Quiconque a possédé un chat au moins une fois dans sa vie sait que sa santé n'est pas toujours au beau fixe. La plupart du temps, les symptômes peuvent être causés par un grand nombre de maladies, ce qui rend le diagnostic difficile. Or, sans diagnostic fiable, dur de pouvoir réagir de la bonne manière et soigner correctement le malheureux.
Il est donc crucial de savoir identifier les symptômes de maladies chez son chat, et d'avoir une idée du niveau d'urgence qu'ils représentent.
Les maladies susceptibles de toucher le chat ont diverses origines possibles, et peuvent donc être classées en conséquence. On trouve ainsi essentiellement :
Quelle que soit la catégorie à laquelle elles appartiennent, les maladies se traduisent à terme par l'apparition de symptômes chez le chat. Ces derniers sont tantôt faciles à reconnaître et à attribuer à une pathologie bien précise : par exemple, un ictère, c'est-à-dire un jaunissement de la peau et du blanc de l'oeil) est quasiment toujours le signe d'un problème au niveau du foie.
Malheureusement, dans de nombreux cas, les symptômes de maladies sont difficilement associables à un problème particulier. Par exemple, un chat qui vomit peut souffrir notamment d'une intoxication alimentaire, d'une infestation par des vers parasitaires, d'un coup de chaleur ou encore d'une maladie virale telle que la paleucopénie féline. De la même façon, une perte de poils anormale n'est pas nécessairement le signe d'une maladie de peau : il s'agit parfois d'un dérèglement hormonal, d'une carence du chat en vitamines ou d'une maladie auto-immune. Ce sont alors généralement les autres symptômes présents à ce moment-là qui permettent de s'orienter vers une piste plutôt qu'une autre.
Pour établir un bon diagnostic, il est donc préférable de ne pas se focaliser sur un seul symptôme en particulier, mais plutôt à l'ensemble des changements qui se produisent chez le chat malade. Des signes tels qu'un manque d'appétit, une miction moins fréquente ou une hypersomnie (c'est-à-dire un allongement de la durée du sommeil) peuvent paraître anodins : pourtant, ils trahissent souvent un problème de santé plus grave et ne doivent donc pas être laissés de côté.
Pour être en mesure de détecter des symptômes chez un individu malade, encore faut-il savoir reconnaître un chat en bonne santé ! Voici donc quelques valeurs de référence pour les petits félins :
Par ailleurs, les chats sont réputés pour avoir une bonne tolérance à la douleur : en conséquence, ils peuvent être sérieusement malades avant de commencer réellement à en montrer les signes extérieurs.
Un écart par rapport à ces valeurs de référence n'est toutefois pas nécessairement le signe d'un problème de santé : par exemple, après un effort physique, les fréquences cardiaque et respiratoire sont naturellement plus importantes.
En revanche, lorsque le maître constate un changement sans qu'il n'y ait de cause logique à celui-ci - par exemple un chat qui maigrit de manière soudaine alors qu'il mange toujours autant -, il est alors important de demander conseil à un vétérinaire sans trop attendre, car il peut s'agir d'un signe de maladie. Les symptômes moins facilement quantifiables qu'une perte de poids (changement brutal de comportement, perte de poils importante, essoufflement sans effort physique particulier...) ne sont pas non plus à négliger et sont autant de raisons de consulter un vétérinaire sans tarder.