaulant et exprimant son mécontentement s’il n’obtient rien. En outre, un chat a besoin d’une alimentation qui varie peu : tout changement brutal de sa nourriture peut perturber sa digestion. Enfin, il ne faut pas non plus perdre de vue que certains aliments très savoureux pour les humains s’avèrent en revanche toxiques pour les chats.
Un maître doit toujours suivre tous les mois l’évolution du poids de son chat, mais c’est encore plus indispensable pour le Pixie-Bob, compte tenu de sa propension à l’obésité. En cas de dérapage qui se confirme voire s’accentue lors des mesures suivantes, un passage chez le vétérinaire s’impose pour y voir plus clair et savoir comment remédier au problème. En effet, seul un professionnel est à même d’établir un diagnostic fiable, car la prise de poids peut être sans rapport avec l’alimentation ou le niveau d’activité de l’animal : il peut s’agir par exemple d’un effet secondaire d’un médicament, ou encore d’un symptôme d’une maladie.
Enfin, comme pour n’importe quel autre chat, il est primordial de laisser de l’eau fraiche constamment à la disposition du Pixie-Bob.
Le prix d’un chaton Pixie-Bob se situe généralement entre 900 et 1500 euros.
Au Canada, il faut compter entre 650 et 1000 dollars canadiens pour devenir l’heureux propriétaire d’un représentant de la race.
Quel que soit le pays, le montant demandé pour adopter un Pixie-Bob diffère selon la réputation de l’élevage, la lignée dont l’animal descend, et bien évidemment ses caractéristiques intrinsèques – en particulier sur le plan physique. Ce dernier point explique d’ailleurs qu’on puisse constater des écarts de prix importants au sein d’une même portée.
Bien que le Pixie-Bob ait commencé à être exporté hors de son pays d’origine à partir des années 90 (Canada, France, Italie…), le plus gros de sa population reste concentrée aux États-Unis. Il demeure rare et peu connu au dehors.
Même aux États-Unis, sa diffusion reste limitée, puisque le nombre d’éleveurs ne dépasse pas la vingtaine. Au Canada, on en trouve moins d’une dizaine.
En France, on ne compte également guère plus d’une poignée d’élevages. Le nombre d’enregistrements annuels de Pixie-Bob auprès du Livre Officiel des Origines Félines (LOOF) tournait autour de la vingtaine entre 2006 et 2008, puis chuta autour d’une dizaine au cours des années suivantes, avant que de connaître un nouveau pic à partir de 2018, avec plus de 30 naissances annuelles. Quoi qu’il en soit, quelle que soit la période, les enregistrements de Pixie-Bob à poil court sont 2 à 3 fois plus nombreux que ceux des Pixie-Bob à poil long.
La race est également implantée notamment en Belgique, mais les élevages s’y comptent sur les doigts d’une main.
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